Le chef d'oeuvre du célèbre dramaturge britannique William Shakespeare (1564- 1616), "Hamlet" a été présenté dans la soirée de mercredi dernier par la Compagnie "Shakespeare Globe Théâtre", dans sa version originale sous titrée en langue française au théâtre national Mahiedine- Bachtarzi. Le chef d'oeuvre du célèbre dramaturge britannique William Shakespeare (1564- 1616), "Hamlet" a été présenté dans la soirée de mercredi dernier par la Compagnie "Shakespeare Globe Théâtre", dans sa version originale sous titrée en langue française au théâtre national Mahiedine- Bachtarzi. Commémorant le 450e anniversaire de la naissance de William Shakespeare, la Compagnie "Shakespeare Globe Theatre" a entamé depuis le 23 avril 2014 (jour et mois de naissance du dramaturge) une tournée de deux ans qui devrait la conduire dans quelque 205 pays. L'Algérie, premier pays d'Afrique à recevoir la Compagnie "Shakespeare Globe Theatre" est le 66e pays qui accueille ce spectacle dont la tournée s'achève le 23 avril 2016. Organisé pour la première fois en Algérie, par le British Council et le Théâtre national Mahieddine Bachtarzi le spectacle "Hamlet Globe to Globe" a été programmé en Algérie pour une représentation unique. D'ailleurs le public, n'a pas manqué au rendez-vous. Venu très nombreux pour renouer avec les textes classiques du Théâtre universel, les huit comédiens sous la direction de Dominic Dromgoole et Bill Buckhurst, se sont donné la réplique sans répit aucun, dans un rythme ascendant et soutenu, donnant vie, deux heures quarante minutes durant, séparées d'un entracte de près d'une demie heure, à un des plus beaux textes jamais écrit dans l'histoire du théâtre. Le Roi du Danemark, venant de décéder, apparait à son fils Hamlet, campé par Naeem Hayat, en fantôme pour lui apprendre qu'il venait d'être assassiné par son frère Claudius (Oncle d'Hamlet), rendu par John Dougall, et sa femme Gertrude (mère de Hamlet), interprétée par Phoebe Fiades. Claudius épousa Gertrude pour accéder au trône. Afin de découvrir la vérité, Hamlet sera contraint de simuler une folie qui le poussera à sacrifier son amour d'Ophélia, joué par Jennifer Leong, envers qui, il ne pouvait tenir ses promesse car préoccupé de connaitre les coupables du crime perpétré contre son père. Dans une succession d'évènements à rebondissements, la trame, d'une poésie abondante et illimitée, a été portée par des comédiens présentement confirmés, à la formation académique pleine et accomplie. Les quatre personnages principaux, avec également Rawuri Paratene dans le rôle de Polonius père d'Ophélia, Berus Khan dans celui d'Horatio, Matthew Roman jouant Fortinbras et Tommy Lawrence incarnant Laertes, ont aisément interprété plusieurs rôles. Naeem Hayet, se lançant dans pas moins de trois longs monologues, à des moments différents de la pièce, a déployé toute l'étendue de son talent, couronnant le tout avec la fameuse phrase "To be or not to be, that is the question" (être ou ne pas être, là est la question), pour illustrer le profond conflit et le marasme qui le rongent de l'intérieur. Difficile pour Hamlet de voir prospérer les assassins de son père auquel il a promis, au péril de sa vie, de le venger et de laver le royaume de tous les affronts qu'il subit suite aux infidélités commises par sa mère avec son oncle. Dans une mise en scène bien conçue, les huit comédiens polyvalents, usant également du "théâtre dans le théâtre", ont, par ailleurs, chanté en polyphonie, assuré les bruitages alimentant l'intrigue et joué des airs de musique traditionnels ponctuant ainsi, les moments forts de la trame. La scénographie conçue dans un décor simple et unique, et les costumes suggérant une époque plutôt actuelle, ont de manière implicite, mis en valeur l'universalité et la puissance du texte qui concernerait aussi bien l'époque contemporaine et qui jouit de différents niveaux d'interprétation (politique, philosophique, psychologique et autres). Se défendant d'avoir la prétention de proposer une nouvelle conception du spectacle car "le remarquable travail de Shakespeare dans ses différents ateliers se suffit à lui-même", Dominic Dromgoole, metteure en scène a estimé qu'il s'est plus agi "d'adapter