Des députés du FLN ont aussi boycotté la séance plénière, ce qui a failli annuler la séance faute de quorum. Des députés du FLN ont aussi boycotté la séance plénière, ce qui a failli annuler la séance faute de quorum. La séance plénière de jeudi dernier à l'APN a connu de nombreux couacs mettant en péril l'adoption du projet de loi portant amendement du code pénal. Outre le problème lié aux divergences sur ce projet qui durcit la législation relative aux violences commises à l'égard des femmes, qui a vu notamment le boycott de la séance plénière par les députés islamistes, une autre difficulté est apparue. En effet, de nombreux députés du FLN ont eux aussi boycotté la séance plénière, ce qui a failli annuler la séance faute de quorum. Ce boycott n'avait pas la même raison que celle des députés islamistes, lesquels rejetaient le projet de loi en question pour des raisons idéologiques et politiques. Ces députés protestataires du FLN comptaient, par leur attitude, s'opposer au président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, qui a voulu "révoquer" le député Mouad Bouchareb de son poste de vice-président de l'assemblée et ainsi l'éjecter du bureau de cette institution parlementaire. Cela s'est passé mercredi lors d'une réunion du bureau de l'APN. Cette position de Mohamed Larbi Ould Khelifa a provoqué le courroux de deux autres membres du bureau de l'assemblée, affiliés eux aussi au FLN, les poussant à se solidariser avec leur collègue et à quitter la réunion. En claquant la porte de la réunion du bureau les deux viceprésidents ont alors contraint Ould Khelifa à faire marche arrière. Cette question du député Mouad Bouchareb empoisonne la vie de la chambre basse depuis des mois maintenant. Ce député du FLN a été, pour rappel, suspendu du groupe parlementaire du vieux parti par le secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, en personne. Une décision qui a aussi concerné une autre députée FLN. Bouchareb et cette députée ont payé le prix de leur opposition au secrétaire général du parti. Autant dire que cet épilogue entre dans le cadre d'une crise que connait le FLN. Une crise qui a, malheureusement, déteint sur le fonctionnement de la chambre basse. En effet, de nombreux députés FLN ont dénoncé cette attitude du chef de file du parti, Amar Saïdani, et ont soutenu leurs deux collègues. Dès lors les deux parties ont engagé un véritable bras de fer où chaque camp campe sur sa position. Amar Saïdani, soutenu par le chef du groupe parlementaire du FLN à l'APN, Tahar Khaoua, fait alors le forcing pour faire aboutir sa décision d'éjecter Mouad Biouchareb du bureau de l'Assemblée. Il a même désigné son successeur. Amar Saïdani exerce de terribles pressions sur le président de l'APN afin de l'amener à exécuter la décision de suspension de Bouchareb de son poste de vice- président et de membre du bureau de l'Assemblée. Mais les amis de ce dernier ne l'entendent pas de cette oreille et ont, eux aussi, menacé de perturber le fonctionnement de l'assemblée au cas où Ould Khelifa venait à céder aux pressions de la direction du parti. Ce d'autant que pour eux cette affaire relève de l'institution parlementaire et le parti n'a pas à s'immiscer dans les affaires internes de l'assemblée. Les députés qui s'opposent à Amar Saïdani lui reprochent en outre d'avoir choisi un député qui a échoué à l'épreuve de l'urne pour accéder au bureau de l'assemblée contrairement à Mouad Bouchareb qui a eu les faveurs du vote. C'est dire qu'Ould Khelifa est entre deux feux. Il craint d'autant plus les répercussions de cette guéguerre sur le fonctionnement de l'assemblée. L'épilogue de jeudi dernier atteste que le risque de voir cette bataille mettre en péril l'adoption des projets de loi est loin d'être mince. En effet si le projet de loi est finalement passé, Ould Khelifa n'ignore pas que d'importants projets serontbientôt soumis à l'APN. Le projet de révision constitutionnelle pourrait en faire partie. Décidément cette crise interne du FLN pourrait peut-être