La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, réitère ses conditions pour la révision du statut particulier des enseignants : c'est du donnant-donnant ! La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, réitère ses conditions pour la révision du statut particulier des enseignants : c'est du donnant-donnant ! La stabilité du secteur contre la révision du statut particulier des enseignants. Le bras de fer engagé entre le ministère de l'Education nationale et les puissants syndicats des trois paliers de l'enseignement n'est pas près de connaître son épilogue. Chaque camp campe sur ses positions. Pour la ministre, la révision du statut particulier des enseignants et l'amélioration des conditions de l'enseignement sont tributaires de la stabilité du secteur. « Pour nous, il est essentiel de continuer à répondre à l'amélioration du statut (particulier) des enseignants mais également approfondir l'amélioration des conditions d'enseignement, il faut pour cela aujourd'hui que l'école connaisse un période de stabilité », a déclaré Nouria Benghebrit lors d'un point de presse en marge de la signature d'un protocole d'accord entre son département et le Haut-Commissariat à l'amazighité. Mme Benghebrit a souligné qu'il y avait « des efforts à mener là où il y a mésentente », notamment sur la question de l'engagement à signer en commun avecles syndicats une charte de l'éthique et de la stabilité. La ministre de l'Education a expliqué que « c'est dans cet engagement, dans une dimension de négociation aujourd'hui gagnant-gagnant qu'il faille aller », se disant ne pas perdre espoir que les syndicats grévistes continuent encore à dialoguer avec la tutelle pour trouver la solution aux problèmes du secteur. « La problématique de l'éthique et de la stabilité est une problématique majeure au niveau de l'école. Nous avons besoin pour aller plus loin ensemble de prendre un temps d'arrêt par rapport aux grèves », a-t-elle soutenu. Mme Benghebrit a dit croire « fortement » en la négociation comme modalité « forte» de la résolution des problèmes, affirmant avoir accompli un chemin intéressant avec trois points d'entente sur quatre. Interrogé sur la menace de grève brandie par un syndicat pour le 24 février, la ministre de l'Education a appelé au sens de la responsabilité des syndicalistes mais surtout des enseignants afin de ne pas compromettre l'avenir des élèves. Une réunion avait regroupé jeudi la ministre de l'Education et les syndicats du secteur qui ont déclenché un mouvement de grève. Le procès-verbal sanctionnant la rencontre n'a pas été signé, à cause de leur rejet de la proposition relative à la rédaction d'une charte d'éthique et de stabilité. Cette charte, avait précisé le ministère, visait à assurer un climat favorable à la construction d'un processus favorisant l'émergence d'une école de qualité. Le ministère avait expliqué, que « le procès-verbal n'a malheureusement pas été signé malgré l'accord des deux parties sur l'installation d'une commission chargée du réexamen du statut particulier des personnels de l'éducation nationale, ainsi que la mise en oeuvre d'un calendrier pour l'exécution des procès préalablement signés ». Mme Benghebrit n'a pas convaincu les syndicats de son secteur à mettre fin à leur mouvement de protestation. La dernière rencontre tenue ce jeudi à Alger, entre la ministre et ces mêmes syndicats s'est soldée par un échec. Pourtant, les deux parties étaient tout près d'un accord. Elles se sont mises d'accord sur trois points essentiels. Le plus important était celui de l'installation d'une commission chargée de réexaminer le statut particulier des personnels de l'éducation nationale. Mais la rencontre a « buté » sur la signature d'une charte d'éthique et de stabilité dans le secteur de l'éducation. Une charte à laquelle l'ensemble des parties devaient s'engager à sa rédaction. Les exlications des syndicalistes. Pour le coordinateur du Snapest (Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique), Meziane Meriane, le « blocage » a surgi à la demande des syndicats d'inclure dans cette charte « la méthodologie pour la résolution des problèmes du secteur. «Nous ne sommes pas contre la charte d'éthique, ni contre une école de qualité, ni contre la stabilité du secteur mais tout le monde est resté campé sur sa position », rappelle-t-il. De son côté, l'UNPEF (Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation) estime que « cette démarche ne peut qu'accentuer notre mouvement de protestation », a affirmé Messaoud Amraoui, chargé de la communication de l'UNPEF. Le CLA (Conseil des lycées d'Algérie) regrette pour sa part le « chantage » auquel la ministre de l'Education a eu recours. Les positions des deux parties sont apparemment inconciliables. Les syndicats crient au « chantage ». Et la ministre tient dur comme fer à la signature d' « une charte de l'éthique et de la stabilité », pour avancer dans les résolutions des « mésententes » entre les syndicats et le ministère de l'Education nationale. Quant