Il fut, à la fois, pédagogue, linguiste, sociologue et historien-archéologue, Amar-Saïd Boulifa, est revenu pour 2 jours (20 et 21 du mois en cours) parmi les siens à travers un colloque qui lui est consacré à la bibliothèque communale de Larbâa-Nath-Irathen. Il fut, à la fois, pédagogue, linguiste, sociologue et historien-archéologue, Amar-Saïd Boulifa, est revenu pour 2 jours (20 et 21 du mois en cours) parmi les siens à travers un colloque qui lui est consacré à la bibliothèque communale de Larbâa-Nath-Irathen. Cette manifestation, organisée par l'Entreprise d'organisation des manifestations culturelles, économiques et scientifiques (Emev), a vu la participation de plusieurs personnalités, qui ont donné un cachet particulier à l'évènement pour mettre en exergue les valeurs d'un homme, dont la reconnaissance demeure insuffisante par rapport à tout ce qu'il a fait et donné à la culture de son pays. En effet, ladite entreprise, créée en 2011, a, à son actif, plusieurs manifestations culturelles, scientifiques et économiques. Et éventuellement, son nom est associé à de nombreux hommages rendus à plusieurs intellectuels Aussi, elle est à l'origine de nombreuses rencontres et cafés littéraires, comme celui intitulé « De Fort National à Larbâa-Nath-Irathen ». Pour revisiter la vie et l'oeuvre de cet intellectuel au long cours ayant produit pas moins d'une douzaine de livres et écrits savants, dont Le Djurdjura à travers l'histoire (depuis l'antiquité jusqu'à 1830), Alger, Birangu, 1925, une armada d' enseignants universitaires et chercheurs, à savoir Abdenour Abdeslam, Idir Ahmed Zaïd, Malik Ahmed Zaïd, Saïd Chemakh, Kamel Stiti, Hamid Bilak, Omar Kerdja et Rachid Oulebsir, ont ressuscité ce grand hommes aux multiples facettes à travers des communications. Aujourd'hui, il est coutumier d'entendre parler du devoir de mémoire tant le souci du passé occupe une place importante dans la société. D'ailleurs, les intellectuels n'hésitent pas à le qualifier de « notion incontournable du discours politique et intellectuel ». Boulifa, de son vrai nom, Amar U Saïd Boulifa, homme de lettres et élève de Belkacem Ben Sedira, est considéré comme le « précurseur de la cause identitaire ». Né en 1861 à Adeni (Larbaâ-Nath- Irathen), orphelin très jeune, son oncle le fait scolariser à Tamazirt, la toute première école ouverte en Kabylie en 1875, où il obtient un certificat d'aptitude aux travaux manuels. Il figure parmi les premiers à fréquenter la section indigène de l'école normale de Bouzareah. A 19 ans il occupe le poste d'instituteur dans la plaine de la Mitidja dominée par les grandes fermes coloniales. En effet, instituteur « indigène » sorti de l'école publique de la France coloniale il ne tarde pas à se distinguer en raison de ses engagements sur les fronts pédagogiques, politiques et identitaires. Homme d'engagements et de convictions il a oeuvré de manière pacifique et sans relâche pour l'évolution des Algériens écrasés par le régime colonial et, après l'indépendance de l'Algérie il a continué de défendre les idées qui l'ont porté sa vie durant. Il s'est éteint le 8 juin 1931 à l'hôpital Mustapha- Pacha à Alger. Amar-Saïd Boulifa a laissé, derrière lui, une oeuvre d'une valeur inestimable. Malheureusement, pendant la guerre de Libération, l'ensemble de sa bibliothèque, qui, d'après les souvenirs des membres de sa famille, était considérable, et de ses documents, entreposés dans une petite maison à l'écart du village Adeni, ont été détruits dans un incendie. Sa famille a pieusement rassemblé les quelques rares papiers qui ont échappé au feu, parmi lesquels figure son testament, quelques documents administratifs relatifs à sa carrière, et un cahier de notes du voyage au Maroc. Cette manifestation, organisée par l'Entreprise d'organisation des manifestations culturelles, économiques et scientifiques (Emev), a vu la participation de plusieurs personnalités, qui ont donné un cachet particulier à l'évènement pour mettre en exergue les valeurs d'un homme, dont la reconnaissance demeure insuffisante par rapport à tout ce qu'il a fait et donné à la culture de son pays. En effet, ladite entreprise, créée en 2011, a, à son actif, plusieurs manifestations culturelles, scientifiques et économiques. Et éventuellement, son nom est associé à de nombreux hommages rendus à plusieurs intellectuels Aussi, elle est à l'origine de nombreuses rencontres et cafés littéraires, comme celui intitulé « De Fort National à Larbâa-Nath-Irathen ». Pour revisiter la vie et l'oeuvre de cet intellectuel au long cours ayant produit pas moins d'une douzaine de livres et écrits savants, dont Le Djurdjura à travers l'histoire (depuis l'antiquité jusqu'à 1830), Alger, Birangu, 1925, une armada d' enseignants universitaires et chercheurs, à savoir Abdenour Abdeslam, Idir Ahmed Zaïd, Malik Ahmed Zaïd, Saïd Chemakh, Kamel Stiti, Hamid Bilak, Omar Kerdja et Rachid Oulebsir, ont ressuscité ce grand hommes aux multiples facettes à travers des communications. Aujourd'hui, il est coutumier d'entendre parler du devoir de mémoire tant le souci du passé occupe une place importante dans la société. D'ailleurs, les intellectuels n'hésitent pas à le qualifier de « notion incontournable du discours politique et intellectuel ». Boulifa, de son vrai nom, Amar U Saïd Boulifa, homme de lettres et élève de Belkacem Ben Sedira, est considéré comme le « précurseur de la cause identitaire ». Né en 1861 à Adeni (Larbaâ-Nath- Irathen), orphelin très jeune, son oncle le fait scolariser à Tamazirt, la toute première école ouverte en Kabylie en 1875, où il obtient un certificat d'aptitude aux travaux manuels. Il figure parmi les premiers à fréquenter la section indigène de l'école normale de Bouzareah. A 19 ans il occupe le poste d'instituteur dans la plaine de la Mitidja dominée par les grandes fermes coloniales. En effet, instituteur « indigène » sorti de l'école publique de la France coloniale il ne tarde pas à se distinguer en raison de ses engagements sur les fronts pédagogiques, politiques et identitaires. Homme d'engagements et de convictions il a oeuvré de manière pacifique et sans relâche pour l'évolution des Algériens écrasés par le régime colonial et, après l'indépendance de l'Algérie il a continué de défendre les idées qui l'ont porté sa vie durant. Il s'est éteint le 8 juin 1931 à l'hôpital Mustapha- Pacha à Alger. Amar-Saïd Boulifa a laissé, derrière lui, une oeuvre d'une valeur inestimable. Malheureusement, pendant la guerre de Libération, l'ensemble de sa bibliothèque, qui, d'après les souvenirs des membres de sa famille, était considérable, et de ses documents, entreposés dans une petite maison à l'écart du village Adeni, ont été détruits dans un incendie. Sa famille a pieusement rassemblé les quelques rares papiers qui ont échappé au feu, parmi lesquels figure son testament, quelques documents administratifs relatifs à sa carrière, et un cahier de notes du voyage au Maroc.