Comme à son habitude, Rebaine descend en flammes le gouvernement et va jusqu'à le qualifier « d'incompétent pour régler les problèmes dans lesquels, se débattent les citoyens » à l'occasion d'une conférence de presse qu'il a animée hier. Comme à son habitude, Rebaine descend en flammes le gouvernement et va jusqu'à le qualifier « d'incompétent pour régler les problèmes dans lesquels, se débattent les citoyens » à l'occasion d'une conférence de presse qu'il a animée hier. Le président d'Ahd 54 a dit à ce sujet « ne pas comprendre comment une enveloppe de 960 milliards de dollars n'aura pas suffi pour assurer une meilleure vie aux Algériens » et a appelé le président de la République « à faire le bilan de 15 années de règne ». Il a déclaré que « ceux qui ont commandé l'Algérie durant toute cette période ont failli, que ce soit sur le plan politique ou économique », et plaidé, à cette occasion, d'ouvrir un débat franc et sérieux avec les populations. Il s'interrogera sur « la réaction du gouvernement avec un baril à 30 dollars alors qu'avec 120 dollars, rien n'a été entrepris ». Rebaine a cité comme exemple la question qui domine l'actualité ces derniers temps, à savoir le gaz schiste. « Nos dirigeants pensent toujours comme si nous sommes à l'ère du parti unique. J'aurais souhaité que le gouvernement ouvre un vrai débat avec les populations du Sud avant de décider quoi que ce soit. Ils disent qu'ils sont prêts à entendre les propositions des populations mais en même temps, ils sont déterminés à ne pas reculer », a regretté Rebaine qui déplore le silence de Bouteflika sur le sujet alors que « les gens du Sud ne demandent qu'une chose, entendre la position de leur président.» Explicitant la position de son parti sur ce sujet, Rebaine a déclaré que « l'exploitation du gaz schiste n'est pas une priorité » et plaidé pour les énergies renouvelables telle l'énergie solaire avant de s'interroger sur l'absence des représentants du peuple. « Nous n'avons pas vu les députés et les sénateurs qui sont censés défendre les intérêts du peuple. La vérité, c'est qu'ils ne représentent qu'eux-mêmes », a-t-il affirmé en appelant au développement du Sud à travers la décentralisation à tous les niveaux et une vraie représentativité du peuple. Le président d'Ahd 54 a évoqué une autre question qui fait l'actualité en Algérie depuis plusieurs années. Il s'agit de la violence qui martyrise la population de Ghardaïa et que Rebaine a qualifiée de cercle vicieux. A ce sujet, Rebaine a déploré « l'absence de la volonté politique pour trouver des solutions définitives à ce problème » et déclaré que « le problème n'est d'ordre sécuritaire ou administratif » avant de proférer des menaces sur certains élus locaux, objets selon lui de luttes intestines. Rebaine n'a pas laissé passer cette occasion pour revenir sur les caricatures de Charlie Hebdo et a regretté à ce sujet le silence du président de la République ainsi que des hauts responsables tels les ministres et les présidents des deux chambres parlementaires. Il a déclaré que l'Algérie aurait pu réagir comme l'a fait la France lors de la grande marche pour organiser la manifestation de vendredi dernier et ne pas laisser la voie à des parties qui ont voulu récupérer la rue. « J'ai constaté des choses pas belles à voir, à l'exemple d'un drapeau de Daesh », a-t-il regretté en affirmant à la fin que la communauté musulmane allait payer le prix fort de cet attentat. Le président d'Ahd 54 a dit à ce sujet « ne pas comprendre comment une enveloppe de 960 milliards de dollars n'aura pas suffi pour assurer une meilleure vie aux Algériens » et a appelé le président de la République « à faire le bilan de 15 années de règne ». Il a déclaré que « ceux qui ont commandé l'Algérie durant toute cette période ont failli, que ce soit sur le plan politique ou économique », et plaidé, à cette occasion, d'ouvrir un débat franc et sérieux avec les populations. Il s'interrogera sur « la réaction du gouvernement avec un baril à 30 dollars alors qu'avec 120 dollars, rien n'a été entrepris ». Rebaine a cité comme exemple la question qui domine l'actualité ces derniers temps, à savoir le gaz schiste. « Nos dirigeants pensent toujours comme si nous sommes à l'ère du parti unique. J'aurais souhaité que le gouvernement ouvre un vrai débat avec les populations du Sud avant de décider quoi que ce soit. Ils disent qu'ils sont prêts à entendre les propositions des populations mais en même temps, ils sont déterminés à ne pas reculer », a regretté Rebaine qui déplore le silence de Bouteflika sur le sujet alors que « les gens du Sud ne demandent qu'une chose, entendre la position de leur président.» Explicitant la position de son parti sur ce sujet, Rebaine a déclaré que « l'exploitation du gaz schiste n'est pas une priorité » et plaidé pour les énergies renouvelables telle l'énergie solaire avant de s'interroger sur l'absence des représentants du peuple. « Nous n'avons pas vu les députés et les sénateurs qui sont censés défendre les intérêts du peuple. La vérité, c'est qu'ils ne représentent qu'eux-mêmes », a-t-il affirmé en appelant au développement du Sud à travers la décentralisation à tous les niveaux et une vraie représentativité du peuple. Le président d'Ahd 54 a évoqué une autre question qui fait l'actualité en Algérie depuis plusieurs années. Il s'agit de la violence qui martyrise la population de Ghardaïa et que Rebaine a qualifiée de cercle vicieux. A ce sujet, Rebaine a déploré « l'absence de la volonté politique pour trouver des solutions définitives à ce problème » et déclaré que « le problème n'est d'ordre sécuritaire ou administratif » avant de proférer des menaces sur certains élus locaux, objets selon lui de luttes intestines. Rebaine n'a pas laissé passer cette occasion pour revenir sur les caricatures de Charlie Hebdo et a regretté à ce sujet le silence du président de la République ainsi que des hauts responsables tels les ministres et les présidents des deux chambres parlementaires. Il a déclaré que l'Algérie aurait pu réagir comme l'a fait la France lors de la grande marche pour organiser la manifestation de vendredi dernier et ne pas laisser la voie à des parties qui ont voulu récupérer la rue. « J'ai constaté des choses pas belles à voir, à l'exemple d'un drapeau de Daesh », a-t-il regretté en affirmant à la fin que la communauté musulmane allait payer le prix fort de cet attentat.