La zizanie qui oppose les différents camps du FLN a notamment déstabilisé le président de l'APN qui n'arrive pas à réunir le bureau de cette institution législative. La zizanie qui oppose les différents camps du FLN a notamment déstabilisé le président de l'APN qui n'arrive pas à réunir le bureau de cette institution législative. Les députés de l'opposition sont en colère. Et pour cause l'Assemblée populaire nationale (APN) connaît un véritable blocage. Ce dernier est effectif depuis des semaines ce qui s'est répercuté sur le fonctionnement de la chambre basse. Le FLN est à l'origine de ce blocage inédit. La zizanie qui oppose les différents camps du vieux parti a notamment déstabilisé le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khekifa, qui n'arrive pas à réunir le bureau de cette institution législative. « Ceci est inadmissible » déclare, en colère, un député de l'opposition qui déplore cette situation. « L'assemblée est manifestement prise en otage à cause d'intérêts partisans étroits » a estimé Naamane Laouar, député affilié au groupe parlementaire de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV). Une alliance qui regroupe, pour rappel, trois partis islamistes, à savoir le MSP, Enahda et El Islah. Notre interlocuteur, contacté hier, ne comprend pas comment on en est arrivé à ce stade. « Cette situation vient confirmer de la manière la plus éclatante la déliquescence des institutions » a ajouté ce député. En effet, le président de l'Assemblée populaire nationale, Mohamed Larbi Ould Khelifa, n'a pas réuni le bureau de l'institution depuis de longues semaines, soit depuis que le secrétaire général du FLN , Amar Saïdani, a exclu du groupe parlementaire du parti le député Mouad Bochareb. Il se trouve justement que ce dernier député est membre du bureau de l'assemblée, élu de surcroît par ses pairs lors de l'opération de renouvellement des instances de l'APN qui a lieu chaque année. Allant encore plus loin dans sa décision Amar Saïdani ne veut pas que Mouad Bochareb siège au bureau de l'APN au nom du FLN. Il l'a donc remplacé par un autre député. Mais c'est à ce niveau qu'il y a un hic. Car cette nomination est considérée par certains observateurs et des députés comme illégale. « L'APN incarne le pouvoir législatif et les partis n'ont pas à s'immiscer dans son fonctionnement interne » précise un député de l'opposition. Le député du Front du développement et de la justice (FJD), Lakhdar Benkhellaf, partage amplement l'avis des autres élus de l'opposition. Or pour ce député du parti de Abdallah Djaballah, « cette situation n'a pas lieu d'être dans une institution qui se respecte. Ce conflit met à nu le fonctionnement de cette institution législative qui s'est totalement détournée de ses missions principales puisqu'elle ne porte plus aucun intérêt aux préoccupations des citoyens ». Pour un député du Parti des travailleurs « l'APN est hors contexte, d'où la nécessité de la dissoudre et d'organiser des élections législatives anticipées pour élire des députés réellement représentatifs ». Il est vrai que ce nouvel épilogue, qui a pour conséquence première la perturbation de l'agenda de l'institution puisqu'aucune séance plénière ne s'est tenue depuis des semaines, atteste de la perte de crédibilité de l'assemblée. Une assemblée qu n'a eu de cesse d'être fortement décriée depuis son élection en 2012. Les députés sont constamment accusés d'être exclusivement en quête de leurs propres intérêts. Les intérêts des citoyens passent en second plan. La récente revendication d'une augmentation des salaires, formulée par des députés, est la meilleure illustration de cette situation. Les députés de l'opposition sont en colère. Et pour cause l'Assemblée populaire nationale (APN) connaît un véritable blocage. Ce dernier est effectif depuis des semaines ce qui s'est répercuté sur le fonctionnement de la chambre basse. Le FLN est à l'origine de ce blocage inédit. La zizanie qui oppose les différents camps du vieux parti a notamment déstabilisé le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khekifa, qui n'arrive pas à réunir le bureau de cette institution législative. « Ceci est inadmissible » déclare, en colère, un député de l'opposition qui déplore cette situation. « L'assemblée est manifestement prise en otage à cause d'intérêts partisans étroits » a estimé Naamane Laouar, député affilié au groupe parlementaire de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV). Une alliance qui regroupe, pour rappel, trois partis islamistes, à savoir le MSP, Enahda et El Islah. Notre interlocuteur, contacté hier, ne comprend pas comment on en est arrivé à ce stade. « Cette situation vient confirmer de la manière la plus éclatante la déliquescence des institutions » a ajouté ce député. En effet, le président de l'Assemblée populaire nationale, Mohamed Larbi Ould Khelifa, n'a pas réuni le bureau de l'institution depuis de longues semaines, soit depuis que le secrétaire général du FLN , Amar Saïdani, a exclu du groupe parlementaire du parti le député Mouad Bochareb. Il se trouve justement que ce dernier député est membre du bureau de l'assemblée, élu de surcroît par ses pairs lors de l'opération de renouvellement des instances de l'APN qui a lieu chaque année. Allant encore plus loin dans sa décision Amar Saïdani ne veut pas que Mouad Bochareb siège au bureau de l'APN au nom du FLN. Il l'a donc remplacé par un autre député. Mais c'est à ce niveau qu'il y a un hic. Car cette nomination est considérée par certains observateurs et des députés comme illégale. « L'APN incarne le pouvoir législatif et les partis n'ont pas à s'immiscer dans son fonctionnement interne » précise un député de l'opposition. Le député du Front du développement et de la justice (FJD), Lakhdar Benkhellaf, partage amplement l'avis des autres élus de l'opposition. Or pour ce député du parti de Abdallah Djaballah, « cette situation n'a pas lieu d'être dans une institution qui se respecte. Ce conflit met à nu le fonctionnement de cette institution législative qui s'est totalement détournée de ses missions principales puisqu'elle ne porte plus aucun intérêt aux préoccupations des citoyens ». Pour un député du Parti des travailleurs « l'APN est hors contexte, d'où la nécessité de la dissoudre et d'organiser des élections législatives anticipées pour élire des députés réellement représentatifs ». Il est vrai que ce nouvel épilogue, qui a pour conséquence première la perturbation de l'agenda de l'institution puisqu'aucune séance plénière ne s'est tenue depuis des semaines, atteste de la perte de crédibilité de l'assemblée. Une assemblée qu n'a eu de cesse d'être fortement décriée depuis son élection en 2012. Les députés sont constamment accusés d'être exclusivement en quête de leurs propres intérêts. Les intérêts des citoyens passent en second plan. La récente revendication d'une augmentation des salaires, formulée par des députés, est la meilleure illustration de cette situation.