La Maison-Blanche n'est toujours pas favorable à une zone d'exclusion aérienne entre la Syrie et la Turquie, défendue avec force par Ankara, a indiqué, lundi, le porte-parole de l'exécutif américain. La Maison-Blanche n'est toujours pas favorable à une zone d'exclusion aérienne entre la Syrie et la Turquie, défendue avec force par Ankara, a indiqué, lundi, le porte-parole de l'exécutif américain. Cette proposition n'est pas une bonne solution "à ce stade", a déclaré Josh Earnest, porte-parole de l'exécutif américain, en réponse à des articles dans la presse américaine évoquant une évolution de la position américaine sur ce point, à l'issue d'un voyage du vice-président Joe Biden en Turquie. La Turquie a posé comme condition à son entrée dans la coalition contre l'EI la création d'une zone-tampon et d'une zone d'interdiction aérienne le long de sa frontière avec la Syrie. La Turquie soutient depuis longtemps cette idée de zone tampon pour y accueillir notamment les réfugiés poussés à fuir par les combats entre régime syrien de Bachar al- Assad, les rebelles et les jihadistes de l'Etat islamique Ankara considère insuffisants les raids aériens de la coalition et juge que la menace jihadiste ne sera écartée qu'avec la chute du président Bachar al-Assad, sa bête noire . Mais Ankara n'a pas réussi à ce jour à convaincre ses alliés de l'Otan. Contrairement aux Turcs, les Américains restent focalisés sur la lutte antijihadiste. "Nous sommes d'accord avec les Turcs, il faudra une transition politique sans Assad au bout du compte", a insisté à Istanbul le viceprésident américain Joe Biden, "mais pour le moment, notre priorité absolue en Irak et en Syrie reste la défaite de l'EI". Contrairement aux Etats-Unis, la Turquie refuse de fournir une aide militaire aux forces kurdes qui défendent la ville syrienne de Kobané assiégée par les jihadistes. Sous pression de ses alliés, elle s'est contentée d'autoriser le passage vers Kobané, via son territoire, de combattants peshmergas kurdes venus d'Irak. Cette proposition n'est pas une bonne solution "à ce stade", a déclaré Josh Earnest, porte-parole de l'exécutif américain, en réponse à des articles dans la presse américaine évoquant une évolution de la position américaine sur ce point, à l'issue d'un voyage du vice-président Joe Biden en Turquie. La Turquie a posé comme condition à son entrée dans la coalition contre l'EI la création d'une zone-tampon et d'une zone d'interdiction aérienne le long de sa frontière avec la Syrie. La Turquie soutient depuis longtemps cette idée de zone tampon pour y accueillir notamment les réfugiés poussés à fuir par les combats entre régime syrien de Bachar al- Assad, les rebelles et les jihadistes de l'Etat islamique Ankara considère insuffisants les raids aériens de la coalition et juge que la menace jihadiste ne sera écartée qu'avec la chute du président Bachar al-Assad, sa bête noire . Mais Ankara n'a pas réussi à ce jour à convaincre ses alliés de l'Otan. Contrairement aux Turcs, les Américains restent focalisés sur la lutte antijihadiste. "Nous sommes d'accord avec les Turcs, il faudra une transition politique sans Assad au bout du compte", a insisté à Istanbul le viceprésident américain Joe Biden, "mais pour le moment, notre priorité absolue en Irak et en Syrie reste la défaite de l'EI". Contrairement aux Etats-Unis, la Turquie refuse de fournir une aide militaire aux forces kurdes qui défendent la ville syrienne de Kobané assiégée par les jihadistes. Sous pression de ses alliés, elle s'est contentée d'autoriser le passage vers Kobané, via son territoire, de combattants peshmergas kurdes venus d'Irak.