Le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, joint sa voix à celles d'autres officiels, spécialistes et observateurs, qui ont mis en garde contre la poursuite de la dégringolade du prix du baril de pétrole et ses répercussions négatives sur l'économie nationale. Le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, joint sa voix à celles d'autres officiels, spécialistes et observateurs, qui ont mis en garde contre la poursuite de la dégringolade du prix du baril de pétrole et ses répercussions négatives sur l'économie nationale. Mohamed Laksaci, qui présentait hier devant les députés de l'APN le rapport de conjoncture de l'économie nationale durant le premier semestre de l'année 2014,a notamment évoqué le recul des réserves de changes durant le premier semestre de l'année en cours puisque elles sont passées à 193,269 milliards de dollars alors qu'elles étaient de l'ordre de 194 milliards de dollars à la fin de l'année 2013. Mais malgré cette tendance baissière les réserves de changes disponibles permettent à l'Algérie de faire face au choc sur la balance de paiement extérieur à court terme cela sachant que la dette extérieure de 3,719 milliards de dollars au premier semestre de l'année en cours contre 3, 396 milliards de dollars à la fin de l'année 2013, atteste de la bonne situation financière extérieure du pays. Cependant, pour le gouverneur de la Banque d'Algérie, « cette capacité à faire face aux chocs peut aller s'amenuisant rapidement si les prix du pétrole restent bas durant une longue période ». L'orateur n'a pas précisé la durée, mais il a indiqué auparavant que les réserves de changes sont suffisantes pour couvrir les besoins de 35 mois, soit un peu moins de trois années. Laksaci reconnaît en outre la baisse de la valeur du dinar par rapport à l'euro. Cette baisse de 4, 32 % durant le premier semestre de l'année 2014 est « minime » comparativement à d'autres monnaies de pays émergents. Par ailleurs Mohamed Laksaci a fait état aussi du recul des recettes du Fonds de régulation des recettes (FRR). En effet le montant global du FRR est passé de 5238, 80 milliards de dinars à la fin de l'année 2013, à 4773,51 milliards de dinars à la fin du mois de juin passé. Cette baisse s'est accompagnée de la hausse des dépenses d'équipements au premier semestre 2014 comparativement à la même période en 2013. Les crédits bancaires à l'économie nationale ont aussi connus une hausse puisque 5.760 milliards de dinars ont été octroyés durant le premier semestre 2014 contre 5.156,30 milliards de dinars à la fin de décembre 2013. Le secteur privé, avec 51,44 %, bénéficie de la plus grande part de ces crédits bancaires. S'agissant de l'inflation, Laksaci a reconnu la poursuite de la baisse durant le premier semestre de l'année 2014 . Cette baisse du taux de l'inflation a commencé au mois de février de l'année 2013 après avoir atteint le pus haut pic en 2012. Ainsi l'indice des prix à la consommation est passée de 1,98 % au mois de mars 2014 à 1,51 % au mois de juin alors qu'il était de 3,26% en décembre 2013. De plus le taux annuel de l'inflation (en dehors des produits alimentaires frais) a été de 1,74 % en juin 2014 contre 3,03 % en décembre 2013. Pour préserver la stabilité monétaire la Banque d'Algérie, dira Mohamed Laksaci, « absorbe de façon efficace le surplus de liquidités dans le marché ce qui contribue à juguler l'inflation... » Mohamed Laksaci, qui présentait hier devant les députés de l'APN le rapport de conjoncture de l'économie nationale durant le premier semestre de l'année 2014,a notamment évoqué le recul des réserves de changes durant le premier semestre de l'année en cours puisque elles sont passées à 193,269 milliards de dollars alors qu'elles étaient de l'ordre de 194 milliards de dollars à la fin de l'année 2013. Mais malgré cette tendance baissière les réserves de changes disponibles permettent à l'Algérie de faire face au choc sur la balance de paiement extérieur à court terme cela sachant que la dette extérieure de 3,719 milliards de dollars au premier semestre de l'année en cours contre 3, 396 milliards de dollars à la fin de l'année 2013, atteste de la bonne situation financière extérieure du pays. Cependant, pour le gouverneur de la Banque d'Algérie, « cette capacité à faire face aux chocs peut aller s'amenuisant rapidement si les prix du pétrole restent bas durant une longue période ». L'orateur n'a pas précisé la durée, mais il a indiqué auparavant que les réserves de changes sont suffisantes pour couvrir les besoins de 35 mois, soit un peu moins de trois années. Laksaci reconnaît en outre la baisse de la valeur du dinar par rapport à l'euro. Cette baisse de 4, 32 % durant le premier semestre de l'année 2014 est « minime » comparativement à d'autres monnaies de pays émergents. Par ailleurs Mohamed Laksaci a fait état aussi du recul des recettes du Fonds de régulation des recettes (FRR). En effet le montant global du FRR est passé de 5238, 80 milliards de dinars à la fin de l'année 2013, à 4773,51 milliards de dinars à la fin du mois de juin passé. Cette baisse s'est accompagnée de la hausse des dépenses d'équipements au premier semestre 2014 comparativement à la même période en 2013. Les crédits bancaires à l'économie nationale ont aussi connus une hausse puisque 5.760 milliards de dinars ont été octroyés durant le premier semestre 2014 contre 5.156,30 milliards de dinars à la fin de décembre 2013. Le secteur privé, avec 51,44 %, bénéficie de la plus grande part de ces crédits bancaires. S'agissant de l'inflation, Laksaci a reconnu la poursuite de la baisse durant le premier semestre de l'année 2014 . Cette baisse du taux de l'inflation a commencé au mois de février de l'année 2013 après avoir atteint le pus haut pic en 2012. Ainsi l'indice des prix à la consommation est passée de 1,98 % au mois de mars 2014 à 1,51 % au mois de juin alors qu'il était de 3,26% en décembre 2013. De plus le taux annuel de l'inflation (en dehors des produits alimentaires frais) a été de 1,74 % en juin 2014 contre 3,03 % en décembre 2013. Pour préserver la stabilité monétaire la Banque d'Algérie, dira Mohamed Laksaci, « absorbe de façon efficace le surplus de liquidités dans le marché ce qui contribue à juguler l'inflation... »