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La contestation pacifique continue
In-Salah
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 03 - 2015

Apres une courte accalmie, les manifestants antigaz de schiste ont de nouveau occupé hier la place Soumoud (Place de la résistance), rapporte le site d'information Algérie Focus.
Apres une courte accalmie, les manifestants antigaz de schiste ont de nouveau occupé hier la place Soumoud (Place de la résistance), rapporte le site d'information Algérie Focus.
Ainsi après les déclarations du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales qui avait fait état d'incidents "touchant à l'ordre public" ou "un groupe de jeunes contestant les opérations d'exploration du gaz de schiste ont provoqué notamment des blessures à 40 policiers et l'incendie du siège de daira et de la résidence du chef de la daira". Du côté des manifestants, on dénombre 20 blessés, dont quatre ont été évacués d'In Salah, deux d'entre eux ayant été transférés à Ouargla et les deux autres à Adrar.
D'ailleurs "la contestation pacifique continue", lance Abdelkader Bouhafs, membre du mouvement citoyen engagé dans la lutte anti-gaz de schiste à In Salah, joint, hier par téléphone par Algérie Focus. Abdelkader Bouhafs ajouta que ce mouvement citoyen était de "nature pacifique", alors qu'il a été empêché avant-hier par les forces de l'ordre de s'installer sur la place Soumoud. Cette accalmie est revenue d'ailleurs après que les autorités les aient laissé tenir leur rassemblement "Certains policiers sont même venus demander pardon à la population d'In-Salah", confie Abdelkader Bouhafs.
Il est vrai qu'une certaine accalmie est revenue dans la ville d'In-Salah, mais d'après le même site d'information les militants se disent déterminés à poursuivre leur action de terrain sur la place Soumoud mais également sur la route menant au site de forage-test, cogéré par l'américain Halliburton, à une trentaine de au nord d'In Salah, où une surveillance rapprochée s'organise en ce moment même. Objectif : empêcher les opérations de fracturation hydraulique, une méthode décriée par la population locale.
C'est pourquoi une dizaine de militants- observateurs campent au bord de la chaussée depuis hier pour vérifier qu'aucun camion de déménagement, transportant du matériel nécessaire à la fracturation hydraulique, ne se rende sur le second puitspilote. D'après des informations qui leur sont parvenues, les activistes anti-gaz de schiste sont convaincus que le recours à la fracturation hydraulique est imminent au niveau du second puits-pilote.
Le collectif anti-gaz de schiste d'In Salah exprime enfin sa déception quant au comportement des autorités civiles durant les affrontements entre manifestants et policiers. "Aucun mot de la daïra, de l'APC, de Sonatrach... C'est la honte pour les autorités civiles !", lâche Abdelkader Bouhafs, qui remercie "la région militaire" de les avoir écoutés. En effet, les violences ont cessé une fois que le commandant du secteur militaire opérationnel d'In-Salah a négocié personnellement avec un groupe de représentants des manifestants anti-gaz de schiste. Le calme est également revenu au chef lieu de wilaya de Tamanrasset, secoué aussi durant la journée de dimanche par des protestations, en signe de solidarité avec la population d'In-Salah.
Le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a affirmé dimanche suite aux incidents initiés par des jeunes opposés à l'exploration du gaz de schiste dans la ville d'In Salah et qui ont fait des blessés parmi les forces de l'ordre et causé l'incendie d'édifices publics que les voies du dialogue "sont et resteront toujours ouvertes". Le ministère exprime, dans un communiqué "son profond regret quant aux incidents qu'a connus la ville d'In Salah et recommande les voies du dialogue qui demeurent le meilleur moyen pour aboutir à un consensus autour de la question, et affirme que les voies du dialogue sont et resteront toujours ouvertes".
Ainsi après les déclarations du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales qui avait fait état d'incidents "touchant à l'ordre public" ou "un groupe de jeunes contestant les opérations d'exploration du gaz de schiste ont provoqué notamment des blessures à 40 policiers et l'incendie du siège de daira et de la résidence du chef de la daira". Du côté des manifestants, on dénombre 20 blessés, dont quatre ont été évacués d'In Salah, deux d'entre eux ayant été transférés à Ouargla et les deux autres à Adrar.
D'ailleurs "la contestation pacifique continue", lance Abdelkader Bouhafs, membre du mouvement citoyen engagé dans la lutte anti-gaz de schiste à In Salah, joint, hier par téléphone par Algérie Focus. Abdelkader Bouhafs ajouta que ce mouvement citoyen était de "nature pacifique", alors qu'il a été empêché avant-hier par les forces de l'ordre de s'installer sur la place Soumoud. Cette accalmie est revenue d'ailleurs après que les autorités les aient laissé tenir leur rassemblement "Certains policiers sont même venus demander pardon à la population d'In-Salah", confie Abdelkader Bouhafs.
Il est vrai qu'une certaine accalmie est revenue dans la ville d'In-Salah, mais d'après le même site d'information les militants se disent déterminés à poursuivre leur action de terrain sur la place Soumoud mais également sur la route menant au site de forage-test, cogéré par l'américain Halliburton, à une trentaine de au nord d'In Salah, où une surveillance rapprochée s'organise en ce moment même. Objectif : empêcher les opérations de fracturation hydraulique, une méthode décriée par la population locale.
C'est pourquoi une dizaine de militants- observateurs campent au bord de la chaussée depuis hier pour vérifier qu'aucun camion de déménagement, transportant du matériel nécessaire à la fracturation hydraulique, ne se rende sur le second puitspilote. D'après des informations qui leur sont parvenues, les activistes anti-gaz de schiste sont convaincus que le recours à la fracturation hydraulique est imminent au niveau du second puits-pilote.
Le collectif anti-gaz de schiste d'In Salah exprime enfin sa déception quant au comportement des autorités civiles durant les affrontements entre manifestants et policiers. "Aucun mot de la daïra, de l'APC, de Sonatrach... C'est la honte pour les autorités civiles !", lâche Abdelkader Bouhafs, qui remercie "la région militaire" de les avoir écoutés. En effet, les violences ont cessé une fois que le commandant du secteur militaire opérationnel d'In-Salah a négocié personnellement avec un groupe de représentants des manifestants anti-gaz de schiste. Le calme est également revenu au chef lieu de wilaya de Tamanrasset, secoué aussi durant la journée de dimanche par des protestations, en signe de solidarité avec la population d'In-Salah.
Le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a affirmé dimanche suite aux incidents initiés par des jeunes opposés à l'exploration du gaz de schiste dans la ville d'In Salah et qui ont fait des blessés parmi les forces de l'ordre et causé l'incendie d'édifices publics que les voies du dialogue "sont et resteront toujours ouvertes". Le ministère exprime, dans un communiqué "son profond regret quant aux incidents qu'a connus la ville d'In Salah et recommande les voies du dialogue qui demeurent le meilleur moyen pour aboutir à un consensus autour de la question, et affirme que les voies du dialogue sont et resteront toujours ouvertes".


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