Comme prévu et sans surprise aucune, le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmaldjid Sidi Saïd, va poursuivre sa mission à la tête de la centrale syndicale pour les cinq prochaines années. Comme prévu et sans surprise aucune, le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmaldjid Sidi Saïd, va poursuivre sa mission à la tête de la centrale syndicale pour les cinq prochaines années. Il a, en effet, bel et bien été plébiscité lors du 12e congrès, dont les travaux ont été ouverts hier à l'hôtel El Aurassi à Alger. C'est à travers une motion de soutien et de confirmation, lue par le président du bureau du congrès Tayeb Hmarnia, que Sidi Saïd a été reconduit à la tête de la centrale syndicale. « Les congressistes et les membres de la commission exécutive nationale soutiennent Sidi Saïd comme secrétaire ». De suite, et comme un seul homme, les congressistes se sont levés pour acquiescer avec, en prime, de forts applaudissements et des youyous de certaines femmes déléguées aux travaux de ce conclave. Le congrès, prévu pourtant pour trois jours, est dès lors plié. C'est à tout le moins le sentiment qui a prévalu hier parmi toute l'assistance de la salle des conférences de ce grand hôtel d'Alger. La séance de la matinée est alors levée et celui qui a succédé à lui-même reçoit les félicitations ça et là. Il faut dire que Sidi Saïd a déjà été plébiscité par les congrès régionaux qui ont précédé le rendez-vous d'hier. Mais avant cette reconduction, Sidi Saïd a prononcé une allocution à l'ouverture des travaux où il a surtout été question du soutien indéfectible du plus grand syndicat du pays au président de la République, Abdelaziz Bouteflika. L'orateur n'a pas, en effet, tari d'éloges à l'adresse du chef de l'Etat et la salle a parfaitement adhéré à cette position comme l'atteste l'applaudimètre. « Nous devons le saluer pour tout ce qu'il a fait pour l'Algérie et en faveur des travailleurs » dira Sidi Saïd en citant dans la foulée la suppression de l'article 87 bis ainsi « que toutes les autre mesures comme celles relatives aux augmentations des salaires ». Et d'ajouter : « Nous apportons notre soutien à l'homme qui a conforté la paix à travers la réconciliation nationale, l'homme qui a aussi anticipé le remboursement de la dette extérieure du pays ». Pour le secrétaire général de l'UGTA c'est par le remboursement de la dette que « nous avons pu asseoir notre souveraineté politique et notre souveraineté économique ». Sidi Saïd, qui a salué l'ANP et les services de sécurité pour le rôle qu'ils jouent dans la sauvegarde du pays, a qualifié son syndicat « d'organisation de la République qui oeuvre à la sauvegarde de l'Algérie ». Poursuivant dans la même veine, il dira « nous avons inscrit le dialogue comme fondement de la stabilité du pays » et citera le pacte économique et social conclu entre l'UGTA, le gouvernement et les organisations patronales. Il a de même salué les mesures prises lors du conseil ministériel restreint du 23 décembre dernier présidé, pour rappel, par le chef de l'Etat. « On doit protéger notre économie et ce, en encourageant la production nationale. Nous sommes pour une économie patriotique et nous sommes capables d'être un pays émergent » a-t-il soutenu. Sidi Saïd, qui s'est dit opposé à la revendication par le recours à la grève lui préférant plutôt le dialogue, a clos son allocution en demandant à la salle de se lever pour exprimer son soutien au président Bouteflika. D'ailleurs ce soutien s'est renouvelé à travers une motion adoptée par les congressistes. Le président Bouteflika a lui aussi salué le rôle que joue l'UGTA dans « la préservation de la paix ». Dans un message lu en son nom par le conseiller à la présidence, Mohamed Ali Boughazi, le chef de l'Etat a invité l'UGTA à « mobiliser les travailleurs pour la réussite du prochain plan quinquennal ». Après le plébiscite de Sidi Saïd il ne reste plus aucun enjeu ce d'autant que les membres de la commission exécutive nationale (CEN), qui est la plus haute instance entre deux congrès, ont été élus lors des congrès régionaux. L'élection du secrétariat national par les 183 membres de la CEN aura lieu dans une quinzaine de jours. Notons que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et de nombreux membres du gouvernement, ont assisté à la séance d'ouverture des travaux