réserver d'autres surprises, dont certaines risquent franchement de contrecarrer les projets du gouvernement. La séance plénière de jeudi dernier à l'APN a connu de nombreux couacs mettant en péril l'adoption du projet de loi portant amendement du code pénal. Outre le problème lié aux divergences sur ce projet qui durcit la législation relative aux violences commises à l'égard des femmes, qui a vu notamment le boycott de la séance plénière par les députés islamistes, une autre difficulté est apparue. En effet, de nombreux députés du FLN ont eux aussi boycotté la séance plénière, ce qui a failli annuler la séance faute de quorum. Ce boycott n'avait pas la même raison que celle des députés islamistes, lesquels rejetaient le projet de loi en question pour des raisons idéologiques et politiques. Ces députés protestataires du FLN comptaient, par leur attitude, s'opposer au président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, qui a voulu "révoquer" le député Mouad Bouchareb de son poste de vice-président de l'assemblée et ainsi l'éjecter du bureau de cette institution parlementaire. Cela s'est passé mercredi lors d'une réunion du bureau de l'APN. Cette position de Mohamed Larbi Ould Khelifa a provoqué le courroux de deux autres membres du bureau de l'assemblée, affiliés eux aussi au FLN, les poussant à se solidariser avec leur collègue et à quitter la réunion. En claquant la porte de la réunion du bureau les deux viceprésidents ont alors contraint Ould Khelifa à faire marche arrière. Cette question du député Mouad Bouchareb empoisonne la vie de la chambre basse depuis des mois maintenant. Ce député du FLN a été, pour rappel, suspendu du groupe parlementaire du vieux parti par le secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, en personne. Une décision qui a aussi concerné une autre députée FLN. Bouchareb et cette députée ont payé le prix de leur opposition au secrétaire général du parti. Autant dire que cet épilogue entre dans le cadre d'une crise que connait le FLN. Une crise qui a, malheureusement, déteint sur le fonctionnement de la chambre basse. En effet, de nombreux députés FLN ont dénoncé cette attitude du chef de file du parti, Amar Saïdani, et ont soutenu leurs deux collègues. Dès lors les deux parties ont engagé un véritable bras de fer où chaque camp campe sur sa position. Amar Saïdani, soutenu par le chef du groupe parlementaire du FLN à l'APN, Tahar Khaoua, fait alors le forcing pour faire aboutir sa décision d'éjecter Mouad Biouchareb du bureau de l'Assemblée. Il a même désigné son successeur. Amar Saïdani exerce de terribles pressions sur le président de l'APN afin de l'amener à exécuter la décision de suspension de Bouchareb de son poste de vice- président et de membre du bureau de l'Assemblée. Mais les amis de ce dernier ne l'entendent pas de cette oreille et ont, eux aussi, menacé de perturber le fonctionnement de l'assemblée au cas où Ould Khelifa venait à céder aux pressions de la direction du parti. Ce d'autant que pour eux cette affaire relève de l'institution parlementaire et le parti n'a pas à s'immiscer dans les affaires internes de l'assemblée. Les députés qui s'opposent à Amar Saïdani lui reprochent en outre d'avoir choisi un député qui a échoué à l'épreuve de l'urne pour accéder au bureau de l'assemblée contrairement à Mouad Bouchareb qui a eu les faveurs du vote. C'est dire qu'Ould Khelifa est entre deux feux. Il craint d'autant plus les répercussions de cette guéguerre sur le fonctionnement de l'assemblée. L'épilogue de jeudi dernier atteste que le risque de voir cette bataille mettre en péril l'adoption des projets de loi est loin d'être mince. En effet si le projet de loi est finalement passé, Ould Khelifa n'ignore pas que d'importants projets serontbientôt soumis à l'APN. Le projet de révision constitutionnelle pourrait en faire partie. Décidément cette crise interne du FLN pourrait peut-être réserver d'autres surprises, dont certaines risquent franchement de contrecarrer les projets du gouvernement.