Cinq hommes ont été arrêtés mardi dans un coup de filet anti-djihadiste mené à Lunel (Hérault), qui abrite une importante filière de recrutement à destination de la Syrie ou de l'Irak, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve. Cinq hommes ont été arrêtés mardi dans un coup de filet anti-djihadiste mené à Lunel (Hérault), qui abrite une importante filière de recrutement à destination de la Syrie ou de l'Irak, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve. L'opération a été menée à l'aube par le Raid et le GIPN à Lunel et dans deux villages voisins, a-t-on précisé de source policière. Les personnes placées en garde à vue sont âgées de 26 à 44 ans. Une dizaine de personnes originaires de Lunel, une ville de 25.000 habitants, sont parties rejoindre les rangs des combattants djihadistes et six auraient trouvé la mort au combat. "Depuis un an, plus de dix d'entre eux ont quitté Lunel pour la Syrie où ils ont rejoint les rangs de l'organisation terroriste Daech", a déclaré Bernard Cazeneuve. "Plusieurs ont trouvé la mort en Syrie. Au total, ce sont 73 de nos ressortissants qui sont ainsi décédés", a-t-il ajouté lors d'un point de presse, se félicitant du démantèlement d'une filière "particulièrement dangereuse et organisée". En juin dernier, le préfet de l'Hérault avait indiqué qu'une cinquantaine de personnes avaient quitté la région Languedoc-Roussillon au cours des derniers mois pour la Syrie et l'Irak. Le député socialiste de Lunel, Patrick Vignal, a indiqué que le coup de filet de mardi avait été préparé de longue date. "On avait dit qu'on ferait du ménage et qu'on irait fort. On savait qu'il y avait un terreau de gens malsains et, donc, ce matin, c'est une grosse opération, ça faisait longtemps que c'était préparé", a-t-il dit sur Europe 1. "On voulait essayer de trouver ces gens malsains qui envoient nos enfants à la mort et qui servent de chair à canon. On fait le maximum pour arrêter les gens qui pourrissent notre ville", a-t-il ajouté. Près de trois semaines après les attentats djihadistes de Paris, Bernard Cazeneuve a assuré que "les nouvelles menaces" de l'Etat islamique (EI) "ne font que renforcer la détermination du gouvernement". Le porte-parole de l'EI a appelé, lundi, ses partisans à prendre pour cibles des Occidentaux avec n'importe quelle arme disponible, et salué les récents attentats et attaques perpétrés au Canada, en Australie, en Belgique et en France. Bernard Cazeneuve a souligné que 161 procédures judiciaires avaient été ouvertes en France contre des djihadistes présumés et que l'essentiel de la loi de novembre dernier destinée à renforcer l'arsenal antiterroriste était déjà en vigueur. Environ 1.300 personnes, Français ou étrangers résidant en France, sont impliquées dans des filières djihadistes, a indiqué la semaine dernière le Premier ministre, Manuel Valls. L'opération a été menée à l'aube par le Raid et le GIPN à Lunel et dans deux villages voisins, a-t-on précisé de source policière. Les personnes placées en garde à vue sont âgées de 26 à 44 ans. Une dizaine de personnes originaires de Lunel, une ville de 25.000 habitants, sont parties rejoindre les rangs des combattants djihadistes et six auraient trouvé la mort au combat. "Depuis un an, plus de dix d'entre eux ont quitté Lunel pour la Syrie où ils ont rejoint les rangs de l'organisation terroriste Daech", a déclaré Bernard Cazeneuve. "Plusieurs ont trouvé la mort en Syrie. Au total, ce sont 73 de nos ressortissants qui sont ainsi décédés", a-t-il ajouté lors d'un point de presse, se félicitant du démantèlement d'une filière "particulièrement dangereuse et organisée". En juin dernier, le préfet de l'Hérault avait indiqué qu'une cinquantaine de personnes avaient quitté la région Languedoc-Roussillon au cours des derniers mois pour la Syrie et l'Irak. Le député socialiste de Lunel, Patrick Vignal, a indiqué que le coup de filet de mardi avait été préparé de longue date. "On avait dit qu'on ferait du ménage et qu'on irait fort. On savait qu'il y avait un terreau de gens malsains et, donc, ce matin, c'est une grosse opération, ça faisait longtemps que c'était préparé", a-t-il dit sur Europe 1. "On voulait essayer de trouver ces gens malsains qui envoient nos enfants à la mort et qui servent de chair à canon. On fait le maximum pour arrêter les gens qui pourrissent notre ville", a-t-il ajouté. Près de trois semaines après les attentats djihadistes de Paris, Bernard Cazeneuve a assuré que "les nouvelles menaces" de l'Etat islamique (EI) "ne font que renforcer la détermination du gouvernement". Le porte-parole de l'EI a appelé, lundi, ses partisans à prendre pour cibles des Occidentaux avec n'importe quelle arme disponible, et salué les récents attentats et attaques perpétrés au Canada, en Australie, en Belgique et en France. Bernard Cazeneuve a souligné que 161 procédures judiciaires avaient été ouvertes en France contre des djihadistes présumés et que l'essentiel de la loi de novembre dernier destinée à renforcer l'arsenal antiterroriste était déjà en vigueur. Environ 1.300 personnes, Français ou étrangers résidant en France, sont impliquées dans des filières djihadistes, a indiqué la semaine dernière le Premier ministre, Manuel Valls.