Les combattants de l'organisation Etat islamique (EI) ont tué près de mille cinq cents personnes en Syrie en cinq mois, affirme lundi 17 novembre l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Les combattants de l'organisation Etat islamique (EI) ont tué près de mille cinq cents personnes en Syrie en cinq mois, affirme lundi 17 novembre l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Cette organisation non gouvernementale qui dispose d'un réseau d'informateurs dans le pays "a comptabilisé 1 429 personnes exécutées par l'EI depuis l'annonce de son califat, en juin", précise Rami Abdel Rahmane, son directeur. Sur cette période, le groupe a, en effet, progressé dans plusieurs localités syriennes en éliminant ses adversaires. Parmi ces victimes de l'EI, "879 personnes sont des civils, dont 700 sont membres de la tribu Shaitat". Originaire de la province de Deir Ezzor, dans l'est de la Syrie, cette tribu s'était soulevée contre le groupe djihadiste au milieu de l'année. Selon l'OSDH, une soixantaine de djihadistes hostiles à l'EI, membres du Front Al-Nosra, branche d'Al-Qaïda en Syrie, ou d'autres mouvements rebelles figurent aussi parmi les personnes tuées. Enfin, près de 483 soldats fidèles au régime de Bachar Al-Assad ont également été tués par l'Etat islamique. L'OSDH précise que plusieurs de ces victimes ont été décapitées et leurs corps exposés au public, "dans le but de terrifier les civils et les groupes qui décident de se battre contre" l'EI. Ces exécutions visent également à "terroriser la communauté internationale et à attirer de nouveaux djihadistes dans ses rangs". Dimanche 16 novembre, le groupe terroriste sunnite a diffusé une vidéo sur Internet montrant l'exécution de dix-huit soldats du régime de Bachar Al-Assad. Dans cette mise en scène, qui a eu lieu en Syrie, un bourreau revendique également — sans la diffuser — la décapitation de Peter Kassig, humanitaire américain et otage du groupe depuis un an. Cette organisation non gouvernementale qui dispose d'un réseau d'informateurs dans le pays "a comptabilisé 1 429 personnes exécutées par l'EI depuis l'annonce de son califat, en juin", précise Rami Abdel Rahmane, son directeur. Sur cette période, le groupe a, en effet, progressé dans plusieurs localités syriennes en éliminant ses adversaires. Parmi ces victimes de l'EI, "879 personnes sont des civils, dont 700 sont membres de la tribu Shaitat". Originaire de la province de Deir Ezzor, dans l'est de la Syrie, cette tribu s'était soulevée contre le groupe djihadiste au milieu de l'année. Selon l'OSDH, une soixantaine de djihadistes hostiles à l'EI, membres du Front Al-Nosra, branche d'Al-Qaïda en Syrie, ou d'autres mouvements rebelles figurent aussi parmi les personnes tuées. Enfin, près de 483 soldats fidèles au régime de Bachar Al-Assad ont également été tués par l'Etat islamique. L'OSDH précise que plusieurs de ces victimes ont été décapitées et leurs corps exposés au public, "dans le but de terrifier les civils et les groupes qui décident de se battre contre" l'EI. Ces exécutions visent également à "terroriser la communauté internationale et à attirer de nouveaux djihadistes dans ses rangs". Dimanche 16 novembre, le groupe terroriste sunnite a diffusé une vidéo sur Internet montrant l'exécution de dix-huit soldats du régime de Bachar Al-Assad. Dans cette mise en scène, qui a eu lieu en Syrie, un bourreau revendique également — sans la diffuser — la décapitation de Peter Kassig, humanitaire américain et otage du groupe depuis un an.