Dix personnes au moins ont été tuées et 13 autres blessées mardi dans l'explosion d'un obus au passage de leur autocar dans le sud-est de l'Ukraine, ont annoncé les autorités régionales, tandis que les combats ont augmenté d'un cran plus au nord, autour de l'aéroport de Donetsk. Dix personnes au moins ont été tuées et 13 autres blessées mardi dans l'explosion d'un obus au passage de leur autocar dans le sud-est de l'Ukraine, ont annoncé les autorités régionales, tandis que les combats ont augmenté d'un cran plus au nord, autour de l'aéroport de Donetsk. Le véhicule qui transportait des civils a été touché près de la ville de Volnovakha, à une soixantaine de kilomètres au sud de Donetsk, la principale ville du Donbass tenue par les séparatistes pro-russes. "Dix personnes ont été tuées et au moins 13 autres blessées", a dit un porteparole de l'administration régionale loyale au gouvernement de Kiev, ajoutant que l'attaque s'est produite au niveau d'un poste de contrôle tenu par l'armée régulière. L'autocar était parti de Marioupol, ville côtière tenue par les forces régulières au bord de la mer d'Azov, à 60 km au sud de Volnovakha, at- il ajouté. Il a précisé que le tir provenait de positions tenues par les rebelles à Dokoutchaevska, à quelques kilomètres au nord de Volnovakha. Des commandants de la rébellion ont démenti toute responsabilité dans l'attaque et affirmé que le car avait été touché à un de leurs propres barrages. Des photographies montrent la carrosserie du car criblée d'impacts, de même qu'une partie de ses sièges. Ce tir porte un nouveau coup aux efforts menés pour tenter de trouver une solution au conflit qui a fait 4.700 morts depuis avril. Et ce, au moment où le processus diplomatique patine: le sommet à quatre auquel devaient participer jeudi au Kazakhstan le président russe Vladimir Poutine, son homologue ukrainien Petro Porochenko de même que François Hollande et Angela Merkel a été repoussé. Réunis lundi à Berlin, les ministres des Affaires étrangères des quatre pays ont constaté dans un communiqué commun que "les travaux devaient être poursuivis notamment sur la mise en place des conditions propices à un cessez-le-feu réel, un accord sur les modalités d'acheminement de l'aide humanitaire et la poursuite de la libération des détenus" pour "ouvrir la voie à la préparation d'un sommet réussi à Astana" "Les divergences d'opinion montrent clairement combien il est difficile de faire des progrès en vue d'une solution politique ou d'un sommet à Astana suscitant beaucoup d'attente et exigeant beaucoup de préparation", a commenté le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier. L'intensification des combats signalée mardi à l'aéroport de Donetsk ne va non plus dans le sens d'une relance de la diplomatie. Dans un communiqué, l'armée régulière ukrainienne affirme que le secteur a été bombardé de nuit par des missiles Grad tirés par les rebelles. Le jour venu, poursuit le communiqué militaire de Kiev, des blindés séparatistes ont ouvert le feu contre un terminal de l'aéroport toujours tenu par les forces régulières. La partie supérieure de la tour de contrôle, déjà très touchée depuis le début des combats, s'est effondrée. Le véhicule qui transportait des civils a été touché près de la ville de Volnovakha, à une soixantaine de kilomètres au sud de Donetsk, la principale ville du Donbass tenue par les séparatistes pro-russes. "Dix personnes ont été tuées et au moins 13 autres blessées", a dit un porteparole de l'administration régionale loyale au gouvernement de Kiev, ajoutant que l'attaque s'est produite au niveau d'un poste de contrôle tenu par l'armée régulière. L'autocar était parti de Marioupol, ville côtière tenue par les forces régulières au bord de la mer d'Azov, à 60 km au sud de Volnovakha, at- il ajouté. Il a précisé que le tir provenait de positions tenues par les rebelles à Dokoutchaevska, à quelques kilomètres au nord de Volnovakha. Des commandants de la rébellion ont démenti toute responsabilité dans l'attaque et affirmé que le car avait été touché à un de leurs propres barrages. Des photographies montrent la carrosserie du car criblée d'impacts, de même qu'une partie de ses sièges. Ce tir porte un nouveau coup aux efforts menés pour tenter de trouver une solution au conflit qui a fait 4.700 morts depuis avril. Et ce, au moment où le processus diplomatique patine: le sommet à quatre auquel devaient participer jeudi au Kazakhstan le président russe Vladimir Poutine, son homologue ukrainien Petro Porochenko de même que François Hollande et Angela Merkel a été repoussé. Réunis lundi à Berlin, les ministres des Affaires étrangères des quatre pays ont constaté dans un communiqué commun que "les travaux devaient être poursuivis notamment sur la mise en place des conditions propices à un cessez-le-feu réel, un accord sur les modalités d'acheminement de l'aide humanitaire et la poursuite de la libération des détenus" pour "ouvrir la voie à la préparation d'un sommet réussi à Astana" "Les divergences d'opinion montrent clairement combien il est difficile de faire des progrès en vue d'une solution politique ou d'un sommet à Astana suscitant beaucoup d'attente et exigeant beaucoup de préparation", a commenté le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier. L'intensification des combats signalée mardi à l'aéroport de Donetsk ne va non plus dans le sens d'une relance de la diplomatie. Dans un communiqué, l'armée régulière ukrainienne affirme que le secteur a été bombardé de nuit par des missiles Grad tirés par les rebelles. Le jour venu, poursuit le communiqué militaire de Kiev, des blindés séparatistes ont ouvert le feu contre un terminal de l'aéroport toujours tenu par les forces régulières. La partie supérieure de la tour de contrôle, déjà très touchée depuis le début des combats, s'est effondrée.