Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, a démenti les informations selon lesquelles le secteur de l'éducation nationale ne compte plus recruter les diplômés de l'université algérienne. Des informations qui ont mis le feu aux poudres dans de nombreuses universités et centres universitaires où les étudiants ont observé des mouvements de grève pour protester contre cette mesure. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, a démenti les informations selon lesquelles le secteur de l'éducation nationale ne compte plus recruter les diplômés de l'université algérienne. Des informations qui ont mis le feu aux poudres dans de nombreuses universités et centres universitaires où les étudiants ont observé des mouvements de grève pour protester contre cette mesure. J'ai « discuté avec la ministre de l'Education nationale, et elle a totalement démenti l'existence de cette mesure » a indiqué hier le ministre de l'Enseignement supérieur ajoutant qu'il a « rencontré de organisations estudiantines pour leur expliquer la situation ». L'université a connu ces derniers jours une grande effervescence et des grèves ont été initiées ça et là pour amener la ministre de l'Education nationale a revoir sa copie. Selon les organisations estudiantines Nouria Benghebrit aurait déclaré que « nous n'allons plus recruter des diplômés de l'université algérienne dans l'enseignement, mais nous allons nous suffire uniquement des diplômés des écoles normales supérieures (ENS) ». Des déclarations infondées puisque Nouria Benghebrit a indiqué que « ses propos ont été mal interprétés». Et c'est ce qu'elle a dit aussi de vive voix au ministre de l'Enseignement supérieur. Ce dernier, qui était l'invité du forum du journal El Moudjahid, a donc tenu à rassurer la communauté estudiantine. « D'ailleurs il est impossible que cette mesure soit vraie pour la simple raison que le secteur de l'Education nationale a un besoin annuel qui varie entre 23.000 et 24.000 enseignants. Or les diplômés des ENS ne dépassent guère la barre des 3.000 personnes chaque année» dira, en effet, Mohamed Mebarki. Le ministre a aussi voulu mettre un terme aux supputations, nombreuses il faut le dire, concernant le LMD, notamment s'agissant de l'épineuse question de la reconnaissance de ce diplôme par la direction générale de la Fonction publique. Car très nombreux sont les licenciés du système LMD qui croient dur comme fer que leur diplôme n'a pas, aux yeux de la Fonction publique, la même valeur que la licence du système classique et n'est donc pas classé à la même catégorie. « Une licence c'est une licence et les diplômés ont les mêmes droits » a martelé le ministre ajoutant que « dans la grille de la Fonction publique il y a la licence tout simplement ». Sur une autre question, tout aussi recurrente, celle relative aux mauvais classements attribués par de nombreux instituts organismes et aux universités algériennes, Mohamed Mebarki a tenu a dire que « ces organismes ne sont pas issus de l'Onu, ou de l'Unesco.... On ne connaît pas leurs critères ». Et d'ajouter que « ces histoires de classements sont souvent biaisées ». Il donnera l'exemple d'un récent classement des universités arabes dans lequel les universités algériennes ne figurent pas. « Les universités algériennes n'ont tout simplement pas participé au concours » dira le ministre reconnaissant cependant que beaucoup reste à faire en matière de qualité de l'enseignement et de la recherche scientifique. Dans ce même contexte il a reproché aux universités algériennes de ne pas disposer de sites Internet à la hauteur des exigences. Il a aussi révélé que seulement cinq revues de recherche scientifique font des publications périodiques révélant, au passage, l'existence d'un projet de création de 60 revues. Sur l'ouverture des universités privés Mohamed Mebarki a indiqué que « nous n'avons bloqué personne car tout ceux qui répondent aux critères énoncés par la loi promulguée en 2008 et les conditions du cahier de charges sont les bienvenus ». Il a de même révélé que deux demandes ont été déposées durant l'année en cours. J'ai « discuté avec la ministre de l'Education nationale, et elle a totalement démenti l'existence de cette mesure » a indiqué hier le ministre de l'Enseignement supérieur ajoutant qu'il a « rencontré de organisations estudiantines pour leur expliquer la situation ». L'université a connu ces derniers jours une grande effervescence et des grèves ont été initiées ça et là pour amener la ministre de l'Education nationale a revoir sa copie. Selon les organisations estudiantines Nouria Benghebrit aurait déclaré que « nous n'allons plus recruter des diplômés de l'université algérienne dans l'enseignement, mais nous allons nous suffire uniquement des diplômés des écoles normales supérieures (ENS) ». Des déclarations infondées puisque Nouria Benghebrit a indiqué que « ses propos ont été mal interprétés». Et c'est ce qu'elle a dit aussi de vive voix au ministre de l'Enseignement supérieur. Ce dernier, qui était l'invité du forum du journal El Moudjahid, a donc tenu à rassurer la communauté estudiantine. « D'ailleurs il est impossible que cette mesure soit vraie pour la simple raison que le secteur de l'Education nationale a un besoin annuel qui varie entre 23.000 et 24.000 enseignants. Or les diplômés des ENS ne dépassent guère la barre des 3.000 personnes chaque année» dira, en effet, Mohamed Mebarki. Le ministre a aussi voulu mettre un terme aux supputations, nombreuses il faut le dire, concernant le LMD, notamment s'agissant de l'épineuse question de la reconnaissance de ce diplôme par la direction générale de la Fonction publique. Car très nombreux sont les licenciés du système LMD qui croient dur comme fer que leur diplôme n'a pas, aux yeux de la Fonction publique, la même valeur que la licence du système classique et n'est donc pas classé à la même catégorie. « Une licence c'est une licence et les diplômés ont les mêmes droits » a martelé le ministre ajoutant que « dans la grille de la Fonction publique il y a la licence tout simplement ». Sur une autre question, tout aussi recurrente, celle relative aux mauvais classements attribués par de nombreux instituts organismes et aux universités algériennes, Mohamed Mebarki a tenu a dire que « ces organismes ne sont pas issus de l'Onu, ou de l'Unesco.... On ne connaît pas leurs critères ». Et d'ajouter que « ces histoires de classements sont souvent biaisées ». Il donnera l'exemple d'un récent classement des universités arabes dans lequel les universités algériennes ne figurent pas. « Les universités algériennes n'ont tout simplement pas participé au concours » dira le ministre reconnaissant cependant que beaucoup reste à faire en matière de qualité de l'enseignement et de la recherche scientifique. Dans ce même contexte il a reproché aux universités algériennes de ne pas disposer de sites Internet à la hauteur des exigences. Il a aussi révélé que seulement cinq revues de recherche scientifique font des publications périodiques révélant, au passage, l'existence d'un projet de création de 60 revues. Sur l'ouverture des universités privés Mohamed Mebarki a indiqué que « nous n'avons bloqué personne car tout ceux qui répondent aux critères énoncés par la loi promulguée en 2008 et les conditions du cahier de charges sont les bienvenus ». Il a de même révélé que deux demandes ont été déposées durant l'année en cours.