à la suite de la grève déclenchée par les syndicats, il faut attendre la rencontre prévue le 26 février prochain de l'Intersyndicale pour en savoir un peu plus. La stabilité du secteur contre la révision du statut particulier des enseignants. Le bras de fer engagé entre le ministère de l'Education nationale et les puissants syndicats des trois paliers de l'enseignement n'est pas près de connaître son épilogue. Chaque camp campe sur ses positions. Pour la ministre, la révision du statut particulier des enseignants et l'amélioration des conditions de l'enseignement sont tributaires de la stabilité du secteur. « Pour nous, il est essentiel de continuer à répondre à l'amélioration du statut (particulier) des enseignants mais également approfondir l'amélioration des conditions d'enseignement, il faut pour cela aujourd'hui que l'école connaisse un période de stabilité », a déclaré Nouria Benghebrit lors d'un point de presse en marge de la signature d'un protocole d'accord entre son département et le Haut-Commissariat à l'amazighité. Mme Benghebrit a souligné qu'il y avait « des efforts à mener là où il y a mésentente », notamment sur la question de l'engagement à signer en commun avecles syndicats une charte de l'éthique et de la stabilité. La ministre de l'Education a expliqué que « c'est dans cet engagement, dans une dimension de négociation aujourd'hui gagnant-gagnant qu'il faille aller », se disant ne pas perdre espoir que les syndicats grévistes continuent encore à dialoguer avec la tutelle pour trouver la solution aux problèmes du secteur. « La problématique de l'éthique et de la stabilité est une problématique majeure au niveau de l'école. Nous avons besoin pour aller plus loin ensemble de prendre un temps d'arrêt par rapport aux grèves », a-t-elle soutenu. Mme Benghebrit a dit croire « fortement » en la négociation comme modalité « forte» de la résolution des problèmes, affirmant avoir accompli un chemin intéressant avec trois points d'entente sur quatre. Interrogé sur la menace de grève brandie par un syndicat pour le 24 février, la ministre de l'Education a appelé au sens de la responsabilité des syndicalistes mais surtout des enseignants afin de ne pas compromettre l'avenir des élèves. Une réunion avait regroupé jeudi la ministre de l'Education et les syndicats du secteur qui ont déclenché un mouvement de grève. Le procès-verbal sanctionnant la rencontre n'a pas été signé, à cause de leur rejet de la proposition relative à la rédaction d'une charte d'éthique et de stabilité. Cette charte, avait précisé le ministère, visait à assurer un climat favorable à la construction d'un processus favorisant l'émergence d'une école de qualité. Le ministère avait expliqué, que « le procès-verbal n'a malheureusement pas été signé malgré l'accord des deux parties sur l'installation d'une commission chargée du réexamen du statut particulier des personnels de l'éducation nationale, ainsi que la mise en oeuvre d'un calendrier pour l'exécution des procès préalablement signés ». Mme Benghebrit n'a pas convaincu les syndicats de son secteur à mettre fin à leur mouvement de protestation. La dernière rencontre tenue ce jeudi à Alger, entre la ministre et ces mêmes syndicats s'est soldée par un échec. Pourtant, les deux parties étaient tout près d'un accord. Elles se sont mises d'accord sur trois points essentiels. Le plus important était celui de l'installation d'une commission chargée de réexaminer le statut particulier des personnels de l'éducation nationale. Mais la rencontre a « buté » sur la signature d'une charte d'éthique et de stabilité dans le secteur de l'éducation. Une charte à laquelle l'ensemble des parties devaient s'engager à sa rédaction. Les exlications des syndicalistes. Pour le coordinateur du Snapest (Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique), Meziane Meriane, le « blocage » a surgi à la demande des syndicats d'inclure dans cette charte « la méthodologie pour la résolution des problèmes du secteur. «Nous ne sommes pas contre la charte d'éthique, ni contre une école de qualité, ni contre la stabilité du secteur mais tout le monde est resté campé sur sa position », rappelle-t-il. De son côté, l'UNPEF (Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation) estime que « cette démarche ne peut qu'accentuer notre mouvement de protestation », a affirmé Messaoud Amraoui, chargé de la communication de l'UNPEF. Le CLA (Conseil des lycées d'Algérie) regrette pour sa part le « chantage » auquel la ministre de l'Education a eu recours. Les positions des deux parties sont apparemment inconciliables. Les syndicats crient au « chantage ». Et la ministre tient dur comme fer à la signature d' « une charte de l'éthique et de la stabilité », pour avancer dans les résolutions des « mésententes » entre les syndicats et le ministère de l'Education nationale. Quant à la suite de la grève déclenchée par les syndicats, il faut attendre la rencontre prévue le 26 février prochain de l'Intersyndicale pour en savoir un peu plus.