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Exposition collective de peintures et photographies
Vernissage de "d'art abdelatif"
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 02 - 2015

Prenant la forme d'un voyage initié par le regard d'une nouvelle génération d'artistes, D'art Abdelatif amène le public à redéfinir le talent de tout un chacun, ses influences et ses passions...
Prenant la forme d'un voyage initié par le regard d'une nouvelle génération d'artistes, D'art Abdelatif amène le public à redéfinir le talent de tout un chacun, ses influences et ses passions...
Le vernissage de l'exposition collective "D'art Abdelatif" a eu lieu jeudi dernier à Alger en présence d'une pléiade de personnalités du monde de l'art. Cette exposition, organisée par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC), regroupe les oeuvres de la nouvelle génération d'artistes plasticiens et photographes algériens émergeants sur la scène artistique
en général et les étudiants de l'école des Beaux-arts en particulier, permettant au public d'observer une scène artistique ambitieuse nourrie d'introspection, de réappropriation et d'auto-détermination. Prenant la forme d'un voyage initié par le regard d'une nouvelle génération d'artistes, comme ça été annoncé, cette exposition amène aussi le public à redéfinir le talent de tout un chacun, ses influences et ses passions.
Elle se présente comme la réappropriation d'une démarche culturelle aux travers de pratiques d'arts plastiques et photographiques aussi riches que diverses, allant du simple portrait à des oeuvres plus conceptuelles. Avec des approches esthétiques diverses, les oeuvres exposées (trois en moyenne par participant), offrent un échantillon de la vitalité d'une "jeune scène artistique algérienne" dont les représentants, les peintres particulièrement, tentent d'explorer de nouveaux territoires en s'inspirant d'autres arts comme la musique, le cinéma, la littérature ou encore la danse.
Cette recherche de passerelles entre la peinture et d'autres formes artistiques est très présente dans les univers des deux plus jeunes exposantes, Yasmine Bourouila et Sergoua Belkis Sara. Aux côtés de trois portraits de proches et d'amis, Yasmine Bourouila s'est peinte elle-même en danseuse dans Sonnet Paradis, un tableau qui mêle finesse des traits et vivacité des couleurs dans la représentation du mouvement.
Plus recherchées en termes de mise en scène et d'exploitation de l'espace, les toiles de Sergoua Belkis Sara invitent à partager des visions furtives, puisées dans sa "mémoire sensorielle", ainsi qu'elle l'explique dans le livret de l'exposition. Titrés Visage trouble, Prèssoupir ou encore Ablutions, ces scènes très cinématographiques (visage démultiplié par la vitesse du mouvement, focus sur les extrémités d'un corps en pleine forêt, etc) ont été conçues à partir de "fragments" écrits au préalable par la jeune artiste qui dit vouloir "fixer d'abord par écrit des sensations" pour tenter "de les retrouver en peignant" ensuite.
Autres travaux remarqués lors du vernissage, les trois tableaux de Yasser Ameur représentant différents personnages aux traits exagérés et à la couleur jaune ou encore les photographies ultra colorées et lumineuses de Karim Nazim Tidafi qui met en scène des poupées aux têtes recomposées dans un amas de vieilles pièces informatiques. L'exposition, qui s'étalera jusqu' au 19 mars, propose également des photographies réalisées par Fatma Chafaa lors d'un voyage dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf, en plus des toiles d'Adlene Samet et de Souad Douibi.
Le vernissage de l'exposition collective "D'art Abdelatif" a eu lieu jeudi dernier à Alger en présence d'une pléiade de personnalités du monde de l'art. Cette exposition, organisée par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC), regroupe les oeuvres de la nouvelle génération d'artistes plasticiens et photographes algériens émergeants sur la scène artistique
en général et les étudiants de l'école des Beaux-arts en particulier, permettant au public d'observer une scène artistique ambitieuse nourrie d'introspection, de réappropriation et d'auto-détermination. Prenant la forme d'un voyage initié par le regard d'une nouvelle génération d'artistes, comme ça été annoncé, cette exposition amène aussi le public à redéfinir le talent de tout un chacun, ses influences et ses passions.
Elle se présente comme la réappropriation d'une démarche culturelle aux travers de pratiques d'arts plastiques et photographiques aussi riches que diverses, allant du simple portrait à des oeuvres plus conceptuelles. Avec des approches esthétiques diverses, les oeuvres exposées (trois en moyenne par participant), offrent un échantillon de la vitalité d'une "jeune scène artistique algérienne" dont les représentants, les peintres particulièrement, tentent d'explorer de nouveaux territoires en s'inspirant d'autres arts comme la musique, le cinéma, la littérature ou encore la danse.
Cette recherche de passerelles entre la peinture et d'autres formes artistiques est très présente dans les univers des deux plus jeunes exposantes, Yasmine Bourouila et Sergoua Belkis Sara. Aux côtés de trois portraits de proches et d'amis, Yasmine Bourouila s'est peinte elle-même en danseuse dans Sonnet Paradis, un tableau qui mêle finesse des traits et vivacité des couleurs dans la représentation du mouvement.
Plus recherchées en termes de mise en scène et d'exploitation de l'espace, les toiles de Sergoua Belkis Sara invitent à partager des visions furtives, puisées dans sa "mémoire sensorielle", ainsi qu'elle l'explique dans le livret de l'exposition. Titrés Visage trouble, Prèssoupir ou encore Ablutions, ces scènes très cinématographiques (visage démultiplié par la vitesse du mouvement, focus sur les extrémités d'un corps en pleine forêt, etc) ont été conçues à partir de "fragments" écrits au préalable par la jeune artiste qui dit vouloir "fixer d'abord par écrit des sensations" pour tenter "de les retrouver en peignant" ensuite.
Autres travaux remarqués lors du vernissage, les trois tableaux de Yasser Ameur représentant différents personnages aux traits exagérés et à la couleur jaune ou encore les photographies ultra colorées et lumineuses de Karim Nazim Tidafi qui met en scène des poupées aux têtes recomposées dans un amas de vieilles pièces informatiques. L'exposition, qui s'étalera jusqu' au 19 mars, propose également des photographies réalisées par Fatma Chafaa lors d'un voyage dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf, en plus des toiles d'Adlene Samet et de Souad Douibi.


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