Dans cette interview accordée à l'APS, le Premier ministre est revenu sur moults aspect qui caractérisent aussi bien la situation nationale qu'internationale plus particulièrement régionale. Il évoque évidemment la chute du prix du brut qui, selon lui, vient encore une fois nous rappeler la nécessaire diversification de notre économie. Dans cette interview accordée à l'APS, le Premier ministre est revenu sur moults aspect qui caractérisent aussi bien la situation nationale qu'internationale plus particulièrement régionale. Il évoque évidemment la chute du prix du brut qui, selon lui, vient encore une fois nous rappeler la nécessaire diversification de notre économie. Le gouvernement va donner un nouveau rythme à la transformation de l'économie pour accélérer la diversification de l'économie et aboutir à une croissance de 7 % à l'horizon 2019, a affirmé, hier, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans une interview accordée à l'APS. "En 2015, nous comptons accélérer la politique de transformation et de diversification de notre économie en nous appuyant sur un outil de planification (le Plan quinquennal 2015-2019 en lancement) et sur un cadre de concertation et de dialogue (le Pacte national économique et social pour la croissance, signé avec le patronat et les partenaires sociaux en février 2014)", a précisé le Premier ministre. A ce propos, il a affirmé que l'objectif du gouvernement est d'opérer la mue de l'économie nationale vers la production et la création de richesses pour réaliser une croissance annuelle de 7 %, et maintenir la baisse du taux de chômage qui est déjà passé de 29,8 % en l'an 2000 à 9,8 % en 2014. M. Sellal a, ainsi, rappelé que la politique budgétaire et financière, conduite depuis plus d'une décennie sous l'autorité du président de la République, avait consolidé les indicateurs macro-économiques, notamment en matière de dette extérieure et de réserves de change, permettant à l'Algérie d'avoir "une marge de manoeuvre économique appréciable". Objectif : diversifier l'économie Plaçant l'entreprise nationale, qu'elle soit publique ou privée, au coeur de la transformation de l'économie nationale, M. Sellal a assuré que les entreprises continueraient à bénéficier du soutien de l'Etat par les mesures de facilitation de l'acte d'investissement, d'incitation fiscale, d'amélioration de l'offre foncière et de financement des projets à travers, notamment, le marché national des capitaux et l'encouragement des crédits à l'économie. Par ailleurs, le Premier ministre considère que les performances économiques du pays sont "positives" et peuvent être "substantiellement améliorées". En effet, explique-t-il, "nous avons le potentiel pour réaliser une croissance plus forte et durable, mais il nous faut, d'abord, nous départir du pessimisme ambiant. Nous devons avoir de l'ambition pour le pays et nous projeter dans le futur en valorisant nos avantages et atouts et en opérant les réformes nécessaires". Abordant les indicateurs macro-économiques, M. Sellal souligne qu'ils ont progressé positivement à l'instar du PIB qui est passé de 4.123 milliards DA en 2000 à 16.496 milliards DA en 2013 puis à 17.647 milliards DA en 2014. Le Premier ministre a aussi cité la montée en cadence du programme de l'habitat avec 321.500 logements réalisés et 311.300 distribués en 2014, tout en rappelant le soutien au pouvoir d'achat du citoyen et l'abrogation de l'article 87 bis. Détaillant l'effort de l'Etat pour améliorer les conditions socio-économiques des citoyens et relancer les activités économiques, M. Sellal a cité également le soutien apporté par les pouvoirs publics à la production nationale par le rétablissement du crédit à la consommation, la réception de plusieurs structures de soins notamment les centres anti-cancer et l'entrée en production des usines de véhicules touristiques de Tlilat (Oran), de véhicules tout-terrain (Tiaret) et de camions de Rouiba (Alger) Dans ce sillage d'ailleursn Sellal a révélé les capacités de l'Algérie pour devenir "un pays émergent" et un acteur international "sur lequel on doit compter"." Dans un contexte international tendu politiquement et économiquement, je ne doute pas de la capacité des Algériens à relever, ensemble dans la solidarité, ce formidable challenge", a-t-il souligné. Sellal a appelé les Algériens à "se mobiliser, faire cesser la gabegie et croire en (leur) destin", précisant que l'Algérie avait "des capacités formidables : la vitalité de son économie, la jeunesse de sa population et la crédibilité et