Les participants à la Conférence internationale sur les manuscrits anciens du Mali, tenue récemment à Bamako, ont appelé à l'issue de leurs travaux au renforcement des conditions de conservation des manuscrits anciens de Tombouctou, un patrimoine gravement affecté pendant la crise sécuritaire au nord du pays entre 2012 et 2013, indique l'Unesco sur son site Internet. Les participants à la Conférence internationale sur les manuscrits anciens du Mali, tenue récemment à Bamako, ont appelé à l'issue de leurs travaux au renforcement des conditions de conservation des manuscrits anciens de Tombouctou, un patrimoine gravement affecté pendant la crise sécuritaire au nord du pays entre 2012 et 2013, indique l'Unesco sur son site Internet. Face aux risques de détérioration rapide auxquels sont exposés les manuscrits, les participants à la conférence organisée du 28 au 30 janvier dernier en partenariat avec l'Unesco ont souligné l'urgence "d'accélérer et de renforcer la sécurisation des manuscrits relogés provisoirement à Bamako". D'importants dégâts ont été causés au patrimoine culturel de Tombouctou et d'autres régions du nord malien investi entre 2013 et 2014 par des groupes terroristes avant d'être chassés par une coalition internationale d'une grande partie du territoire. L'Institut Ahmed- Baba, une bibliothèque de Tombouctou constituée principalement de manuscrits arabes, avait perdu plus de 4.000 documents anciens, brûlés ou volés par les terroristes. Grâce à l'action des populations, près de 90 % de ce fonds documentaire ont été sauvés, dont une grande partie a été acheminée provisoirement à Bamako. Les participants à la conférence ont également demandé la "mobilisation" des acteurs concernés, notamment les familles détentrices et les bibliothèques privées pour "établir un état des lieux exhaustif" de l'ensemble de ce patrimoine documentaire. Ils préconisent, d'autre part, le "renforcement du cadre législatif, juridique, administratif et institutionnel" afin de définir le "statut des manuscrits" et le "rôle des détenteurs", et proposent l'élaboration d'un "plan de sauvegarde d'urgence" pour prévenir tout risque relatif à la sécurité, la conservation ou l'exploitation des manuscrits. Les participants à la conférence de Bamako proposent également de promouvoir et de valoriser les manuscrits en favorisant l'"exploitation de leurs contenus et en assurant la formation aux métiers et savoir-faire traditionnels" liés au patrimoine documentaire en plus d'envisager la création d'un musée national dédié aux manuscrits anciens. Face aux risques de détérioration rapide auxquels sont exposés les manuscrits, les participants à la conférence organisée du 28 au 30 janvier dernier en partenariat avec l'Unesco ont souligné l'urgence "d'accélérer et de renforcer la sécurisation des manuscrits relogés provisoirement à Bamako". D'importants dégâts ont été causés au patrimoine culturel de Tombouctou et d'autres régions du nord malien investi entre 2013 et 2014 par des groupes terroristes avant d'être chassés par une coalition internationale d'une grande partie du territoire. L'Institut Ahmed- Baba, une bibliothèque de Tombouctou constituée principalement de manuscrits arabes, avait perdu plus de 4.000 documents anciens, brûlés ou volés par les terroristes. Grâce à l'action des populations, près de 90 % de ce fonds documentaire ont été sauvés, dont une grande partie a été acheminée provisoirement à Bamako. Les participants à la conférence ont également demandé la "mobilisation" des acteurs concernés, notamment les familles détentrices et les bibliothèques privées pour "établir un état des lieux exhaustif" de l'ensemble de ce patrimoine documentaire. Ils préconisent, d'autre part, le "renforcement du cadre législatif, juridique, administratif et institutionnel" afin de définir le "statut des manuscrits" et le "rôle des détenteurs", et proposent l'élaboration d'un "plan de sauvegarde d'urgence" pour prévenir tout risque relatif à la sécurité, la conservation ou l'exploitation des manuscrits. Les participants à la conférence de Bamako proposent également de promouvoir et de valoriser les manuscrits en favorisant l'"exploitation de leurs contenus et en assurant la formation aux métiers et savoir-faire traditionnels" liés au patrimoine documentaire en plus d'envisager la création d'un musée national dédié aux manuscrits anciens.