Les partisans de Bouteflika sont déterminés à resserrer leurs rangs. Mais avec la défection du TAJ d'Amar Ghoul, une brèche est ouverte dans ce nouveau front qui ne veut pas que la CNLTD remporte une manche. Les partisans de Bouteflika sont déterminés à resserrer leurs rangs. Mais avec la défection du TAJ d'Amar Ghoul, une brèche est ouverte dans ce nouveau front qui ne veut pas que la CNLTD remporte une manche. Les partis de la majorité et dont le FLN est le chef de file ont subi un affront suite à la volte-face de Amar Ghoul qui a préféré rejoindre le cortège du FFS. Une position qui en a surpris plus d'un dans un contexte où l'opposition est jusqu'au boutiste dans sa revendication d'une élection présidentielle anticipée. Pour leur barrer la route, le SG du FLN revendique une force derrière laquelle beaucoup de partis, ONG et milieux d'affaires se comptabilisent. Mais Amar Saïdani est dans la position délicate car certains l'accusent "d'exclusivisme" dans sa démarche de réunir la messe des fidèles à la ligne de Bouteflika. Certes, son clan est indétrônable vu les soutiens dont il dispose, mais cela n'empêche pas la guerre des clans de surgir encore une fois. Dans cette lutte, TAJ a toujours affiché son ambition de devenir plus proche du cercle du Président que l'actuel SG du FLN qui prétend lui avoir plus de proximité. Entre les deux hommes, signale-t-on, rien ne va plus. Chacun veut souffler sur les braises de l'autre. De l'autre côté, le RND de Bensalah et le MPA de Amara Benyounès ne sont pas des hommes pressés. Ils comptent sur l'aide que procurent les appareils pour mieux sauter. Ils ont l'avantage de la mobilisation populaire et les organes de satellites contrairement aux partisans de l'opposition qui jusque-là, n'arrivent pas à avoir une grande popularité malgré ses promesses de faire mieux. Sa dernière consultation avec l'UE fait déjà jaser ceux qui considèrent que cette façon de faire est une ingérence directe des puissances de l'extérieur dans les affaires internes de l'Algérie. La nouvelle alliance présidentielle ne trouve ainsi que du pain béni pour repousser l'opposition à ces retranchements habituels. Cependant, il faut convaincre, car pour l'heure aucun programme n'aura été fignolé par Amar Saïdani et ses collaborateurs. Que fera l'alliance face à ce qu'elle considère comme un "grave danger qui guette la nation" ? Et que compte-t-elle faire à l'avenir ? On ne le saura pas. Mais ce qui est certain, c'est qu'après la manoeuvre de la CNLTD demandant la destitution du président conformément à l'article 88 de la Constitution, le camp proche de Bouteflika ne désespère pas de trouver la parade, à la condition que comme le souhaitent les autres partis, il est importannt d'impliquer la société civile et de ne pas attendre les instructions du chef de l'Etat qui est pris par d'autres chantiers. Les partisans du président Bouteflika sont contraints de jouer la carte diplomatique avec les grandes puissances pour mettre de l'ordre, les rappeler à plus de convenance et de ne pas laisser ces pays influents faire glisser le doute sur la légitimité de la dernière élection présidentielle et le choix qui a été fait. Les partis de la majorité et dont le FLN est le chef de file ont subi un affront suite à la volte-face de Amar Ghoul qui a préféré rejoindre le cortège du FFS. Une position qui en a surpris plus d'un dans un contexte où l'opposition est jusqu'au boutiste dans sa revendication d'une élection présidentielle anticipée. Pour leur barrer la route, le SG du FLN revendique une force derrière laquelle beaucoup de partis, ONG et milieux d'affaires se comptabilisent. Mais Amar Saïdani est dans la position délicate car certains l'accusent "d'exclusivisme" dans sa démarche de réunir la messe des fidèles à la ligne de Bouteflika. Certes, son clan est indétrônable vu les soutiens dont il dispose, mais cela n'empêche pas la guerre des clans de surgir encore une fois. Dans cette lutte, TAJ a toujours affiché son ambition de devenir plus proche du cercle du Président que l'actuel SG du FLN qui prétend lui avoir plus de proximité. Entre les deux hommes, signale-t-on, rien ne va plus. Chacun veut souffler sur les braises de l'autre. De l'autre côté, le RND de Bensalah et le MPA de Amara Benyounès ne sont pas des hommes pressés. Ils comptent sur l'aide que procurent les appareils pour mieux sauter. Ils ont l'avantage de la mobilisation populaire et les organes de satellites contrairement aux partisans de l'opposition qui jusque-là, n'arrivent pas à avoir une grande popularité malgré ses promesses de faire mieux. Sa dernière consultation avec l'UE fait déjà jaser ceux qui considèrent que cette façon de faire est une ingérence directe des puissances de l'extérieur dans les affaires internes de l'Algérie. La nouvelle alliance présidentielle ne trouve ainsi que du pain béni pour repousser l'opposition à ces retranchements habituels. Cependant, il faut convaincre, car pour l'heure aucun programme n'aura été fignolé par Amar Saïdani et ses collaborateurs. Que fera l'alliance face à ce qu'elle considère comme un "grave danger qui guette la nation" ? Et que compte-t-elle faire à l'avenir ? On ne le saura pas. Mais ce qui est certain, c'est qu'après la manoeuvre de la CNLTD demandant la destitution du président conformément à l'article 88 de la Constitution, le camp proche de Bouteflika ne désespère pas de trouver la parade, à la condition que comme le souhaitent les autres partis, il est importannt d'impliquer la société civile et de ne pas attendre les instructions du chef de l'Etat qui est pris par d'autres chantiers. Les partisans du président Bouteflika sont contraints de jouer la carte diplomatique avec les grandes puissances pour mettre de l'ordre, les rappeler à plus de convenance et de ne pas laisser ces pays influents faire glisser le doute sur la légitimité de la dernière élection présidentielle et le choix qui a été fait.