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Début des démolitions
Poursuite des opérations de déménagement au Val d'Hydra
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 11 - 2014

Le relogement des familles occupant des habitations précaires au Val d'Hydra, sur les hauteurs d'Alger, se poursuivait mercredi au milieu d'un important cordon de sécurité, alors que les premières opérations de démolition ont commencé, a constaté un journaliste de l'APS.
Le relogement des familles occupant des habitations précaires au Val d'Hydra, sur les hauteurs d'Alger, se poursuivait mercredi au milieu d'un important cordon de sécurité, alors que les premières opérations de démolition ont commencé, a constaté un journaliste de l'APS.
Pour la réalisation d'une voie large en deux fois deux voies au Val d'Hydra, entre le siège du ministère de l'Energie et le stade communal d'El Biar, la wilaya d'Alger a décidé de récupérer les terrains bordant ce projet et de reloger les quelques 320 familles installées dans ces chalets depuis de nombreuses années. Les habitants du quartier concernés par cette opération ont différemment réagi à la décision de la wilaya d'Alger de lancer le projet de restructuration de tout ce quartier, un site précaire en milieu urbain.
Les occupants de l'immense bidonville du Val d'Hydra ont accueilli avec joie cette opération de recasement. "C'est la délivrance !" indiquent plusieurs personnes rencontrées sur place. Les familles de ce bidonville, caché derrière une rangée de constructions en dur, continuaient mercredi d'évacuer les lieux. Ceux restés sur place s'inquiétaient des résultats de leurs recours.
Par ailleurs, la colère se lisait amplement sur les visages des propriétaires de maisons et de commerces, construits le long de la route et appelés à être rasés pour les besoins du projet de dédoublement de voie, déclaré d'utilité publique. Pour exprimer leur colère et leur opposition à l'opération de relogement initiée lundi soir par la wilaya, ils ont accroché plusieurs banderoles sur les façades de leurs maisons où on pouvait lire : "Non au relogement abusif".
"Il y a des citoyens qui ont consacré toute leur vie à construire des habitations et des commerces à coût de milliards. Du jour au lendemain, on nous demande de quitter les lieux. C'est abusif. Même si le terrain est un bien Waqfs, pourquoi attendre quarante ans pour se le rappeler ?", s'insurge un jeune du quartier.
Sur la principale voie du Val d'Hydra, de petits commerces (cafétérias, kiosques à journaux, fastfoods, bouchers,...) donnent au quartier un aspect populaire, qui attire beaucoup de gens durant la journée. D'autres magasins, plus spacieux, servent de dépôt pour l'électroménager.
"Nous ne partirons pas de là sans un engagement écrit de la wilaya sur les indemnisations et l'affectation des futurs locaux", lance un autre jeune. D'autres habitants disent refuser carrément de quitter les lieux, tout en soupçonnant une volonté d'accaparer les terrains à leur détriment. Dès l'annonce dimanche du recasement de 300 familles du Val d'Hydra, dans le cadre de la 14e opération de relogement des familles issues des sites précaires, le wali Abdelkader Zoukh a parlé d'indemnisations des propriétaires.
"Les constructions et les commerces du Val d'Hydra sont illicites. Nous avons procédé à l'expropriation parce que le projet relève de l'utilité publique et les commerçants seront prioritaires dans l'affectation de locaux dans les nouvelles cités", a dit M. Zoukh. "Les propriétaires seront indemnisés en fonction de la loi en vigueur", a-t-il assuré mardi lors d'une visite d'inspection au projet du barrage de Douéra.
La restructuration urbaine du quartier comprend le dédoublement de voie et la réalisation, entre autres, de locaux dans la partie appelée à être rasée qui seraient affectés, en priorité, aux actuels propriétaires de commerces, a-t-on appris sur place. "Nous voulons d'abord connaître les détails des indemnisations et des procédures de réalisation et d'affectation des futurs locaux.
