Poursuivant son cycle de rencontres qu'il a entamées depuis son intronisation à la tête du FCE, Ali Haddad, a été reçu, avant-hier, au ministère des Affaires étrangères par le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, avant de rencontrer avec la délégation qui l'a accompagnée un nombre d'ambassadeurs accrédités à l'étranger Poursuivant son cycle de rencontres qu'il a entamées depuis son intronisation à la tête du FCE, Ali Haddad, a été reçu, avant-hier, au ministère des Affaires étrangères par le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, avant de rencontrer avec la délégation qui l'a accompagnée un nombre d'ambassadeurs accrédités à l'étranger Selon la cellule de communication du Forum des chefs d'entreprises qui a pondu pour la circonstance un communiqué de presse, la rencontre qui a suivi cet entretien a permis d'échanger les questions d'intérêt commun du fait que la diplomatie et l'économie sont extrêmement « inter-reliées ». Et surtout, elle s'est soldée par deux décisions importantes. Il a été en effet décidé de mettre en place une commission mixte FCE – MAE et d'appuyer le MAE au Forum Eco-Afrique que le FCE organisera au moins de juin prochain. Haddad qui a tenu à féliciter les nouveaux ambassadeurs et à leur souhaiter plein succès dans leurs nouvelles fonctions a souligné que « bien plus que par le passé, l'économie internationale se conduit désormais à très haut niveau, aujourd'hui, les plus grands rendez-vous des grands Etats, ce sont le G8, le G20, le Davos, les rounds de l'OMC, etc. Et ce sont des rendez-vous économiques ». Il a reconnu cependant que notre pays est en « retard »par rapport à ce qui se fait dans d'autres pays en matière de défense des entreprises et des intérêts commerciaux mais il a soutenu que l'Algérie est restée « liée » au monde uniquement par un seul côté, à savoir l'importation. « Cette situation est insoutenable à terme. Le rôle de notre diplomatie est capital pour que notre pays ne reste pas accroché au train de l'économie mondiale par ce seul côté de l'importation », affirme-t-on au FCE qui estime que l'Algérie « a sa place dans le monde car le temps de l'autarcie est révolu. Notre diplomatie doit passer à une étape supérieure ». Le président du FCE a exprimé la grande « attente » des entreprises envers nos représentations diplomatiques et déclaré à ce sujet que l'entreprise algérienne a besoin de « l'aide » de nos ambassades, de leurs « recommandations », de leur « accompagnement » pour aller à la « conquête» des marchés extérieurs. « Le FCE nourrit l'espoir de pouvoir construire avec notre diplomatie une relation fructueuse, une connexion intelligente qui permettrait de contribuer à drainer davantage d'investissements et de partenariats vers notre pays, de soutenir les efforts de nos entreprises vers l'exportation et tirer ainsi avantage des opportunités qui existent notamment en Afrique et que nous n'exploitons pas parce que nous ne sommes pas organisés, de prospecter des opportunités d'investissement de nos entreprises à l'étranger, en un mot d'aller à l'offensive des marchés internationaux et aller porter la voix des entreprises algériennes partout dans le monde », a-til affirmé. A l'issue de la déclaration liminaire de Haddad, les autres membres du FCE ont profité de cette opportunité pour exprimer certaines préoccupations et attentes des chefs d'entreprise. Ainsi, ils ont relevé la nécessité de construire des « passerelles » entre notre diplomatie et le monde de l'entreprise, d'ouvrir des «représentations économiques» au sein de nos ambassades, du besoin d'une « coordination » par notre diplomatie de l'ensemble de la dimension internationale pour positionner notre pays avec tous les moyens requis (banques, transport...). Aussi, il a été mis l'accent sur « l'accompagnement » par notre diplomatie dans les relations bilatérales de notre patronat avec des organisations similaires, et sur la nécessité d'une « participation » des entreprises à la discussion des programmes économiques de coopération internationale, pour lesquels le MAE est en amont. Les membres du FCE ont insisté par ailleurs sur l'importance du « lobbying » pour lequel, ils estiment nécessaire de dégager des budgets afin d'améliorer l'image du pays. Selon la cellule de communication du Forum des chefs d'entreprises qui a pondu pour la circonstance un communiqué de presse, la rencontre qui a suivi cet entretien a permis d'échanger les questions d'intérêt commun du fait que la diplomatie et l'économie sont extrêmement « inter-reliées ». Et surtout, elle s'est soldée par deux décisions importantes. Il a été en effet décidé de mettre en place une commission mixte FCE – MAE et d'appuyer le MAE au Forum Eco-Afrique que le FCE organisera au moins de juin prochain. Haddad qui a tenu à féliciter les nouveaux ambassadeurs et à leur souhaiter plein succès dans leurs nouvelles fonctions a souligné que « bien plus que par le passé, l'économie internationale se conduit désormais à très haut niveau, aujourd'hui, les plus grands rendez-vous des grands Etats, ce sont le G8, le G20, le Davos, les rounds de l'OMC, etc. Et ce sont des rendez-vous économiques ». Il a reconnu cependant que notre pays est en « retard »par rapport à ce qui se fait dans d'autres pays en matière de défense des entreprises et des intérêts commerciaux mais il a soutenu que l'Algérie est restée « liée » au monde uniquement par un seul côté, à savoir l'importation. « Cette situation est insoutenable à terme. Le rôle de notre diplomatie est capital pour que notre pays ne reste pas accroché au train de l'économie mondiale par ce seul côté de l'importation », affirme-t-on au FCE qui estime que l'Algérie « a sa place dans le monde car le temps de l'autarcie est révolu. Notre diplomatie doit passer à une étape supérieure ». Le président du FCE a exprimé la grande « attente » des entreprises envers nos représentations diplomatiques et déclaré à ce sujet que l'entreprise algérienne a besoin de « l'aide » de nos ambassades, de leurs « recommandations », de leur « accompagnement » pour aller à la « conquête» des marchés extérieurs. « Le FCE nourrit l'espoir de pouvoir construire avec notre diplomatie une relation fructueuse, une connexion intelligente qui permettrait de contribuer à drainer davantage d'investissements et de partenariats vers notre pays, de soutenir les efforts de nos entreprises vers l'exportation et tirer ainsi avantage des opportunités qui existent notamment en Afrique et que nous n'exploitons pas parce que nous ne sommes pas organisés, de prospecter des opportunités d'investissement de nos entreprises à l'étranger, en un mot d'aller à l'offensive des marchés internationaux et aller porter la voix des entreprises algériennes partout dans le monde », a-til affirmé. A l'issue de la déclaration liminaire de Haddad, les autres membres du FCE ont profité de cette opportunité pour exprimer certaines préoccupations et attentes des chefs d'entreprise. Ainsi, ils ont relevé la nécessité de construire des « passerelles » entre notre diplomatie et le monde de l'entreprise, d'ouvrir des «représentations économiques» au sein de nos ambassades, du besoin d'une « coordination » par notre diplomatie de l'ensemble de la dimension internationale pour positionner notre pays avec tous les moyens requis (banques, transport...). Aussi, il a été mis l'accent sur « l'accompagnement » par notre diplomatie dans les relations bilatérales de notre patronat avec des organisations similaires, et sur la nécessité d'une « participation » des entreprises à la discussion des programmes économiques de coopération internationale, pour lesquels le MAE est en amont. Les membres du FCE ont insisté par ailleurs sur l'importance du « lobbying » pour lequel, ils estiment nécessaire de dégager des budgets afin d'améliorer l'image du pays.