la constance de position de ses gouvernants", devant la conduire "naturellement, à être un pays émergent et un acteur international sur lequel on doit compter". L'Ansej maintenue Sur un autre plan Sellal a révélé que l'emploi et la jeunesse sont des axes prioritaires de l'action des pouvoirs publics. Il a assuré dans ce ce sens que les différents mécanismes et dispositifs d'aide à l'emploi et à la création d'activités par les jeunes promoteurs "sont maintenus, car ils donnent d'excellents résultats". Il a noté que les dispositifs Ansej, Cnac et Angem ont enregistré, par rapport à 2013, des "progressions" de 17 % du nombre de dossiers financés, de 51 % des montants de crédits bancaires accordés et de 20 % en terme de création d'emplois (262.194 contre 153.165). Par ailleurs, le Premier ministre a rassuré que la décision de différer les recrutements de la Fonction publique dans certains domaines non prioritaires, "ne concernera pas des secteurs socioéconomiques importants comme l'éducation, l'enseignement supérieur, la formation professionnelle et la santé, où il est prévu au contraire un renforcement de l'encadrement". "La dernière instruction adressée aux membres du gouvernement et aux walis traitait justement de cette question", a-t-il rappelé. Retour de la paix dans la région ? Sur le plan international, le Premier ministre a révélé que le "bon déroulement" de la dernière élection présidentielle en Tunisie était un "signe positif" pour le retour à la paix dans la région, réaffirmant le soutien de l'Algérie aux processus de règlement des crises par le dialogue et la réconciliation. Après avoir réitéré sa conviction que la paix et la stabilité demeurent "la base de toute avancée démocratique et soci-économique", le Premier ministre a réaffirmé le soutien de l'Algérie aux processus de dialogue inclusif dans les pays de la région. «Les événements qu'ont connus la région arabe et le Sahel, ont confirmé la pertinence des positions de l'Algérie. La paix et la stabilité constituent le socle indispensable de toute avancée démocratique ou développement socio-économique, de même que seule la volonté souveraine et indépendante des peuples, peut engendrer le progrès et la paix dans le monde", a également indiqué Sellal. En outre, le Premier ministre a ajouté que dans un contexte "tendu et bouleversé", l'Algérie défendra ses acquis issus de la politique de réconciliation nationale et approfondira son processus "irréversible" de démocratisation. «L'Algérie "poursuivra sa lutte implacable contre le terrorisme et ses efforts de sécurisation de ses frontières", a-t-il ajouté. Le gouvernement va donner un nouveau rythme à la transformation de l'économie pour accélérer la diversification de l'économie et aboutir à une croissance de 7 % à l'horizon 2019, a affirmé, hier, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans une interview accordée à l'APS. "En 2015, nous comptons accélérer la politique de transformation et de diversification de notre économie en nous appuyant sur un outil de planification (le Plan quinquennal 2015-2019 en lancement) et sur un cadre de concertation et de dialogue (le Pacte national économique et social pour la croissance, signé avec le patronat et les partenaires sociaux en février 2014)", a précisé le Premier ministre. A ce propos, il a affirmé que l'objectif du gouvernement est d'opérer la mue de l'économie nationale vers la production et la création de richesses pour réaliser une croissance annuelle de 7 %, et maintenir la baisse du taux de chômage qui est déjà passé de 29,8 % en l'an 2000 à 9,8 % en 2014. M. Sellal a, ainsi, rappelé que la politique budgétaire et financière, conduite depuis plus d'une décennie sous l'autorité du président de la République, avait consolidé les indicateurs macro-économiques, notamment en matière de dette extérieure et de réserves de change, permettant à l'Algérie d'avoir "une marge de manoeuvre économique appréciable". Objectif : diversifier l'économie Plaçant l'entreprise nationale, qu'elle soit publique ou privée, au coeur de la transformation de l'économie nationale, M. Sellal a assuré que les entreprises continueraient à bénéficier du soutien de l'Etat par les mesures de facilitation de l'acte d'investissement, d'incitation fiscale, d'amélioration de l'offre foncière et de financement des projets à travers, notamment, le marché national des capitaux et l'encouragement des crédits à l'économie. Par ailleurs, le Premier ministre considère que les performances économiques du pays sont "positives" et