Si ces locaux sont réalisés et cédés au plus offrant, à coup de milliards, cela ne nous arrange pas", précise-t-on. Les propriétaires des maisons en dur et des commerces au Val d'Hydra se sont entendus ''pour refuser unanimement le recasement jusqu'à la satisfaction de nos revendications''. L'opération de démolition a commencé mercredi avec une quinzaine de boutiques, qui appartenaient à la commune d'El Biar. Les jeunes du quartier ont assisté à cette démolition dans le calme, au milieu d'un imposant cordon de sécurité.
Pour la réalisation d'une voie large en deux fois deux voies au Val d'Hydra, entre le siège du ministère de l'Energie et le stade communal d'El Biar, la wilaya d'Alger a décidé de récupérer les terrains bordant ce projet et de reloger les quelques 320 familles installées dans ces chalets depuis de nombreuses années. Les habitants du quartier concernés par cette opération ont différemment réagi à la décision de la wilaya d'Alger de lancer le projet de restructuration de tout ce quartier, un site précaire en milieu urbain.
Les occupants de l'immense bidonville du Val d'Hydra ont accueilli avec joie cette opération de recasement. "C'est la délivrance !" indiquent plusieurs personnes rencontrées sur place. Les familles de ce bidonville, caché derrière une rangée de constructions en dur, continuaient mercredi d'évacuer les lieux. Ceux restés sur place s'inquiétaient des résultats de leurs recours.
Par ailleurs, la colère se lisait amplement sur les visages des propriétaires de maisons et de commerces, construits le long de la route et appelés à être rasés pour les besoins du projet de dédoublement de voie, déclaré d'utilité publique. Pour exprimer leur colère et leur opposition à l'opération de relogement initiée lundi soir par la wilaya, ils ont accroché plusieurs banderoles sur les façades de leurs maisons où on pouvait lire : "Non au relogement abusif".
"Il y a des citoyens qui ont consacré toute leur vie à construire des habitations et des commerces à coût de milliards. Du jour au lendemain, on nous demande de quitter les lieux. C'est abusif. Même si le terrain est un bien Waqfs, pourquoi attendre quarante ans pour se le rappeler ?", s'insurge un jeune du quartier.
Sur la principale voie du Val d'Hydra, de petits commerces (cafétérias, kiosques à journaux, fastfoods, bouchers,...) donnent au quartier un aspect populaire, qui attire beaucoup de gens durant la journée. D'autres magasins, plus spacieux, servent de dépôt pour l'électroménager.
"Nous ne partirons pas de là sans un engagement écrit de la wilaya sur les indemnisations et l'affectation des futurs locaux", lance un autre jeune. D'autres habitants disent refuser carrément de quitter les lieux, tout en soupçonnant une volonté d'accaparer les terrains à leur détriment. Dès l'annonce dimanche du recasement de 300 familles du Val d'Hydra, dans le cadre de la 14e opération de relogement des familles issues des sites précaires, le wali Abdelkader Zoukh a parlé d'indemnisations des propriétaires.
"Les constructions et les commerces du Val d'Hydra sont illicites. Nous avons procédé à l'expropriation parce que le projet relève de l'utilité publique et les commerçants seront prioritaires dans l'affectation de locaux dans les nouvelles cités", a dit M. Zoukh. "Les propriétaires seront indemnisés en fonction de la loi en vigueur", a-t-il assuré mardi lors d'une visite d'inspection au projet du barrage de Douéra.
La restructuration urbaine du quartier comprend le dédoublement de voie et la réalisation, entre autres, de locaux dans la partie appelée à être rasée qui seraient affectés, en priorité, aux actuels propriétaires de commerces, a-t-on appris sur place. "Nous voulons d'abord connaître les détails des indemnisations et des procédures de réalisation et d'affectation des futurs locaux.
Si ces locaux sont réalisés et cédés au plus offrant, à coup de milliards, cela ne nous arrange pas", précise-t-on. Les propriétaires des maisons en dur et des commerces au Val d'Hydra se sont entendus ''pour refuser unanimement le recasement jusqu'à la satisfaction de nos revendications''. L'opération de démolition a commencé mercredi avec une quinzaine de boutiques, qui appartenaient à la commune d'El Biar. Les jeunes du quartier ont assisté à cette démolition dans le calme, au milieu d'un imposant cordon de sécurité.


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