de ce congrès. D'autres invités, à l'exemple de quelques chefs de partis politiques, des chefs d'organisations patronales et de quelques leaders de syndicats autonomes, étaient également de la partie. Il a, en effet, bel et bien été plébiscité lors du 12e congrès, dont les travaux ont été ouverts hier à l'hôtel El Aurassi à Alger. C'est à travers une motion de soutien et de confirmation, lue par le président du bureau du congrès Tayeb Hmarnia, que Sidi Saïd a été reconduit à la tête de la centrale syndicale. « Les congressistes et les membres de la commission exécutive nationale soutiennent Sidi Saïd comme secrétaire ». De suite, et comme un seul homme, les congressistes se sont levés pour acquiescer avec, en prime, de forts applaudissements et des youyous de certaines femmes déléguées aux travaux de ce conclave. Le congrès, prévu pourtant pour trois jours, est dès lors plié. C'est à tout le moins le sentiment qui a prévalu hier parmi toute l'assistance de la salle des conférences de ce grand hôtel d'Alger. La séance de la matinée est alors levée et celui qui a succédé à lui-même reçoit les félicitations ça et là. Il faut dire que Sidi Saïd a déjà été plébiscité par les congrès régionaux qui ont précédé le rendez-vous d'hier. Mais avant cette reconduction, Sidi Saïd a prononcé une allocution à l'ouverture des travaux où il a surtout été question du soutien indéfectible du plus grand syndicat du pays au président de la République, Abdelaziz Bouteflika. L'orateur n'a pas, en effet, tari d'éloges à l'adresse du chef de l'Etat et la salle a parfaitement adhéré à cette position comme l'atteste l'applaudimètre. « Nous devons le saluer pour tout ce qu'il a fait pour l'Algérie et en faveur des travailleurs » dira Sidi Saïd en citant dans la foulée la suppression de l'article 87 bis ainsi « que toutes les autre mesures comme celles relatives aux augmentations des salaires ». Et d'ajouter : « Nous apportons notre soutien à l'homme qui a conforté la paix à travers la réconciliation nationale, l'homme qui a aussi anticipé le remboursement de la dette extérieure du pays ». Pour le secrétaire général de l'UGTA c'est par le remboursement de la dette que « nous avons pu asseoir notre souveraineté politique et notre souveraineté économique ». Sidi Saïd, qui a salué l'ANP et les services de sécurité pour le rôle qu'ils jouent dans la sauvegarde du pays, a qualifié son syndicat « d'organisation de la République qui oeuvre à la sauvegarde de l'Algérie ». Poursuivant dans la même veine, il dira « nous avons inscrit le dialogue comme fondement de la stabilité du pays » et citera le pacte économique et social conclu entre l'UGTA, le gouvernement et les organisations patronales. Il a de même salué les mesures prises lors du conseil ministériel restreint du 23 décembre dernier présidé, pour rappel, par le chef de l'Etat. « On doit protéger notre économie et ce, en encourageant la production nationale. Nous sommes pour une économie patriotique et nous sommes capables d'être un pays émergent » a-t-il soutenu. Sidi Saïd, qui s'est dit opposé à la revendication par le recours à la grève lui préférant plutôt le dialogue, a clos son allocution en demandant à la salle de se lever pour exprimer son soutien au président Bouteflika. D'ailleurs ce soutien s'est renouvelé à travers une motion adoptée par les congressistes. Le président Bouteflika a lui aussi salué le rôle que joue l'UGTA dans « la préservation de la paix ». Dans un message lu en son nom par le conseiller à la présidence, Mohamed Ali Boughazi, le chef de l'Etat a invité l'UGTA à « mobiliser les travailleurs pour la réussite du prochain plan quinquennal ». Après le plébiscite de Sidi Saïd il ne reste plus aucun enjeu ce d'autant que les membres de la commission exécutive nationale (CEN), qui est la plus haute instance entre deux congrès, ont été élus lors des congrès régionaux. L'élection du secrétariat national par les 183 membres de la CEN aura lieu dans une quinzaine de jours. Notons que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et de nombreux membres du gouvernement, ont assisté à la séance d'ouverture des travaux de ce congrès. D'autres invités, à l'exemple de quelques chefs de partis politiques, des chefs d'organisations patronales et de quelques leaders de syndicats autonomes, étaient également de la partie.