Le 27 décembre 1978 s'est éteint le président Houari Boumediene. De son vrai nom Mohamed Ben Brahim Boukharouba, Houari Boumediene, né le 23 août 1932 à Guelma dans une famille pauvre, était un militaire promu colonel et un homme politique. Le 27 décembre 1978 s'est éteint le président Houari Boumediene. De son vrai nom Mohamed Ben Brahim Boukharouba, Houari Boumediene, né le 23 août 1932 à Guelma dans une famille pauvre, était un militaire promu colonel et un homme politique. Une fois l'indépendance acquise, il devient vice-président et ministre de la Défense du Conseil de la Révolution qui est alors présidé par Ben Bella. Ne partageant pas les orientations politiques de ce dernier, il décide le 19 juin 1965 de mener un coup d'Etat au terme duquel il devient le nouveau président de l'Algérie. Pendant plus de treize ans à la tête de l'Etat algérien, il se distingue par une approche politique pragmatique et une démarche de développement économique et sociale inédite. Il entreprit plusieurs actions en vue d'un développement harmonieux de tout le territoire national. Le président défunt s'est concentré au début de son mandat sur les industries lourdes, dont la réalisation du complexe sidérurgique d'El Hadjar, puis les industries pétrochimiques (complexes de raffineries d'Arzew, Hassi Messaoud et Hassi R'mel) qui constituent la fierté de l'industrie algérienne depuis l'indépendance. Il entreprit aussi d'effacer les dernières traces du colonialisme français en Algérie. En 1968, il réussit à faire évacuer la dernière base militaire occupée par la France à Mers-el-Kébir (Oran). Sur le plan économique, il opte pour le modèle socialiste, il construisit sur la base de ce choix beaucoup d'usines et d'écoles, et contribua surtout, le 24 février 1971, au nom du principe de la récupération des richesses nationales, à la nationalisation des hydrocarbures, déclarant « rouge » du sang des martyrs le pétrole algérien. Cette nationalisation réussie conféra à Boumediene une grande dimension internationale. Il venait de réussir là où l'Iranien Mossadegh, qui avait tenté de nationaliser les richesses pétrolières iraniennes, avait échoué. L'année 1973 lui donne une nouvelle fois l'occasion d'affirmer son influence sur le plan international en organisant avec succès le sommet des non-alignés auquel les plus grands dirigeants du Tiers-Monde de l'époque ont assisté. Avec ce succès, l'Algérie de Boumediene devint la « Mecque » des mouvements de libération nationale et des organisations qui luttent pour un ordre mondial nouveau. Il offrit un soutien très actif aux différents mouvements de libération d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine, et c'est en véritable leader du Tiers-Monde qu'il se déplaça en 1974 à New York, pour prendre part à une réunion spéciale de l'Assemblée générale de l'Onu sur les matières premières qu'il a lui-même convoquée au nom des non-alignés, il prononça à cette occasion un discours par lequel il exposa une doctrine économique, appelant, entre autres, à l'établissement d'un nouvel ordre économique international plus juste, qui prendrait en compte les intérêts du Tiers-Monde. En 1975 il accueille le premier sommet de l'Opep par le biais duquel les membres du cartel ont pu définir une politique pétrolière concertée. Dans le sillage de cette même réunion, il parvint à sceller la paix entre l'Iran du Shah et l'Irak de Saddam Hussein. Sur le plan intérieur, il fit voter en 1976 une charte en vertu de laquelle il promulgue la constitution d'une Assemblée législative ainsi que la création du poste de président de la République. Prémonitoire, il avait déclaré qu'il fallait construire des institutions qui survivraient aux hommes. À partir de l'année 1978, les apparitions publiques du président Houari Boumédiène se font de plus en plus rares, il s'est avéré qu'il souffrait d'une maladie du sang, la maladie de Waldenström, mais il reste que très peu de choses ont été dites à propos des circonstances qui entourent sa mort, qui survint un certain jour sombre du 27 décembre 1978. Il décède à l'âge de 46 ans, après de longues semaines d'une maladie mystérieuse. Le pays est sous le choc d'autant plus que le contexte sociopolitique au Maghreb et au Proche-Orient est pour le moins électrique. Depuis, toutes sortes d'hypothèses ont été évoquées, mais jamais la vérité n'a pu être établie. A ce jour, le mystère sur sa mort demeure entier. Il alimente la polémique à laquelle prennent part des personnalités politiques qui ne sont plus soumises à l'obligation de réserve. Houari Boumediene est-il oui ou non mort de façon naturelle ? La question est de nouveau posée après la sortie de son ancien médecin et ministre, Ahmed Taleb Ibrahimi. Pour ce dernier, il ne fait aucun doute que l'ancien président d'Algérie a été victime d'un d'empoisonnement. « Personnellement, je ne crois pas que l'ancien président de la République, Houari Boumediene, est décédé de mort naturelle. Il aurait été, vraisemblablement, victime d'un empoisonnement, tout comme Yasser Arafat, d'ailleurs ». C'est ce qu'a soutenu l'ex-ministre et médecin de l'ancien président algérien Ahmed Taleb Ibrahimi au micro de l'émission Hiwar fi edakira, diffusée sur les ondes de la Chaîne I de la Radio algérienne. Mais d'après la version officielle, les médecins ont détecté une hématurie, caractérisée par des traces de sang dans les urines. Après des soins dispensés en