Le ministre des Finances, Mohamed Djellab, a réfuté, hier, tout recours à une dévaluation du dinar, tout en soulignant, implicitement, que certains importateurs maintiennent leurs prix à la hausse malgré la baisse des cours mondiaux de certaines matières premières notamment alimentaires. "Il n'y a pas eu de dévaluation du dinar. Le ministre des Finances, Mohamed Djellab, a réfuté, hier, tout recours à une dévaluation du dinar, tout en soulignant, implicitement, que certains importateurs maintiennent leurs prix à la hausse malgré la baisse des cours mondiaux de certaines matières premières notamment alimentaires. "Il n'y a pas eu de dévaluation du dinar. Posez la question au gouverneur de la Banque d'Algérie", a répondu le ministre à une question d'un journaliste sur une éventuelle dévaluation du dinar qui aurait été à l'origine de la hausse des prix des produits alimentaires depuis quelques jours. "Je peux vous poser la question inversement : pourquoi les cours (des matières premières) qui ont baissé sur les marchés internationaux n'ont pas été répercutés sur le marché intérieur ?", s'est interrogé le ministre qui s'exprimait en marge de la 9e rencontre de l'Union des régulateurs boursiers arabes (UASA) qui se tient à Alger. A rappeler que la Banque d'Algérie avait déjà affirmé n'avoir jamais dévalué le dinar, mais qu'elle procède, quand c'est nécessaire, à un ajustement du taux de change nominal de façon à ce que le taux de change réel soit à son niveau d'équilibre qui est déterminé par les fondamentaux de l'économie que sont le prix du pétrole, le différentiel de la productivité avec les partenaires et le niveau de la dépense publique. La Banque centrale avait aussi précisé que la dévaluation d'une monnaie s'exerce dans le cas des taux de change fixe, alors que le taux de change du dinar est fixé, plutôt, selon un flottement dirigé. Posez la question au gouverneur de la Banque d'Algérie", a répondu le ministre à une question d'un journaliste sur une éventuelle dévaluation du dinar qui aurait été à l'origine de la hausse des prix des produits alimentaires depuis quelques jours. "Je peux vous poser la question inversement : pourquoi les cours (des matières premières) qui ont baissé sur les marchés internationaux n'ont pas été répercutés sur le marché intérieur ?", s'est interrogé le ministre qui s'exprimait en marge de la 9e rencontre de l'Union des régulateurs boursiers arabes (UASA) qui se tient à Alger. A rappeler que la Banque d'Algérie avait déjà affirmé n'avoir jamais dévalué le dinar, mais qu'elle procède, quand c'est nécessaire, à un ajustement du taux de change nominal de façon à ce que le taux de change réel soit à son niveau d'équilibre qui est déterminé par les fondamentaux de l'économie que sont le prix du pétrole, le différentiel de la productivité avec les partenaires et le niveau de la dépense publique. La Banque centrale avait aussi précisé que la dévaluation d'une monnaie s'exerce dans le cas des taux de change fixe, alors que le taux de change du dinar est fixé, plutôt, selon un flottement dirigé.