la pièce, sans toucher au texte, à l'époque actuelle et aux différentes sociétés qui l'accueillent". Seul bémol de la soirée, le manque de synchronisation flagrant du sous-titrage en français avec les dialogues altérant sérieusement la bonne compréhension du cheminement des évènements. Commémorant le 450e anniversaire de la naissance de William Shakespeare, la Compagnie "Shakespeare Globe Theatre" a entamé depuis le 23 avril 2014 (jour et mois de naissance du dramaturge) une tournée de deux ans qui devrait la conduire dans quelque 205 pays. L'Algérie, premier pays d'Afrique à recevoir la Compagnie "Shakespeare Globe Theatre" est le 66e pays qui accueille ce spectacle dont la tournée s'achève le 23 avril 2016. Organisé pour la première fois en Algérie, par le British Council et le Théâtre national Mahieddine Bachtarzi le spectacle "Hamlet Globe to Globe" a été programmé en Algérie pour une représentation unique. D'ailleurs le public, n'a pas manqué au rendez-vous. Venu très nombreux pour renouer avec les textes classiques du Théâtre universel, les huit comédiens sous la direction de Dominic Dromgoole et Bill Buckhurst, se sont donné la réplique sans répit aucun, dans un rythme ascendant et soutenu, donnant vie, deux heures quarante minutes durant, séparées d'un entracte de près d'une demie heure, à un des plus beaux textes jamais écrit dans l'histoire du théâtre. Le Roi du Danemark, venant de décéder, apparait à son fils Hamlet, campé par Naeem Hayat, en fantôme pour lui apprendre qu'il venait d'être assassiné par son frère Claudius (Oncle d'Hamlet), rendu par John Dougall, et sa femme Gertrude (mère de Hamlet), interprétée par Phoebe Fiades. Claudius épousa Gertrude pour accéder au trône. Afin de découvrir la vérité, Hamlet sera contraint de simuler une folie qui le poussera à sacrifier son amour d'Ophélia, joué par Jennifer Leong, envers qui, il ne pouvait tenir ses promesse car préoccupé de connaitre les coupables du crime perpétré contre son père. Dans une succession d'évènements à rebondissements, la trame, d'une poésie abondante et illimitée, a été portée par des comédiens présentement confirmés, à la formation académique pleine et accomplie. Les quatre personnages principaux, avec également Rawuri Paratene dans le rôle de Polonius père d'Ophélia, Berus Khan dans celui d'Horatio, Matthew Roman jouant Fortinbras et Tommy Lawrence incarnant Laertes, ont aisément interprété plusieurs rôles. Naeem Hayet, se lançant dans pas moins de trois longs monologues, à des moments différents de la pièce, a déployé toute l'étendue de son talent, couronnant le tout avec la fameuse phrase "To be or not to be, that is the question" (être ou ne pas être, là est la question), pour illustrer le profond conflit et le marasme qui le rongent de l'intérieur. Difficile pour Hamlet de voir prospérer les assassins de son père auquel il a promis, au péril de sa vie, de le venger et de laver le royaume de tous les affronts qu'il subit suite aux infidélités commises par sa mère avec son oncle. Dans une mise en scène bien conçue, les huit comédiens polyvalents, usant également du "théâtre dans le théâtre", ont, par ailleurs, chanté en polyphonie, assuré les bruitages alimentant l'intrigue et joué des airs de musique traditionnels ponctuant ainsi, les moments forts de la trame. La scénographie conçue dans un décor simple et unique, et les costumes suggérant une époque plutôt actuelle, ont de manière implicite, mis en valeur l'universalité et la puissance du texte qui concernerait aussi bien l'époque contemporaine et qui jouit de différents niveaux d'interprétation (politique, philosophique, psychologique et autres). Se défendant d'avoir la prétention de proposer une nouvelle conception du spectacle car "le remarquable travail de Shakespeare dans ses différents ateliers se suffit à lui-même", Dominic Dromgoole, metteure en scène a estimé qu'il s'est plus agi "d'adapter la pièce, sans toucher au texte, à l'époque actuelle et aux différentes sociétés qui l'accueillent". Seul bémol de la soirée, le manque de synchronisation flagrant du sous-titrage en français avec les dialogues altérant sérieusement la bonne compréhension du cheminement des évènements.