Si l'armée française et ses alliés veulent parvenir à éradiquer la présence d'Al Qaïda dans le désert du nord du Mali, il leur faut empêcher les combattants islamistes de s'emparer des seuls trophées que cette mer de sable peut offrir : ses puits. Si l'armée française et ses alliés veulent parvenir à éradiquer la présence d'Al Qaïda dans le désert du nord du Mali, il leur faut empêcher les combattants islamistes de s'emparer des seuls trophées que cette mer de sable peut offrir : ses puits. C'est précisément à cette fin qu'une colonne de soldats français, burkinabés et maliens a pris la direction d'un village au nord de Tombouctou où les éleveurs viennent abreuver leurs chameaux et leurs chèvres. Leur objectif est avant tout de trouver des traces du passage de militants islamistes, qui ont tout autant besoin d'eau que les habitants de la région et qui sont susceptibles de vouloir convertir les villageois à leur idéologie. Pour éliminer les djihadistes, l'objectif de l'opération Barkhane, la France recourt à un arsenal de drones, d'avions de chasse et d'hélicoptères, mais la clé du succès réside avant tout dans sa capacité à gagner la confiance des habitants en allant au contact de la population. "Si la Minusma (la force maintien de la paix au Mali mandatée par l'Onu) et la France s'en vont, nous retournerons en Mauritanie", prévient Mohamed Ould Aboubacar, 67 ans, revenu le mois dernier dans son village en provenance d'un camp de réfugiés. C'est précisément à cette fin qu'une colonne de soldats français, burkinabés et maliens a pris la direction d'un village au nord de Tombouctou où les éleveurs viennent abreuver leurs chameaux et leurs chèvres. Leur objectif est avant tout de trouver des traces du passage de militants islamistes, qui ont tout autant besoin d'eau que les habitants de la région et qui sont susceptibles de vouloir convertir les villageois à leur idéologie. Pour éliminer les djihadistes, l'objectif de l'opération Barkhane, la France recourt à un arsenal de drones, d'avions de chasse et d'hélicoptères, mais la clé du succès réside avant tout dans sa capacité à gagner la confiance des habitants en allant au contact de la population. "Si la Minusma (la force maintien de la paix au Mali mandatée par l'Onu) et la France s'en vont, nous retournerons en Mauritanie", prévient Mohamed Ould Aboubacar, 67 ans, revenu le mois dernier dans son village en provenance d'un camp de réfugiés.