Le cinquième Festival international du cinéma d'Alger (Fica), dédié au cinéma engagé, s'est ouvert vendredi dernier à la salle El Mougar, avec un documentaire intitulé « Les enfants des nuages, la dernières colonie » d'Alvaro Longoria. Le cinquième Festival international du cinéma d'Alger (Fica), dédié au cinéma engagé, s'est ouvert vendredi dernier à la salle El Mougar, avec un documentaire intitulé « Les enfants des nuages, la dernières colonie » d'Alvaro Longoria. Celui qui raconte une histoire d'hommes et de peuple, qui témoigne de combats menés, pour faire aboutir un engagement au service du bien-être de l'humanité. Ce film documentaire examine la responsabilité des puissances occidentales, notamment les Etats-Unis et la France, ainsi que leurs stratégies basées sur le principe de la realpolitik, appliquées au Sahara occidental, la dernière colonie africaine, selon l'ONU. Le film est un voyage très personnel de Javier Bardem qui guide le spectateur sur le chemin sinueux de la diplomatie mondiale et dévoile la réalité d'un peuple abandonné à son sort. L'acteur oscarisé pour No Country for Old Men des frères Coen) s'efface) humblement pour donner la parole aux militants de la cause. Un voyage au coeur de la question sahraouie, au coeur du dernier pays africain encore colonisé. Réalisé par Alvaro Langoria, La Dernière Colonie a reçu le Goya du meilleur film documentaire (2013) après être passé par Berlin, Toronto et San Sebastia. En présence d'un beau monde (cinéastes, réalisateurs, acteurs et cinéphiles), cette cérémonie d'ouverture, a été marquée aussi par l'hommage rendu à Stevan Labudovic,, photographe et caméraman Photographe personnel du président Tito de l'ex- Yougoslavie. Il s'est engagé pour la cause algérienne et a exercé son métier durant la guerre de Libération nationale. Né en 1926 en Yougoslavie. Entré en Algérie en 1959, à travers la Tunisie Labudovic a tout de suite placé son objectif au coeur du combat. Il a exercé dans la région des Aurès où il s'est lié d'amitié avec les moudjahidine de la région. Artiste engagé au sens plein du terme, il était membre de l'Organisation civile du FLN (OCFLN).Les Archives nationales disposent aujourd'hui de 27 films et de 274 photographies qui représentent la contribution de Labudovic à la révolution. Quelques unes de ses photographies ont été exposées en 2007(au Musée d'art moderne et contemporain d'Alger (MAMA Stevan Labudovic a été honoré par l'Etat algérien et a reçu la médaille du Mérite national. Il est aujourd'hui retraité de l'arme national algérien. L'engagement se déploiera encore une fois sous ses différentes formes à Alger, lors de la cinquième édition du Festival international d'Alger (Fica), dédié au film engagé, prévue du 12 au 18 décembre 2014. Comme à l'accoutumée, cette année encore, le festival propose une compétition dans deux catégories. La première est celle de la fiction présidée par Djamel Bendeddouche et la seconde est celle du documentaire, présidée par le réalisateur Bega Mohamed Cherif. Seize films seront projetés dans le cadre de cette édition (8 fictions et 8 documentaires), en hommage à la femme. Cette fois-ci, les travaux cinématographiques seront liés directement ou indirectement à la fois. Soit par la réalisation, soit à cause de leurs thèmes, concernent le monde des femmes. Concernant les productions algériennes (ou coproduites par l'Algérie), elles seront au nombre de quatre, soit le quart de la programmation, notamment «Enemy way» de Rachid Bouchareb, «Ouyoune El Haramia» de Nejwa Nejjar (une avant-première algérienne), «Loubia Hamra» de Narimane Mari, et «H'na Barra» de Bahia Bencheikh El Fegoun et Meriem Achour Bouakkaz. Au lendemain de chaque projection, un débat sera organisé, à partir de 10h toujours à la salle El Mouggar, en présence du réalisateur. Cette édition verra, en outre, l'organisation de conférences