La vidéo qui a fait le buzz sur Internet, principalement sur les réseaux sociaux algériens, vient de faire réagir le ministre de la Justice. Et pour cause cette vidéo choquante où l'on voit un adulte expliquer à un enfant de quatre ou cinq ans comment devenir un « homme ». La vidéo qui a fait le buzz sur Internet, principalement sur les réseaux sociaux algériens, vient de faire réagir le ministre de la Justice. Et pour cause cette vidéo choquante où l'on voit un adulte expliquer à un enfant de quatre ou cinq ans comment devenir un « homme ». Cet individu qui semble être un parent proche (son père, selon le journal El Bilad qui a diffusé la vidéo sur son site, un cousin d'après la chaîne Ennahar) provoque délibérément le garçon avec un couteau en lui demandant s'il « est une femme ?». Apeuré, lui aussi armé d'un couteau, le garçon hésite puis finit par conclure qu'il est un homme. « Fier et heureux », rajoute l'adulte. Citée par le site d'information TSAAlgérie, une source du ministère de la Justice qui qualifie cet acte « d'horrible et d'inacceptable » annonce qu'aussitôt le coupable identifié la justice appliquera la loi en vigueur. Si le coupable est le père ou la mère de l'enfant, il risque une peine de prison allant de 2 mois à une année et une amende entre 25.000 DA et 100.000 DA, selon l'article 330 du code pénal, note la même source. Dans le cas où le coupable est une tierce personne, il sera passible d'une peine d'emprisonnement allant de 1 à 5 ans et d'une amende allant de 500 à 5.000 DA, ajoute notre source. Pour faire face à ce genre de violence qui gangrène malheureusement notre société Le ministère de la Justice a annoncé, lundi 1er décembre, l'ouverture d'une enquête. L'enquête vise à identifier l'auteur de l'enregistrement et les personnes présentes au moment des faits. Des peines sont prévues dans le code pénal algérien dans le cas de maltraitance d'un enfant par ses parents ou par une tierce personne. Le gouvernement semble prendre au sérieux ce genre de violence qui malheureusement gangrène différents secteurs de la société. C'est dans le cadre de ces efforts que la campagne de sensibilisation contre la violence, baptisée "Lahna Binatna" (La paix entre nous), a été lancée le 6 novembre depuis Ouargla par le ministère de la Communication, et qui a été reçue avec un engouement positif de la part des internautes. Sous le slogan «Agissons sans violence », la campagne vise à "promouvoir un comportement non violent au sein de la société" à travers des actions de sensibilisation répercutées à travers différents canaux porteurs comme les médias audiovisuels, les réseaux sociaux et l'affichage public, selon l'agence APS. La campagne comporte notamment des spots vidéo diffusés sur les chaînes de télévision. La sensibilisation concerne la violence conjugale, la violence routière et la violence urbaine. « Chacun de ces films se situe quelques secondes seulement après l'acte fatal », invitant l'auteur de cet acte à revenir en arrière pour éviter ses « conséquences dramatiques », indique le ministère de la Communication. Des problèmes sociaux que le gouvernement veut attaquer de front avec le lancement, au début du mois, de la campagne médiatique « Lahna Binatna » pour sensibiliser la population aux violences conjugale, routière et urbaine. Si cette campagne a eu un effet positif et mobilisé plusieurs personnalités publiques, cette dernière vidéo vient nous rappeler que l'éradication des comportements violents passe avant tout par l'éducation que les parents doivent donner à leurs enfants. Cet individu qui semble être un parent proche (son père, selon le journal El Bilad qui a diffusé la vidéo sur son site, un cousin d'après la chaîne Ennahar) provoque délibérément le garçon avec un couteau en lui demandant s'il « est une femme ?». Apeuré, lui aussi armé d'un couteau, le garçon hésite puis finit par conclure qu'il est un homme. « Fier et heureux », rajoute l'adulte. Citée par le site d'information TSAAlgérie, une source du ministère de la Justice qui qualifie cet acte « d'horrible et d'inacceptable » annonce qu'aussitôt le coupable identifié la justice appliquera la loi en vigueur. Si le coupable est le père ou la mère de l'enfant, il risque une peine de prison allant de 2 mois à une année et une amende entre 25.000 DA et 100.000 DA, selon l'article 330 du code pénal, note la même source. Dans le cas où le coupable est une tierce personne, il sera passible d'une peine d'emprisonnement allant de 1 à 5 ans et d'une amende allant de 500 à 5.000 DA, ajoute notre source. Pour faire face à ce genre de violence qui gangrène malheureusement notre société Le ministère de la Justice a annoncé, lundi 1er décembre, l'ouverture d'une enquête. L'enquête vise à identifier l'auteur de l'enregistrement et les personnes présentes au moment des faits. Des peines sont prévues dans le code pénal algérien dans le cas de maltraitance d'un enfant par ses parents ou par une tierce personne. Le gouvernement semble prendre au sérieux ce genre de violence qui malheureusement gangrène différents secteurs de la société. C'est dans le cadre de ces efforts que la campagne de sensibilisation contre la violence, baptisée "Lahna Binatna" (La paix entre nous), a été lancée le 6 novembre depuis Ouargla par le ministère de la Communication, et qui a été reçue avec un engouement positif de la part des internautes. Sous le slogan «Agissons sans violence », la campagne vise à "promouvoir un comportement non violent au sein de la société" à travers des actions de sensibilisation répercutées à travers différents canaux porteurs comme les médias audiovisuels, les réseaux sociaux et l'affichage public, selon l'agence APS. La campagne comporte notamment des spots vidéo diffusés sur les chaînes de télévision. La sensibilisation concerne la violence conjugale, la violence routière et la violence urbaine. « Chacun de ces films se situe quelques secondes seulement après l'acte fatal », invitant l'auteur de cet acte à revenir en arrière pour éviter ses « conséquences dramatiques », indique le ministère de la Communication. Des problèmes sociaux que le gouvernement veut attaquer de front avec le lancement, au début du mois, de la campagne médiatique « Lahna Binatna » pour sensibiliser la population aux violences conjugale, routière et urbaine. Si cette campagne a eu un effet positif et mobilisé plusieurs personnalités publiques, cette dernière vidéo vient nous rappeler que l'éradication des comportements violents passe avant tout par l'éducation que les parents doivent donner à leurs enfants.