Le bras de fer entre le ministère de l'Education nationale et les syndicats se poursuit. A trois jours d'une grève d'une journée annoncée par la Coordination des syndicats autonomes regroupant six syndicats, la tutelle ne semble pas vouloir apaiser les tentions, en témoigne la dernière déclaration du directeur des ressources humaines du ministère, Abdelhakim Belabed. Le bras de fer entre le ministère de l'Education nationale et les syndicats se poursuit. A trois jours d'une grève d'une journée annoncée par la Coordination des syndicats autonomes regroupant six syndicats, la tutelle ne semble pas vouloir apaiser les tentions, en témoigne la dernière déclaration du directeur des ressources humaines du ministère, Abdelhakim Belabed. Nos « syndicats ne savent faire que la grève », a en effet déclaré M. Belabed, à la chaîne III de la Radio nationale. « Le syndicat est un partenaire qui doit nous aider à trouver des solutions. Il est une force de propositions et non pas de nuisances. La démarche logique est de négocier d'abord afin de résoudre les problèmes et après faire recours à la grève. Chez nous, c'est l'inverse, la grève vient avant les négociations ». Avec la déclaration du représentant du ministère de l'Education, les hostilités ont encore une fois été déclenchées. D'autant plus que le statut particulier des enseignants élaboré en 2012 est l'objet du litige entre les syndicats et le ministère. Au lieu de donner plus de clarté et d'essayer d'apaiser la colère des syndicats. M. Belabed enfonce le clou en déclarant : « Ce statut dans sa version actuelle a été confectionné dans la précipitation (dans un délai de deux mois) et sous la pression terrible et l'égoïsme des syndicats. Il faut le revoir dans un temps suffisant », a-t-il indiqué, en estimant qu'« un délai de 5 ans doit être accordé pour la révision de ce statut, alors que les syndicats estiment que cela ne doit pas dépasser 3 ans ». La gestion de l'argent des oeuvres sociales, estimé à près de 20 milliards de dinars, est un autre volet du différend entre les deux parties, selon M. Belabed. « Il y a des tiraillements entre les syndicats. Tout le monde veut gérer cet argent selon ses intérêts, alors que cela concerne tous les fonctionnaires de l'Education, syndiqués et non syndiqués », a-t-il souligné. Dans une déclaration à TSA Algérie et en réponse aux accusations de M. Belabed, les syndicats de l'Education nationale accusent le ministère de « fuir ses responsabilités ». Messaoud Boudiba, porteparole du Cnapest, explique que le but de ces déclarations est de « camoufler l'échec » de la tutelle. « C'est un discours prononcé par un ministère qui ne peut pas régler des problèmes, alors que plusieurs occasions se sont offertes à lui ». « On leur a donné douze mois pour régler le problème. C'est largement suffisant », estime M. Boudiba. « Nous avons signé le dernier P-V avec la direction générale de la Fonction publique le 17 février 2014. Depuis, aucune promesse n'a été tenue », regrette-t-il. Le porte-parole du Cnapest, justifie le recours à la grève. « Nous avons recours à la grève car le dialogue ne mène à rien », argumente-t-il. Meziane Meriane, porte-parole du Snapest, se demande « qui est égoïste dans cette affaire ? ». « Le ministère traîne depuis 2010 pour régler le problème », ajoute-t-il. « Nous sommes partenaires sociaux, syndicats, parents d'élèves et enseignants. Le bon sens doit l'emporter », dit-il. Les grèves prévues par les différents syndicats sont « légitimes », soutient M. Meriane. Il est à rappeler que la Coordination des syndicats autonomes appelle à une grève d'une journée le 11 février et le Cnapest a opté pour une grève d'une journée reconductible à partir du 16 février. Nos « syndicats ne savent faire que la grève », a en effet déclaré M. Belabed, à la chaîne III de la Radio nationale. « Le syndicat est un partenaire qui doit nous aider à trouver des solutions. Il est une force de propositions et non pas de nuisances. La démarche logique est de négocier d'abord afin de résoudre les problèmes et après faire recours à la grève. Chez nous, c'est l'inverse, la grève vient avant les négociations ». Avec la déclaration du représentant du ministère de l'Education, les hostilités ont encore une fois été déclenchées. D'autant plus que le statut particulier des enseignants élaboré en 2012 est l'objet du litige entre les syndicats et le ministère. Au lieu de donner plus de clarté et d'essayer d'apaiser la colère des syndicats. M. Belabed enfonce le clou en déclarant : « Ce statut dans sa version actuelle a été confectionné dans la précipitation (dans un délai de deux mois) et sous la pression terrible et l'égoïsme des syndicats. Il faut le revoir dans un temps suffisant », a-t-il indiqué, en estimant qu'« un délai de 5 ans doit être accordé pour la révision de ce statut, alors que les syndicats estiment que cela ne doit pas dépasser 3 ans ». La gestion de l'argent des oeuvres sociales, estimé à près de 20 milliards de dinars, est un autre volet du différend entre les deux parties, selon M. Belabed. « Il y a des tiraillements entre les syndicats. Tout le monde veut gérer cet argent selon ses intérêts, alors que cela concerne tous les fonctionnaires de l'Education, syndiqués et non syndiqués », a-t-il souligné. Dans une déclaration à TSA Algérie et en réponse aux accusations de M. Belabed, les syndicats de l'Education nationale accusent le ministère de « fuir ses responsabilités ». Messaoud Boudiba, porteparole du Cnapest, explique que le but de ces déclarations est de « camoufler l'échec » de la tutelle. « C'est un discours prononcé par un ministère qui ne peut pas régler des problèmes, alors que plusieurs occasions se sont offertes à lui ». « On leur a donné douze mois pour régler le problème. C'est largement suffisant », estime M. Boudiba. « Nous avons signé le dernier P-V avec la direction générale de la Fonction publique le 17 février 2014. Depuis, aucune promesse n'a été tenue », regrette-t-il. Le porte-parole du Cnapest, justifie le recours à la grève. « Nous avons recours à la grève car le dialogue ne mène à rien », argumente-t-il. Meziane Meriane, porte-parole du Snapest, se demande « qui est égoïste dans cette affaire ? ». « Le ministère traîne depuis 2010 pour régler le problème », ajoute-t-il. « Nous sommes partenaires sociaux, syndicats, parents d'élèves et enseignants. Le bon sens doit l'emporter », dit-il. Les grèves prévues par les différents syndicats sont « légitimes », soutient M. Meriane. Il est à rappeler que la Coordination des syndicats autonomes appelle à une grève d'une journée le 11 février et le Cnapest a opté pour une grève d'une journée reconductible à partir du 16 février.