Les fondamentaux du marché pétrolier, notamment l'offre et la demande, ne justifient pas l'effondrement actuel des cours, a déclaré dimanche le secrétaire général de l'Opep, évoquant un rôle probable de "la spéculation". Les fondamentaux du marché pétrolier, notamment l'offre et la demande, ne justifient pas l'effondrement actuel des cours, a déclaré dimanche le secrétaire général de l'Opep, évoquant un rôle probable de "la spéculation". "Nous voulons connaître les raisons réelles qui ont conduit à un telle chute des cours du brut", a déclaré Abdallah al- Badri à des journalistes à Dubaï. "L'offre et la demande ont connu une hausse lègère qui n'explique pas cet effondrement de 50% des prix depuis la mi-juin", a-t-il ajouté. Si cette chute se poursuit, cela signifiera que "la spéculation contribue fortement à pousser les prix à la baisse", a-t-il dit, en rappelant que le plafond de "production de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) n'a pas changé depuis 10 ans, (resté) à quelque 30 millions de barils (mbj)". En revanche, a souligné le responsable, les pays producteurs non membres de l'Opep ont augmenté de quelque six mbj supplémentaires leur offre sur le marché, contribuant ainsi à la chute des cours. M. Badri s'exprimait en marge d'une conférence intitulée "Arab Strategy Forum". Assommés par une surabondance de l'offre mondiale en or noir face à des perspectives de demande peu vigoureuses, les prix du brut coté à New York, le WTI, ont encore baissé vendredi à des niveaux plus vus depuis cinq ans et demi, sous les 58 dollars. Le baril a perdu près de la moitié (46 %) de sa valeur depuis son dernier pic de la mi-juin, selon les experts. En conséquence, les Bourses des monarchies pétrolières du Golfe poursuivaient dimanche leur plongeon, fortement plombées par l'effondrement des cours du brut, dont les pouvoirs publics tirent jusqu'à 90 % de leurs revenus. "Nous voulons connaître les raisons réelles qui ont conduit à un telle chute des cours du brut", a déclaré Abdallah al- Badri à des journalistes à Dubaï. "L'offre et la demande ont connu une hausse lègère qui n'explique pas cet effondrement de 50% des prix depuis la mi-juin", a-t-il ajouté. Si cette chute se poursuit, cela signifiera que "la spéculation contribue fortement à pousser les prix à la baisse", a-t-il dit, en rappelant que le plafond de "production de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) n'a pas changé depuis 10 ans, (resté) à quelque 30 millions de barils (mbj)". En revanche, a souligné le responsable, les pays producteurs non membres de l'Opep ont augmenté de quelque six mbj supplémentaires leur offre sur le marché, contribuant ainsi à la chute des cours. M. Badri s'exprimait en marge d'une conférence intitulée "Arab Strategy Forum". Assommés par une surabondance de l'offre mondiale en or noir face à des perspectives de demande peu vigoureuses, les prix du brut coté à New York, le WTI, ont encore baissé vendredi à des niveaux plus vus depuis cinq ans et demi, sous les 58 dollars. Le baril a perdu près de la moitié (46 %) de sa valeur depuis son dernier pic de la mi-juin, selon les experts. En conséquence, les Bourses des monarchies pétrolières du Golfe poursuivaient dimanche leur plongeon, fortement plombées par l'effondrement des cours du brut, dont les pouvoirs publics tirent jusqu'à 90 % de leurs revenus.