Algérie, Boumediene a été évacué à Moscou, la capitale soviétique connue pour sa discrétion. C'est finalement quelques semaines plus tard, en décembre 1978, que Houari Boumediene s'est éteint à l'hôpital Mustapha-Pacha d'Alger d'un cancer du sang. Une fois l'indépendance acquise, il devient vice-président et ministre de la Défense du Conseil de la Révolution qui est alors présidé par Ben Bella. Ne partageant pas les orientations politiques de ce dernier, il décide le 19 juin 1965 de mener un coup d'Etat au terme duquel il devient le nouveau président de l'Algérie. Pendant plus de treize ans à la tête de l'Etat algérien, il se distingue par une approche politique pragmatique et une démarche de développement économique et sociale inédite. Il entreprit plusieurs actions en vue d'un développement harmonieux de tout le territoire national. Le président défunt s'est concentré au début de son mandat sur les industries lourdes, dont la réalisation du complexe sidérurgique d'El Hadjar, puis les industries pétrochimiques (complexes de raffineries d'Arzew, Hassi Messaoud et Hassi R'mel) qui constituent la fierté de l'industrie algérienne depuis l'indépendance. Il entreprit aussi d'effacer les dernières traces du colonialisme français en Algérie. En 1968, il réussit à faire évacuer la dernière base militaire occupée par la France à Mers-el-Kébir (Oran). Sur le plan économique, il opte pour le modèle socialiste, il construisit sur la base de ce choix beaucoup d'usines et d'écoles, et contribua surtout, le 24 février 1971, au nom du principe de la récupération des richesses nationales, à la nationalisation des hydrocarbures, déclarant « rouge » du sang des martyrs le pétrole algérien. Cette nationalisation réussie conféra à Boumediene une grande dimension internationale. Il venait de réussir là où l'Iranien Mossadegh, qui avait tenté de nationaliser les richesses pétrolières iraniennes, avait échoué. L'année 1973 lui donne une nouvelle fois l'occasion d'affirmer son influence sur le plan international en organisant avec succès le sommet des non-alignés auquel les plus grands dirigeants du Tiers-Monde de l'époque ont assisté. Avec ce succès, l'Algérie de Boumediene devint la « Mecque » des mouvements de libération nationale et des organisations qui luttent pour un ordre mondial nouveau. Il offrit un soutien très actif aux différents mouvements de libération d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine, et c'est en véritable leader du Tiers-Monde qu'il se déplaça en 1974 à New York, pour prendre part à une réunion spéciale de l'Assemblée générale de l'Onu sur les matières premières qu'il a lui-même convoquée au nom des non-alignés, il prononça à cette occasion un discours par lequel il exposa une doctrine économique, appelant, entre autres, à l'établissement d'un nouvel ordre économique international plus juste, qui prendrait en compte les intérêts du Tiers-Monde. En 1975 il accueille le premier sommet de l'Opep par le biais duquel les membres du cartel ont pu définir une politique pétrolière concertée. Dans le sillage de cette même réunion, il parvint à sceller la paix entre l'Iran du Shah et l'Irak de Saddam Hussein. Sur le plan intérieur, il fit voter en 1976 une charte en vertu de laquelle il promulgue la constitution d'une Assemblée législative ainsi que la création du poste de président de la République. Prémonitoire, il avait déclaré qu'il fallait construire des institutions qui survivraient aux hommes. À partir de l'année 1978, les apparitions publiques du président Houari Boumédiène se font de plus en plus rares, il s'est avéré qu'il souffrait d'une maladie du sang, la maladie de Waldenström, mais il reste que très peu de choses ont été dites à propos des circonstances qui entourent sa mort, qui survint un certain jour sombre du 27 décembre 1978. Il décède à l'âge de 46 ans, après de longues semaines d'une maladie mystérieuse. Le pays est sous le choc d'autant plus que le contexte sociopolitique au Maghreb et au Proche-Orient est pour le moins électrique. Depuis, toutes sortes d'hypothèses ont été évoquées, mais jamais la vérité n'a pu être établie. A ce jour, le mystère sur sa mort demeure entier. Il alimente la polémique à laquelle prennent part des personnalités politiques qui ne sont plus soumises à l'obligation de réserve. Houari Boumediene est-il oui ou non mort de façon naturelle ? La question est de nouveau posée après la sortie de son ancien médecin et ministre, Ahmed Taleb Ibrahimi. Pour ce dernier, il ne fait aucun doute que l'ancien président d'Algérie a été victime d'un d'empoisonnement. « Personnellement, je ne crois pas que l'ancien président de la République, Houari Boumediene, est décédé de mort naturelle. Il aurait été, vraisemblablement, victime d'un empoisonnement, tout comme Yasser Arafat, d'ailleurs ». C'est ce qu'a soutenu l'ex-ministre et médecin de l'ancien président algérien Ahmed Taleb Ibrahimi au micro de l'émission Hiwar fi edakira, diffusée sur les ondes de la Chaîne I de la Radio algérienne. Mais d'après la version officielle, les médecins ont détecté une hématurie, caractérisée par des traces de sang dans les urines. Après des soins dispensés en Algérie, Boumediene a été évacué à Moscou, la capitale soviétique connue pour sa discrétion. C'est finalement quelques semaines plus tard, en décembre 1978, que Houari Boumediene s'est éteint à l'hôpital Mustapha-Pacha d'Alger d'un cancer du sang.