Le Premier ministre a affirmé que la "politique sociale de l'Etat sera maintenue, en dépit de la baisse des recettes pétrolières de l'Algérie en 2015", laquelle ne devrait pas affecter les secteurs socio-économiques sensibles. Le Premier ministre a affirmé que la "politique sociale de l'Etat sera maintenue, en dépit de la baisse des recettes pétrolières de l'Algérie en 2015", laquelle ne devrait pas affecter les secteurs socio-économiques sensibles. Intervenant à l'émission "Hiwar Essaa" de l'ENTV, le Premier ministre Abdelmalek Sellal, a reconnu que la conjoncture inédite sur le marché pétrolier, marquée par une forte décrue des cours, impose à l'Algérie de prendre les mesures adéquates pour maintenir les principales dispositions contenues dans le prochain programme quinquennal. Sellal, a néanmoins affirmé que la politique sociale de l'Etat sera maintenue, en dépit de la baisse des recettes pétrolières de l'Algérie en 2015, qui ne devrait pas affecter les secteurs socio-économiques sensibles. ''L'effort de développement social et économique sera maintenu'', a-til expliqué au cours de l'émission Hiwar Essaa de l'ENTV, refusant en même temps de parler de programme d'austérité. "L'Etat maintiendra la réalisation des différents projets liés aux secteurs de l'Habitat, de la Formation, de l'Education ainsi que de l'électricité et de l'eau" a-t-il précisé. Les restrictions budgétaires, selon le Premier ministre, concerneront certains projets. Mais, ''l'éducation, la santé, la construction de logement et les crédits alloués aux jeunes seront maintenus'', a-til dit. En fait, ''la réalisation des projets relatifs à ces secteurs inscrits au titre du prochain plan quinquennal sera maintenue", a-t-il affirmé. Sur la question des recrutements dans la Fonction publiqu , il a rappelé que ''le gel (des recrutements) ne concernera pas les secteurs stratégiques comme la santé, l'éducation et l'enseignement supérieur''. Le Premier ministre confirme que les recrutements dans certains secteurs de la Fonction publique, en particulier dans la santé, l'éducation, l'enseignement supérieur ne sont pas concernés par les grandes mesures prises lors du dernier conseil restreint, présidé par le chef de l'Etat, et consacré aux mesures urgentes à prendre face à la baisse des prix de pétrole. Répondre aux appréhentions légitimes Face à certaines appréhensions, Sellal est catégorique : ''L'Etat algérien maintiendra le pouvoir d'achat du citoyen (...)''. Par ailleurs, le gouvernement "continuera à soutenir l'emploi des jeunes et sa politique ne changera pas, en dépit de la chute des prix du pétrole sur le marché mondial", rappelle le premier ministre. ''Le gouvernement continuera à encourager les jeunes à créer leurs propres entreprises", a-t-il dit, signalant que les crédits accordés à cette catégorie en 2014 ont augmenté de 51 % par rapport à 2013. Sellal a recadré, au cours de son intervention, le débat sur la politique sociale du gouvernement. Il a particulièrement rappelé, en premier lieu que l'Etat maintiendra sa politique sociale, notamment à travers les transferts sociaux. Ensuite, les acquis sociaux et le soutien de l'Etat aux catégories démunies, ainsi que le soutien des prix des produits de large consommation seront maintenus, selon M. Sellal. La loi de finances 2015, rappelle t-on, consacre une priorité particulière aux dépenses publiques et d'investissements, avec une part importante aux transferts sociaux, évalués à 9,1 % du PIB et en hausse de 6,4 % par rapport à 2014. Maintien des subventions des produits de base En valeur, les transferts sociaux en provenance du budget de l'Etat consacrés par cette loi de finances sont de 1.711,7 milliards DA, dont 65,3 % sont consacrés au soutien aux familles démunies, à l'habitat et à la santé. Quant aux subventions des prix des produits de base (céréales, lait, sucre et huile alimentaire), elles devront absorber environ 13,2 % de l'ensemble de l'enveloppe consacrée aux transferts sociaux. Globalement, le gouvernement a prévu en 2015 quelque 310,5 milliards DA pour couvrir certaines dépenses sociales, notamment la subvention des laits, sucre, ainsi que le budget pour l'application du nouveau SNMG né de l'abrogation de l'article 87-bis. Le Premier ministre s'explique : ''Le gouvernement a anticipé, depuis l'été dernier, la chute des prix du pétrole en prenant des mesures préventives pour faire face à cette éventualité''. ''L'Algérie a tiré les enseignements de la crise de 1986'', a-t-il dit, avant de rappeler que le budget de l'Etat et les dépenses publiques pour 2015 ont été arrêtées sur la base d'un prix référentiel à 60 dollars le baril. En 2015, et en dépit d'une baisse préoccupante des prix du pétrole, les grands chantiers sont maintenus, autant dans la construction de