La principale revendication des grévistes a trait à l'alignement de leurs conditions de travail sur celles de leurs collègues d'Oran et d'Alger. La principale revendication des grévistes a trait à l'alignement de leurs conditions de travail sur celles de leurs collègues d'Oran et d'Alger. Les 63 conducteurs du tramway de Constantine sont en grève pour la 4e journée consécutive, a-t-on constaté, hier, au niveau de la station terminale de la cité Zouaghi. Une situation qui ne manque pas de pénaliser les nombreux usagers, notamment les habitants de la cité Zouaghi et des quartiers situés le long de l'actuel tracé (Ciloc, Bellevue, Khaznadar...) qui s'étaient habitués à ce moyen de transport sûr, rapide et épargné par les embouteillages. La principale revendication des grévistes, qui ont néanmoins pris sur eux d'assurer un service minimum en faisant circuler 4 rames sur les 11 exploitées, a trait à l'alignement de leurs conditions de travail sur celles de leurs collègues d'Oran et d'Alger pour un "roulement en 4/2 (4 jours de travail et 2 jours de repos) et pour la réduction à 5 heures (au lieu de 6) du temps de conduite". Approchés par l'APS sur leur lieu de regroupement à la station terminale, les travailleurs protestataires se disent déterminés à poursuivre leur mouvement jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Ils mettent également en avant la "pénibilité de leur travail qui requiert une concentration de tous les instants". Les conducteurs déplorent également le fait "qu'aucun représentant de la direction n'ait pris attache avec eux pour tenter de comprendre leurs préoccupations". De son côté, la société d'exploitation du tramway (Setram), qui évoque dans un communiqué "un arrêt de travail collectif des conducteurs, observé sans préavis et sans aviser la section syndicale", affirme que les revendications des grévistes ont été "élevées à la direction générale" mais dénonce dans le même temps une "attitude irresponsable et inacceptable". Dans le même communiqué, la Setram souligne qu'une convention collective est "en cours d'élaboration en vue d'harmonier et d'uniformiser les roulements de tout le personnel en travail posté, définir le temps de conduite dans le respect du droit du travail et du service public et définir la pénibilité en tenant compte des spécificités de chaque métier". Il est également fait mention dans le communiqué de la Setram du "mandatement par la direction générale d'un cabinet externe algérien spécialisé dans les ressources humaines pour aider la société dans cette mission". En attendant un épilogue heureux à cette situation, la grève des conducteurs de tramway, outre de provoquer le courroux des usagers, les oblige à se rabattre sur les autres moyens de transport urbain, comme les bus, de plus en plus bondés, les taxis réguliers qui restent rares et les taxis clandestins qui se frottent les mains. Le tramway de Constantine, dont le tracé sera prochainement étendu vers l'aéroport Mohamed-Boudiaf et la nouvelle-ville Ali Mendjeli, devrait à terme accueillir quelque 70.000 passagers par jour. Il dessert depuis son inauguration, au début du mois de juillet 2013, un premier tronçon de 8,9 kilomètres comprenant 10 stations entre le stade Benabdelmalek et la cité Zouaghi-Slimane. Les 63 conducteurs du tramway de Constantine sont en grève pour la 4e journée consécutive, a-t-on constaté, hier, au niveau de la station terminale de la cité Zouaghi. Une situation qui ne manque pas de pénaliser les nombreux usagers, notamment les habitants de la cité Zouaghi et des quartiers situés le long de l'actuel tracé (Ciloc, Bellevue, Khaznadar...) qui s'étaient habitués à ce moyen de transport sûr, rapide et épargné par les embouteillages. La principale revendication des grévistes, qui ont néanmoins pris sur eux d'assurer un service minimum en faisant circuler 4 rames sur les 11 exploitées, a trait à l'alignement de leurs conditions de travail sur celles de leurs collègues d'Oran et d'Alger pour un "roulement en 4/2 (4 jours de travail et 2 jours de repos) et pour la réduction à 5 heures (au lieu de 6) du temps de conduite". Approchés par l'APS sur leur lieu de regroupement à la station terminale, les travailleurs protestataires se disent déterminés à poursuivre leur mouvement jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Ils mettent également en avant la "pénibilité de leur travail qui requiert une concentration de tous les instants". Les conducteurs déplorent également le fait "qu'aucun représentant de la direction n'ait pris attache avec eux pour tenter de comprendre leurs préoccupations". De son côté, la société d'exploitation du tramway (Setram), qui évoque dans un communiqué "un arrêt de travail collectif des conducteurs, observé sans préavis et sans aviser la section syndicale", affirme que les revendications des grévistes ont été "élevées à la direction générale" mais dénonce dans le même temps une "attitude irresponsable et inacceptable". Dans le même communiqué, la Setram souligne qu'une convention collective est "en cours d'élaboration en vue d'harmonier et d'uniformiser les roulements de tout le personnel en travail posté, définir le temps de conduite dans le respect du droit du travail et du service public et définir la pénibilité en tenant compte des spécificités de chaque métier". Il est également fait mention dans le communiqué de la Setram du "mandatement par la direction générale d'un cabinet externe algérien spécialisé dans les ressources humaines pour aider la société dans cette mission". En attendant un épilogue heureux à cette situation, la grève des conducteurs de tramway, outre de provoquer le courroux des usagers, les oblige à se rabattre sur les autres moyens de transport urbain, comme les bus, de plus en plus bondés, les taxis réguliers qui restent rares et les taxis clandestins qui se frottent les mains. Le tramway de Constantine, dont le tracé sera prochainement étendu vers l'aéroport Mohamed-Boudiaf et la nouvelle-ville Ali Mendjeli, devrait à terme accueillir quelque 70.000 passagers par jour. Il dessert depuis son inauguration, au début du mois de juillet 2013, un premier tronçon de 8,9 kilomètres comprenant 10 stations entre le stade Benabdelmalek et la cité Zouaghi-Slimane.