Le secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, doit se sentir bien isolé après ses propos sur le Département de renseignement et sécurité (DRS) et de son chef, le général Toufik. La classe politique est presque unanime à réprouver les déclarations du secrétaire général contesté du FLN. Le secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, doit se sentir bien isolé après ses propos sur le Département de renseignement et sécurité (DRS) et de son chef, le général Toufik. La classe politique est presque unanime à réprouver les déclarations du secrétaire général contesté du FLN. A commencer d'abord par les partis qui, comme le vieux parti, soutiennent le quatrième mandat pour Bouteflika. Le RND, le MPA et le parti TAJ se sont en effet, démarqués de Amar Saadani. Ce dernier a même été critiqué par des membres du comité central du FLN, soit dans son propre camp. Le dernier parti politique à avoir réagi a été le parti de TAJ, que préside Amar Ghoul, le ministre des Transports. Le parti a salué « le rôle de l'Armée nationale populaire (ANP) héritière de l'Armée de libération nationale (ALN) et les différentes institutions de l'Etat dans la préservation de la sécurité, la stabilité et l'unité du pays pour construire une Algérie sereine, forte, stable, développée et pionnière parmi les nations » a indiqué un communiqué de ce parti rendu public jeudi. Amar Ghoul appelle, à travers ce communiqué, « le peuple algérien, les candidats à la présidentielle, la société civile, les personnalités révolutionnaires du pays et les médias à faire passer l'intérêt de l'Algérie avant toutes les polémiques et veiller à préserver la stabilité en évitant de raviver les conflits », mais aussi de « faire preuve de sagesse et de retenue en cette période électorale ». Cette réaction du parti TAJ s'inscrit dans la même veine que celle du RND. Les deux partis politiques ont fait montre d'une certaine prudence et réserve et ont tous deux plaidé pour la sagesse et la retenue. Mercredi passé, lors d'une rencontre nationale des secrétaires de wilaya et des chargés de communication au niveau des secrétariats nationaux du parti, Abdelkader Bensalah, le secrétaire général du RND a appelé à « prôner la retenue et de ne pas recourir aux discours provocateurs, d'autant que le pari de la présidentielle se déroule dans un climat sensible qui exige de nous sagesse, retenue et la maîtrise de soi ». Contrairement à ces deux partis le MPA n'a pas ménagé le secrétaire général du FLN. Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Amar Saïdani s'est illustré ces derniers jours par des propos mensongers pour le moins surprenants et dangereux, voire gravissimes », estime, en effet, le communiqué de ce parti. Pour le bureau national de ce parti ces propos sont « inopportuns, injustifiés et surtout irresponsables » et « attentent gravement à l'honneur de l'une des principales et des plus nobles institutions de notre pays, l'Armée nationale populaire ». Le même jour, soit mercredi, Abderahmane Belayat, qui se considère toujours comme la seule autorité légitime au sein du FLN, a lui aussi fustigé Saïdani en prenant la défense du DRS. Les partis de l'opposition sont quelque peu restés loin de cette polémique car la considérant comme une question qui concerne le pouvoir et ses différents clans qui semblent être en affrontement ouvert à propos du quatrième mandat. Amar Saïdani a, pour rappel, porté de graves accusations à l'encontre du DRS et de son chef et d'aucuns s'interrogent toujours, à juste titre d'ailleurs, sur le silence du ministère de la Défense qui n'a pas pour l'heure réagi à ses propos. A commencer d'abord par les partis qui, comme le vieux parti, soutiennent le quatrième mandat pour Bouteflika. Le RND, le MPA et le parti TAJ se sont en effet, démarqués de Amar Saadani. Ce dernier a même été critiqué par des membres du comité central du FLN, soit dans son propre camp. Le dernier parti politique à avoir réagi a été le parti de TAJ, que préside Amar Ghoul, le ministre des Transports. Le parti a salué « le rôle de l'Armée nationale populaire (ANP) héritière de l'Armée de libération nationale (ALN) et les différentes institutions de l'Etat dans la préservation de la sécurité, la stabilité et l'unité du pays pour construire une Algérie sereine, forte, stable, développée et pionnière parmi les nations » a indiqué un communiqué de ce parti rendu public jeudi. Amar Ghoul appelle, à travers ce communiqué, « le peuple algérien, les candidats à la présidentielle, la société civile, les personnalités révolutionnaires du pays et les médias à faire passer l'intérêt de l'Algérie avant toutes les polémiques et veiller à préserver la stabilité en évitant de raviver les conflits », mais aussi de « faire preuve de sagesse et de retenue en cette période électorale ». Cette réaction du parti TAJ s'inscrit dans la même veine que celle du RND. Les deux partis politiques ont fait montre d'une certaine prudence et réserve et ont tous deux plaidé pour la sagesse et la retenue. Mercredi passé, lors d'une rencontre nationale des secrétaires de wilaya et des chargés de communication au niveau des secrétariats nationaux du parti, Abdelkader Bensalah, le secrétaire général du RND a appelé à « prôner la retenue et de ne pas recourir aux discours provocateurs, d'autant que le pari de la présidentielle se déroule dans un climat sensible qui exige de nous sagesse, retenue et la maîtrise de soi ». Contrairement à ces deux partis le MPA n'a pas ménagé le secrétaire général du FLN. Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Amar Saïdani s'est illustré ces derniers jours par des propos mensongers pour le moins surprenants et dangereux, voire gravissimes », estime, en effet, le communiqué de ce parti. Pour le bureau national de ce parti ces propos sont « inopportuns, injustifiés et surtout irresponsables » et « attentent gravement à l'honneur de l'une des principales et des plus nobles institutions de notre pays, l'Armée nationale populaire ». Le même jour, soit mercredi, Abderahmane Belayat, qui se considère toujours comme la seule autorité légitime au sein du FLN, a lui aussi fustigé Saïdani en prenant la défense du DRS. Les partis de l'opposition sont quelque peu restés loin de cette polémique car la considérant comme une question qui concerne le pouvoir et ses différents clans qui semblent être en affrontement ouvert à propos du quatrième mandat. Amar Saïdani a, pour rappel, porté de graves accusations à l'encontre du DRS et de son chef et d'aucuns s'interrogent toujours, à juste titre d'ailleurs, sur le silence du ministère de la Défense qui n'a pas pour l'heure réagi à ses propos.