Le site de l'antique cité Ichoukane, dans la commune de Foum Toub (35 km à l'est de Batna), vient d'être classé patrimoine national, a indiqué lundi à l'APS le directeur de la culture, Abdallah Boughandoura. Le site de l'antique cité Ichoukane, dans la commune de Foum Toub (35 km à l'est de Batna), vient d'être classé patrimoine national, a indiqué lundi à l'APS le directeur de la culture, Abdallah Boughandoura. Le nombre des sites classés est désormais de 25 dans la wilaya de Batna, a souligné ce responsable, mettant l'accent sur l'importance d'Ichoukane pour la compréhension des racines de la civilisation numide en raison de son état de préservation. Un état qui s'explique, selon M. Boughandoura, par le "dépeuplement" du site depuis longtemps, à l'inverse d'autres sites numides à l'exemple de Cirta (actuelle Constantine). De l'avis d'archéologues, Ichoukane présente les aspects d'une civilisation de l'aube de l'histoire sur les plans de l'habitat, de la culture et des pratiques funéraires. Plusieurs types de sépultures s'y côtoient dont quelques unes sont semblables à l'architecture funéraire du mausolée royal d'Imedghassen distant de 32 km à l'ouest d'Ichoukane. Les vestiges de cette cité numide comprennent, notamment, des monuments mégalithiques de forme circulaire, de 6 à 8 mètres de diamètre. Le site s'étend sur près de 7 hectares autour du défilé étroit appelé "Foum Ksentina" (Gué de Constantine) où se rencontrent les deux passages montagneux de Khenguet Sebaâ R'goud et Khenguet Lakhra. Selon l'Atlas archéologique de Stéphane Gsell, Khenguet Sebaâ R'goud (les sept dormants) est une grotte naturelle dans le flanc rocheux du mont dominant la vallée qui servait de refuge aux rois berbères dont Iabdas en guerre contre les romains et les byzantins. Ichoukane est le pluriel du mot Ichouk qui signifie marécages, a affirmé de son côté Walid Saâdna, membre de l'association culturelle et scientifique "Ichoukane". Les archéologues français intéressés par les monuments funéraires cylindriques d'Ichoukane les désignèrent par le terme "chouchet". Le militaire français Payen fut le premier à les décrire en 1863. D'après cet auteur, l'appellation "chouchet" proviendrait de la ressemblance de ces monuments circulaires avec les coiffes portées alors par les hommes. Certains historiens ont reproché aux explorateurs du site, lors des 19ème et 20ème siècles, dont Payen, de s'être intéressés seulement aux sépultures mégalithiques et délaissé les vestiges des autres constructions du site. Ichoukane présente également tous les atouts d'un site naturel pittoresque mythifié, de plus, par les nombreux contes populaires tissés autour des grottes de Khenguet Sebaâ R'goud et Khenguet Lakhra. Le nombre des sites classés est désormais de 25 dans la wilaya de Batna, a souligné ce responsable, mettant l'accent sur l'importance d'Ichoukane pour la compréhension des racines de la civilisation numide en raison de son état de préservation. Un état qui s'explique, selon M. Boughandoura, par le "dépeuplement" du site depuis longtemps, à l'inverse d'autres sites numides à l'exemple de Cirta (actuelle Constantine). De l'avis d'archéologues, Ichoukane présente les aspects d'une civilisation de l'aube de l'histoire sur les plans de l'habitat, de la culture et des pratiques funéraires. Plusieurs types de sépultures s'y côtoient dont quelques unes sont semblables à l'architecture funéraire du mausolée royal d'Imedghassen distant de 32 km à l'ouest d'Ichoukane. Les vestiges de cette cité numide comprennent, notamment, des monuments mégalithiques de forme circulaire, de 6 à 8 mètres de diamètre. Le site s'étend sur près de 7 hectares autour du défilé étroit appelé "Foum Ksentina" (Gué de Constantine) où se rencontrent les deux passages montagneux de Khenguet Sebaâ R'goud et Khenguet Lakhra. Selon l'Atlas archéologique de Stéphane Gsell, Khenguet Sebaâ R'goud (les sept dormants) est une grotte naturelle dans le flanc rocheux du mont dominant la vallée qui servait de refuge aux rois berbères dont Iabdas en guerre contre les romains et les byzantins. Ichoukane est le pluriel du mot Ichouk qui signifie marécages, a affirmé de son côté Walid Saâdna, membre de l'association culturelle et scientifique "Ichoukane". Les archéologues français intéressés par les monuments funéraires cylindriques d'Ichoukane les désignèrent par le terme "chouchet". Le militaire français Payen fut le premier à les décrire en 1863. D'après cet auteur, l'appellation "chouchet" proviendrait de la ressemblance de ces monuments circulaires avec les coiffes portées alors par les hommes. Certains historiens ont reproché aux explorateurs du site, lors des 19ème et 20ème siècles, dont Payen, de s'être intéressés seulement aux sépultures mégalithiques et délaissé les vestiges des autres constructions du site. Ichoukane présente également tous les atouts d'un site naturel pittoresque mythifié, de plus, par les nombreux contes populaires tissés autour des grottes de Khenguet Sebaâ R'goud et Khenguet Lakhra.