logements, les transports, la santé, les routes et la relance des secteurs de l'industrie et de l'agriculture Abdelmalek Sellal a réaffirmé la position irrévocablement tranchée du gouvernement pour aller vers la diversification de l'économie, seule voie assurant un développement durable, moins vulnérable et créateur de richesses et d'emplois. La dégringolade des cours du brut et les incertitudes entourant le marché mondial de pétrole sont autant de facteurs devant permettre d'accélérer la cadence pour instaurer les leviers de cette diversification. Invité à l'émission Hiwar Essaâ de la Télévision algérienne, Sellal a assuré que le gouvernement avait adopté une série de mesures pour diversifier l'économie nationale à travers l'encouragement de la production nationale et la facilitation de l'investissement tant privé que public, C'est qu'au cours du Conseil restreint de décembre dernier consacré à l'impact de la baisse des cours pétroliers sur l'économie nationale, le Président Abdelaziz Bouteflika a relevé que cette crise pétrolière venait souligner l'impératif de réduire la dépendance du pays vis-à-vis des hydrocarbures à travers, fondamentalement, la diversification de l'économie nationale. Redynamiser le secteur de l'industrie A ce titre, il a ordonné au gouvernement d'engager les mesures requises pour la dynamisation des secteurs de l'industrie, de la pétrochimie, de l'agriculture, du tourisme et des nouvelles technologies de l'information et de la communication, et de lui en rendre compte au cours du premier trimestre en cours. Cela devra s'accompagner également d'une intensification des réformes au niveau du secteur financier, pour dynamiser le développement de l'entreprise, la mobilisation de l'épargne locale, et le financement des investissements de la sphère économique. Avec ces directives claires, d'importants chantiers ont été engagés en vue d'entamer la relance à travers la reconfiguration du secteur public marchand industriel, l'amendement du code des investissements pour l'amélioration du climat des affaires et la réforme des agences chargées de soutenir les PME. L'année 2015 sera un tournant pour l'économie nationale, a alors promis le ministre de l'Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb. L'autre problème à désamorcer et que le gouvernement, selon M. Sellal, a inscrit au titre de ses priorités concerne les importations qu'il s'agit de maîtriser impérativement. Avec unehausse exponentielle d'année en année, les importations de marchandises ont culminé à plus de 58 milliards de dollars en 2014 contre des exportations en baisse à 62,95 mds usd. Intervenant à l'émission "Hiwar Essaa" de l'ENTV, le Premier ministre Abdelmalek Sellal, a reconnu que la conjoncture inédite sur le marché pétrolier, marquée par une forte décrue des cours, impose à l'Algérie de prendre les mesures adéquates pour maintenir les principales dispositions contenues dans le prochain programme quinquennal. Sellal, a néanmoins affirmé que la politique sociale de l'Etat sera maintenue, en dépit de la baisse des recettes pétrolières de l'Algérie en 2015, qui ne devrait pas affecter les secteurs socio-économiques sensibles. ''L'effort de développement social et économique sera maintenu'', a-til expliqué au cours de l'émission Hiwar Essaa de l'ENTV, refusant en même temps de parler de programme d'austérité. "L'Etat maintiendra la réalisation des différents projets liés aux secteurs de l'Habitat, de la Formation, de l'Education ainsi que de l'électricité et de l'eau" a-t-il précisé. Les restrictions budgétaires, selon le Premier ministre, concerneront certains projets. Mais, ''l'éducation, la santé, la construction de logement et les crédits alloués aux jeunes seront maintenus'', a-til dit. En fait, ''la réalisation des projets relatifs à ces secteurs inscrits au titre du prochain plan quinquennal sera maintenue", a-t-il affirmé. Sur la question des recrutements dans la Fonction publiqu , il a rappelé que ''le gel (des recrutements) ne concernera pas les secteurs stratégiques comme la santé, l'éducation et l'enseignement supérieur''. Le Premier ministre confirme que les recrutements dans certains secteurs de la Fonction publique, en particulier dans la santé, l'éducation, l'enseignement supérieur ne sont pas concernés par les grandes mesures prises lors du dernier conseil restreint, présidé par le chef de l'Etat, et consacré aux mesures urgentes à prendre face à la baisse des prix de pétrole. Répondre aux appréhentions légitimes Face à certaines appréhensions, Sellal est catégorique : ''L'Etat algérien maintiendra le pouvoir d'achat du citoyen (...)''