peuvent être "substantiellement améliorées". En effet, explique-t-il, "nous avons le potentiel pour réaliser une croissance plus forte et durable, mais il nous faut, d'abord, nous départir du pessimisme ambiant. Nous devons avoir de l'ambition pour le pays et nous projeter dans le futur en valorisant nos avantages et atouts et en opérant les réformes nécessaires". Abordant les indicateurs macro-économiques, M. Sellal souligne qu'ils ont progressé positivement à l'instar du PIB qui est passé de 4.123 milliards DA en 2000 à 16.496 milliards DA en 2013 puis à 17.647 milliards DA en 2014. Le Premier ministre a aussi cité la montée en cadence du programme de l'habitat avec 321.500 logements réalisés et 311.300 distribués en 2014, tout en rappelant le soutien au pouvoir d'achat du citoyen et l'abrogation de l'article 87 bis. Détaillant l'effort de l'Etat pour améliorer les conditions socio-économiques des citoyens et relancer les activités économiques, M. Sellal a cité également le soutien apporté par les pouvoirs publics à la production nationale par le rétablissement du crédit à la consommation, la réception de plusieurs structures de soins notamment les centres anti-cancer et l'entrée en production des usines de véhicules touristiques de Tlilat (Oran), de véhicules tout-terrain (Tiaret) et de camions de Rouiba (Alger) Dans ce sillage d'ailleursn Sellal a révélé les capacités de l'Algérie pour devenir "un pays émergent" et un acteur international "sur lequel on doit compter"." Dans un contexte international tendu politiquement et économiquement, je ne doute pas de la capacité des Algériens à relever, ensemble dans la solidarité, ce formidable challenge", a-t-il souligné. Sellal a appelé les Algériens à "se mobiliser, faire cesser la gabegie et croire en (leur) destin", précisant que l'Algérie avait "des capacités formidables : la vitalité de son économie, la jeunesse de sa population et la crédibilité et la constance de position de ses gouvernants", devant la conduire "naturellement, à être un pays émergent et un acteur international sur lequel on doit compter". L'Ansej maintenue Sur un autre plan Sellal a révélé que l'emploi et la jeunesse sont des axes prioritaires de l'action des pouvoirs publics. Il a assuré dans ce ce sens que les différents mécanismes et dispositifs d'aide à l'emploi et à la création d'activités par les jeunes promoteurs "sont maintenus, car ils donnent d'excellents résultats". Il a noté que les dispositifs Ansej, Cnac et Angem ont enregistré, par rapport à 2013, des "progressions" de 17 % du nombre de dossiers financés, de 51 % des montants de crédits bancaires accordés et de 20 % en terme de création d'emplois (262.194 contre 153.165). Par ailleurs, le Premier ministre a rassuré que la décision de différer les recrutements de la Fonction publique dans certains domaines non prioritaires, "ne concernera pas des secteurs socioéconomiques importants comme l'éducation, l'enseignement supérieur, la formation professionnelle et la santé, où il est prévu au contraire un renforcement de l'encadrement". "La dernière instruction adressée aux membres du gouvernement et aux walis traitait justement de cette question", a-t-il rappelé. Retour de la paix dans la région ? Sur le plan international, le Premier ministre a révélé que le "bon déroulement" de la dernière élection présidentielle en Tunisie était un "signe positif" pour le retour à la paix dans la région, réaffirmant le soutien de l'Algérie aux processus de règlement des crises par le dialogue et la réconciliation. Après avoir réitéré sa conviction que la paix et la stabilité demeurent "la base de toute avancée démocratique et soci-économique", le Premier ministre a réaffirmé le soutien de l'Algérie aux processus de dialogue inclusif dans les pays de la région. «Les événements qu'ont connus la région arabe et le Sahel, ont confirmé la pertinence des positions de l'Algérie. La paix et la stabilité constituent le socle indispensable de toute avancée démocratique ou développement socio-économique, de même que seule la volonté souveraine et indépendante des peuples, peut engendrer le progrès et la paix dans le monde", a également indiqué Sellal. En outre, le Premier ministre a ajouté que dans un contexte "tendu et bouleversé", l'Algérie défendra ses acquis issus de la politique de réconciliation nationale et approfondira son processus "irréversible" de démocratisation. «L'Algérie "poursuivra sa lutte implacable contre le terrorisme et ses efforts de sécurisation de ses frontières", a-t-il ajouté.