La mise en examen du patron de la police judiciaire parisienne, une première au mythique 36, Quai des Orfèvres, ternit un peu plus l'image d'une institution déjà ébranlée en 2014 par deux scandales, dont une rocambolesque affaire de vol de cocaïne. La mise en examen du patron de la police judiciaire parisienne, une première au mythique 36, Quai des Orfèvres, ternit un peu plus l'image d'une institution déjà ébranlée en 2014 par deux scandales, dont une rocambolesque affaire de vol de cocaïne. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a aussitôt suspendu Bernard Petit et annoncé le nom de son potentiel successeur, le patron de la PJ marseillaise, Christian Sainte. Il n'a pas encore tranché la question d'une éventuelle remise en ordre de la PJ parisienne, a dit son entourage. Bernard Petit a été mis en examen pour violation du secret de l'instruction et placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d'exercer ses fonctions. La justice lui reproche des faits de "révélation d'informations sur une instruction dans le but d'entraver le déroulement des investigations ou la manifestation de la vérité". "Bernard Petit est un grand policier mais quand on exerce cette mission, il ne peut y avoir le moindre doute", a déclaré, vendredi à Orléans, le Premier ministre, Manuel Valls. Richard Atlan, le directeur de cabinet de Bernard Petit, a été mis en examen pour les mêmes chefs et Philippe Lemaître, secrétaire administratif détaché à l'Association nationale d'action sociale au ministère de l'Intérieur (Anas) pour complicité de trafic d'influence et recel de violation du secret de l'instruction. La garde à vue se poursuivait vendredi pour le président de l'Anas, Joaquin Masanet. "Mauvaise conjonction astrale" Les quatre hommes sont soupçonnés d'avoir transmis au fondateur du GIGN, Christian Prouteau, des informations sur l'enquête dont il est l'objet dans le cadre d'un dossier de trafic d'influence visant Christophe Rocancourt, déjà mêlé à plusieurs affaires d'escroquerie aux Etats-Unis et en France. Christophe Rocancourt est accusé d'avoir extorqué plusieurs milliers d'euros à deux soeurs marocaines menacées d'expulsion contre la promesse d'obtenir leur régularisation. Les deux femmes, ne voyant rien venir, ont porté plainte. Cette affaire est la troisième à éclabousser la célèbre PJ parisienne en moins d'un an après le viol présumé d'une touriste canadienne dans les locaux de la brigade de recherche et d'intervention en avril, puis le vol de 52 kg de cocaïne dans les scellés trois mois plus tard. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a aussitôt suspendu Bernard Petit et annoncé le nom de son potentiel successeur, le patron de la PJ marseillaise, Christian Sainte. Il n'a pas encore tranché la question d'une éventuelle remise en ordre de la PJ parisienne, a dit son entourage. Bernard Petit a été mis en examen pour violation du secret de l'instruction et placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d'exercer ses fonctions. La justice lui reproche des faits de "révélation d'informations sur une instruction dans le but d'entraver le déroulement des investigations ou la manifestation de la vérité". "Bernard Petit est un grand policier mais quand on exerce cette mission, il ne peut y avoir le moindre doute", a déclaré, vendredi à Orléans, le Premier ministre, Manuel Valls. Richard Atlan, le directeur de cabinet de Bernard Petit, a été mis en examen pour les mêmes chefs et Philippe Lemaître, secrétaire administratif détaché à l'Association nationale d'action sociale au ministère de l'Intérieur (Anas) pour complicité de trafic d'influence et recel de violation du secret de l'instruction. La garde à vue se poursuivait vendredi pour le président de l'Anas, Joaquin Masanet. "Mauvaise conjonction astrale" Les quatre hommes sont soupçonnés d'avoir transmis au fondateur du GIGN, Christian Prouteau, des informations sur l'enquête dont il est l'objet dans le cadre d'un dossier de trafic d'influence visant Christophe Rocancourt, déjà mêlé à plusieurs affaires d'escroquerie aux Etats-Unis et en France. Christophe Rocancourt est accusé d'avoir extorqué plusieurs milliers d'euros à deux soeurs marocaines menacées d'expulsion contre la promesse d'obtenir leur régularisation. Les deux femmes, ne voyant rien venir, ont porté plainte. Cette affaire est la troisième à éclabousser la célèbre PJ parisienne en moins d'un an après le viol présumé d'une touriste canadienne dans les locaux de la brigade de recherche et d'intervention en avril, puis le vol de 52 kg de cocaïne dans les scellés trois mois plus tard.