Des notes manuscrites de la plaidoirie de l'avocat de Klaus Barbie, Me Jacques Vergès, décédé en août 2013, ont été vendues aux enchères 15.130 euros frais compris vendredi à l'Hôtel Drouot. Des notes manuscrites de la plaidoirie de l'avocat de Klaus Barbie, Me Jacques Vergès, décédé en août 2013, ont été vendues aux enchères 15.130 euros frais compris vendredi à l'Hôtel Drouot. Les 160 feuillets de ce manuscrit préparatoire à la plaidoirie de l'avocat au procès historique de l'ancien chef de la Gestapo de Lyon étaient estimés entre 5.000 et 10.000 euros. Ces documents devaient passer sour le marteau le 23 juin à Drouot, mais le barreau de Paris avait obtenu leur retrait de la vente. "Toutes les archives de Jacques Vergès sont couvertes par le secret de l'instruction et le procès Barbie concerne un crime contre l'humanité imprescriptible. Rien ne doit sortir sur le marché, rien ne doit être rendu public", avait alors fait valoir Me Emmanuel Pierrat, membre du conseil de l'ordre et conservateur du musée du barreau. Ces documents étaient proposés par une vendeuse, qui a travaillé il y a trente ans au cabinet de Jacques Vergès. Meubles, objets, oeuvres d'art, souvenirs et la bibliothèque de l'avocat ont fait l'objet d'une vente à Drouot en janvier dernier. "Le barreau de Paris a, lui, récupéré les archives professionnelles de Jacques Vergès en août dernier", a précisé Emmanuel Pierrat. Les 160 feuillets de ce manuscrit préparatoire à la plaidoirie de l'avocat au procès historique de l'ancien chef de la Gestapo de Lyon étaient estimés entre 5.000 et 10.000 euros. Ces documents devaient passer sour le marteau le 23 juin à Drouot, mais le barreau de Paris avait obtenu leur retrait de la vente. "Toutes les archives de Jacques Vergès sont couvertes par le secret de l'instruction et le procès Barbie concerne un crime contre l'humanité imprescriptible. Rien ne doit sortir sur le marché, rien ne doit être rendu public", avait alors fait valoir Me Emmanuel Pierrat, membre du conseil de l'ordre et conservateur du musée du barreau. Ces documents étaient proposés par une vendeuse, qui a travaillé il y a trente ans au cabinet de Jacques Vergès. Meubles, objets, oeuvres d'art, souvenirs et la bibliothèque de l'avocat ont fait l'objet d'une vente à Drouot en janvier dernier. "Le barreau de Paris a, lui, récupéré les archives professionnelles de Jacques Vergès en août dernier", a précisé Emmanuel Pierrat.