qui s'articuleront autour du côté académique. Universitaires et spécialistes du cinéma se succéderont pour débattre de la pratique cinématographique, au sens académique, qui a pour thème entre autre «l'Histoire et la mémoire au service Celui qui raconte une histoire d'hommes et de peuple, qui témoigne de combats menés, pour faire aboutir un engagement au service du bien-être de l'humanité. Ce film documentaire examine la responsabilité des puissances occidentales, notamment les Etats-Unis et la France, ainsi que leurs stratégies basées sur le principe de la realpolitik, appliquées au Sahara occidental, la dernière colonie africaine, selon l'ONU. Le film est un voyage très personnel de Javier Bardem qui guide le spectateur sur le chemin sinueux de la diplomatie mondiale et dévoile la réalité d'un peuple abandonné à son sort. L'acteur oscarisé pour No Country for Old Men des frères Coen) s'efface) humblement pour donner la parole aux militants de la cause. Un voyage au coeur de la question sahraouie, au coeur du dernier pays africain encore colonisé. Réalisé par Alvaro Langoria, La Dernière Colonie a reçu le Goya du meilleur film documentaire (2013) après être passé par Berlin, Toronto et San Sebastia. En présence d'un beau monde (cinéastes, réalisateurs, acteurs et cinéphiles), cette cérémonie d'ouverture, a été marquée aussi par l'hommage rendu à Stevan Labudovic,, photographe et caméraman Photographe personnel du président Tito de l'ex- Yougoslavie. Il s'est engagé pour la cause algérienne et a exercé son métier durant la guerre de Libération nationale. Né en 1926 en Yougoslavie. Entré en Algérie en 1959, à travers la Tunisie Labudovic a tout de suite placé son objectif au coeur du combat. Il a exercé dans la région des Aurès où il s'est lié d'amitié avec les moudjahidine de la région. Artiste engagé au sens plein du terme, il était membre de l'Organisation civile du FLN (OCFLN).Les Archives nationales disposent aujourd'hui de 27 films et de 274 photographies qui représentent la contribution de Labudovic à la révolution. Quelques unes de ses photographies ont été exposées en 2007(au Musée d'art moderne et contemporain d'Alger (MAMA Stevan Labudovic a été honoré par l'Etat algérien et a reçu la médaille du Mérite national. Il est aujourd'hui retraité de l'arme national algérien. L'engagement se déploiera encore une fois sous ses différentes formes à Alger, lors de la cinquième édition du Festival international d'Alger (Fica), dédié au film engagé, prévue du 12 au 18 décembre 2014. Comme à l'accoutumée, cette année encore, le festival propose une compétition dans deux catégories. La première est celle de la fiction présidée par Djamel Bendeddouche et la seconde est celle du documentaire, présidée par le réalisateur Bega Mohamed Cherif. Seize films seront projetés dans le cadre de cette édition (8 fictions et 8 documentaires), en hommage à la femme. Cette fois-ci, les travaux cinématographiques seront liés directement ou indirectement à la fois. Soit par la réalisation, soit à cause de leurs thèmes, concernent le monde des femmes. Concernant les productions algériennes (ou coproduites par l'Algérie), elles seront au nombre de quatre, soit le quart de la programmation, notamment «Enemy way» de Rachid Bouchareb, «Ouyoune El Haramia» de Nejwa Nejjar (une avant-première algérienne), «Loubia Hamra» de Narimane Mari, et «H'na Barra» de Bahia Bencheikh El Fegoun et Meriem Achour Bouakkaz. Au lendemain de chaque projection, un débat sera organisé, à partir de 10h toujours à la salle El Mouggar, en présence du réalisateur. Cette édition verra, en outre, l'organisation de conférences qui s'articuleront autour du côté académique. Universitaires et spécialistes du cinéma se succéderont pour débattre de la pratique cinématographique, au sens académique, qui a pour thème entre autre «l'Histoire et la mémoire au service