. Par ailleurs, le gouvernement "continuera à soutenir l'emploi des jeunes et sa politique ne changera pas, en dépit de la chute des prix du pétrole sur le marché mondial", rappelle le premier ministre. ''Le gouvernement continuera à encourager les jeunes à créer leurs propres entreprises", a-t-il dit, signalant que les crédits accordés à cette catégorie en 2014 ont augmenté de 51 % par rapport à 2013. Sellal a recadré, au cours de son intervention, le débat sur la politique sociale du gouvernement. Il a particulièrement rappelé, en premier lieu que l'Etat maintiendra sa politique sociale, notamment à travers les transferts sociaux. Ensuite, les acquis sociaux et le soutien de l'Etat aux catégories démunies, ainsi que le soutien des prix des produits de large consommation seront maintenus, selon M. Sellal. La loi de finances 2015, rappelle t-on, consacre une priorité particulière aux dépenses publiques et d'investissements, avec une part importante aux transferts sociaux, évalués à 9,1 % du PIB et en hausse de 6,4 % par rapport à 2014. Maintien des subventions des produits de base En valeur, les transferts sociaux en provenance du budget de l'Etat consacrés par cette loi de finances sont de 1.711,7 milliards DA, dont 65,3 % sont consacrés au soutien aux familles démunies, à l'habitat et à la santé. Quant aux subventions des prix des produits de base (céréales, lait, sucre et huile alimentaire), elles devront absorber environ 13,2 % de l'ensemble de l'enveloppe consacrée aux transferts sociaux. Globalement, le gouvernement a prévu en 2015 quelque 310,5 milliards DA pour couvrir certaines dépenses sociales, notamment la subvention des laits, sucre, ainsi que le budget pour l'application du nouveau SNMG né de l'abrogation de l'article 87-bis. Le Premier ministre s'explique : ''Le gouvernement a anticipé, depuis l'été dernier, la chute des prix du pétrole en prenant des mesures préventives pour faire face à cette éventualité''. ''L'Algérie a tiré les enseignements de la crise de 1986'', a-t-il dit, avant de rappeler que le budget de l'Etat et les dépenses publiques pour 2015 ont été arrêtées sur la base d'un prix référentiel à 60 dollars le baril. En 2015, et en dépit d'une baisse préoccupante des prix du pétrole, les grands chantiers sont maintenus, autant dans la construction de logements, les transports, la santé, les routes et la relance des secteurs de l'industrie et de l'agriculture Abdelmalek Sellal a réaffirmé la position irrévocablement tranchée du gouvernement pour aller vers la diversification de l'économie, seule voie assurant un développement durable, moins vulnérable et créateur de richesses et d'emplois. La dégringolade des cours du brut et les incertitudes entourant le marché mondial de pétrole sont autant de facteurs devant permettre d'accélérer la cadence pour instaurer les leviers de cette diversification. Invité à l'émission Hiwar Essaâ de la Télévision algérienne, Sellal a assuré que le gouvernement avait adopté une série de mesures pour diversifier l'économie nationale à travers l'encouragement de la production nationale et la facilitation de l'investissement tant privé que public, C'est qu'au cours du Conseil restreint de décembre dernier consacré à l'impact de la baisse des cours pétroliers sur l'économie nationale, le Président Abdelaziz Bouteflika a relevé que cette crise pétrolière venait souligner l'impératif de réduire la dépendance du pays vis-à-vis des hydrocarbures à travers, fondamentalement, la diversification de l'économie nationale. Redynamiser le secteur de l'industrie A ce titre, il a ordonné au gouvernement d'engager les mesures requises pour la dynamisation des secteurs de l'industrie, de la pétrochimie, de l'agriculture, du tourisme et des nouvelles technologies de l'information et de la communication, et de lui en rendre compte au cours du premier trimestre en cours. Cela devra s'accompagner également d'une intensification des réformes au niveau du secteur financier, pour dynamiser le développement de l'entreprise, la mobilisation de l'épargne locale, et le financement des investissements de la sphère économique. Avec ces directives claires, d'importants chantiers ont été engagés en vue d'entamer la relance à travers la reconfiguration du secteur public marchand industriel, l'amendement du code des investissements pour l'amélioration du climat des affaires et la réforme des agences chargées de soutenir les PME. L'année 2015 sera un tournant pour l'économie nationale, a alors promis le ministre de l'Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb. L'autre problème à désamorcer et que le gouvernement, selon M. Sellal, a inscrit au titre de ses priorités concerne les importations qu'il s'agit de maîtriser impérativement. Avec unehausse exponentielle d'année en année, les importations de marchandises ont culminé à plus de 58 milliards de dollars en 2014 contre des exportations en baisse à 62,95 mds usd.