Le statut particulier des travailleurs du secteur de l'Education « ne doit pas être révisé sous la pression ou avec précipitation », a indiqué, hier, à Alger la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, soulignant que « la stabilité du secteur était une priorité majeure ». Le statut particulier des travailleurs du secteur de l'Education « ne doit pas être révisé sous la pression ou avec précipitation », a indiqué, hier, à Alger la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, soulignant que « la stabilité du secteur était une priorité majeure ». S'exprimant lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation des mesures prises pour la prochaine rentrée scolaire, Mme Benghebrit a reconnu des « défaillances » dans l'actuel statut particulier, revu en 2012 après une précédente révision en 2008, qu'elle a principalement imputées aux conditions de sa révision. « Je refuse de lancer la révision du statut particulier des travailleurs du secteur de l'Education sous la pression ou avec précipitation afin d'éviter l'expérience de l'année 2012 », a indiqué la ministre sur un ton ferme, ajoutant qu'un statut particulier, d'une manière générale, « doit être établi pour le long terme », ce qui nécessite, a-t-elle souligné, de prendre une série de mesures et de dispositions. Elle a indiqué que « la révision du statut particulier est tributaire de la stabilité du secteur de l'éducation nationale et avec l'effort de l'ensemble des acteurs, à savoir, enseignants, syndicats et pédagogues, notamment, précisant que cette révision ne pourrait se faire dans un délai inférieur à cinq années ». Concernant les revendications socioprofessionnelles des travailleurs, notamment, celles émanant des sept syndicats autonomes, qu'elle considèrent comme des « problèmes, en majorité, d'ordre local », Benghebrit a rappelé qu'elle a consacré, depuis sa nomination à la tête du ministère de l'Education nationale, « plus de 500 heures de dialogue et de concertation, qui a-t-elle dit, se poursuivent encore ». Ace propos, la ministre a affirmé que « beaucoup de revendications ont été satisfaites », relevant, toutefois que « le dialogue se poursuit pour aboutir à des solutions tangibles aux revendications encore en suspens et qui nécessitent encore du temps ». Elle, à cette occasion, a appelé les syndicats du secteur qui optent pour la grève comme moyen d'exprimer leurs revendications socioprofessionnelles, en dépit des séries de rencontres avec le ministère de tutelle, à adopter un comportement « rationnel » car il s'agit de l'avenir et de l'état d'âme des élèves ainsi que de leurs parents. Soulignant la nécessité d'arriver à une décision qui protège, en particulier, l'intérêt de l'élève, Benghebrit a ajouté, par ailleurs, que les P-V des rencontres tenues avec les sept syndicats autonomes qui ont appelé à une "grève d'avertissement" les 10 et 11 février, ont été rédigés et prêts à être récupérés au niveau du ministère de l'Education nationale. S'exprimant lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation des mesures prises pour la prochaine rentrée scolaire, Mme Benghebrit a reconnu des « défaillances » dans l'actuel statut particulier, revu en 2012 après une précédente révision en 2008, qu'elle a principalement imputées aux conditions de sa révision. « Je refuse de lancer la révision du statut particulier des travailleurs du secteur de l'Education sous la pression ou avec précipitation afin d'éviter l'expérience de l'année 2012 », a indiqué la ministre sur un ton ferme, ajoutant qu'un statut particulier, d'une manière générale, « doit être établi pour le long terme », ce qui nécessite, a-t-elle souligné, de prendre une série de mesures et de dispositions. Elle a indiqué que « la révision du statut particulier est tributaire de la stabilité du secteur de l'éducation nationale et avec l'effort de l'ensemble des acteurs, à savoir, enseignants, syndicats et pédagogues, notamment, précisant que cette révision ne pourrait se faire dans un délai inférieur à cinq années ». Concernant les revendications socioprofessionnelles des travailleurs, notamment, celles émanant des sept syndicats autonomes, qu'elle considèrent comme des « problèmes, en majorité, d'ordre local », Benghebrit a rappelé qu'elle a consacré, depuis sa nomination à la tête du ministère de l'Education nationale, « plus de 500 heures de dialogue et de concertation, qui a-t-elle dit, se poursuivent encore ». Ace propos, la ministre a affirmé que « beaucoup de revendications ont été satisfaites », relevant, toutefois que « le dialogue se poursuit pour aboutir à des solutions tangibles aux revendications encore en suspens et qui nécessitent encore du temps ». Elle, à cette occasion, a appelé les syndicats du secteur qui optent pour la grève comme moyen d'exprimer leurs revendications socioprofessionnelles, en dépit des séries de rencontres avec le ministère de tutelle, à adopter un comportement « rationnel » car il s'agit de l'avenir et de l'état d'âme des élèves ainsi que de leurs parents. Soulignant la nécessité d'arriver à une décision qui protège, en particulier, l'intérêt de l'élève, Benghebrit a ajouté, par ailleurs, que les P-V des rencontres tenues avec les sept syndicats autonomes qui ont appelé à une "grève d'avertissement" les 10 et 11 février, ont été rédigés et prêts à être récupérés au niveau du ministère de l'Education nationale.