L'Assemblée populaire nationale (APN) reprendra aujourd'hui ses travaux en séance plénière. Une séance plénière qui sera consacrée à l'examen du projet de loi portant règlement budgétaire. Une reprise qui risque fort bien d'être à haut risque. L'Assemblée populaire nationale (APN) reprendra aujourd'hui ses travaux en séance plénière. Une séance plénière qui sera consacrée à l'examen du projet de loi portant règlement budgétaire. Une reprise qui risque fort bien d'être à haut risque. En effet, on prête au président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, l'intention de solliciter la plénière pour entériner le choix d'un nouveau vice-président de l'assemblée qui aura par voie de conséquence le droit de siéger au bureau de cette institution législative. Cette « élection » ou cet assentiment d'un nouveau membre du bureau a un rapport direct avec la zizanie qui secoue le groupe parlementaire du FLN. Un conflit qui a d'ailleurs été à l'origine du blocage de l'APNpuisque, mis à part celles relatives aux questions orales, aucune séance plénière ne s'est tenue depuis des semaines à cause de l'impossibilité pour Mohamed Larbi Ould Khelifa de réunir son bureau. Ainsi donc, à tout le moins c'est ce qui se murmure dans les couloirs de l'assemblée nationale à la veille de cette séance plénière, le député Mouad Bouchareb, va être « éjecté » du bureau de l'assemblée et remplacé par un de ses pairs lui aussi membre du groupe parlementaire du FLN. C'est cette question qui risque de provoquer des remous et susciter l'opposition d'une partie des députés du FLN. Mouad Bouchareb, élu pourtant au poste de vice président de l'assemblée au mois de septembre dernier lors de l'opération de renouvellement des instances de la chambre basse du Parlement, devait siéger au bureau de l'APN une année, soit jusqu'à la nouvelle opération de renouvellement des structures de l'assemblée qui s'effectue, pour rappel, une fois chaque année. Mais il se trouve que Mouad Bouchareb est un opposant déclaré au secrétaire général du vieux parti, Amar Saïdani. C'est cette opposition frontale de ce député de Sétif au secrétaire général du FLN qui a conduit ce dernier à vouloir l'évincer du bureau de l'APN. Amar Saïdani avait déjà exclu Mouad Bouchareb du groupe parlementaire du FLN, une opération qui n'était pas difficile, ce qui n'est pas le cas s'agissant du bureau de l'assemblée. En effet l'assemblée est une institution législative régie par un règlement intérieur. Elle n'est donc pas une simple dépendance du FLN où Amar Saïdani ne pourrait agir à sa guise. Pourtant Amar Saïdani a exercé une terrible pression sur Larbi Ould Khelifa afin de l'amener à se défaire de ce député frondeur du bureau de l'assemblée. « Il est au bureau de l'assemblée au nom du FLN » a déclaré Saïdani recemment ajoutant qu'il a été exclu du groupe parlementaire. Pour Saïdani donc il n'a aucun droit de continuer à siéger au bureau de l'assemblée au nom du FLN. Les amis de Mouad Bouchareb, et ils sont nombreux à l'APN au sein même du groupe FLN, ne l'entendent pas de cette oreille et promettent de s'opposer à cette « mascarade qui est illégale ». Ils mettent en garde le président de l'assemblée et promettent de faire entendre leurs voix si jamais Ould Khelifa cède aux pressions de Saidani et tente effectivement d'évincer Mouad Bouchareb. D'où les appréhensions qui pèsent sur la séance plénière d'aujourd'hui. En effet, on prête au président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, l'intention de solliciter la plénière pour entériner le choix d'un nouveau vice-président de l'assemblée qui aura par voie de conséquence le droit de siéger au bureau de cette institution législative. Cette « élection » ou cet assentiment d'un nouveau membre du bureau a un rapport direct avec la zizanie qui secoue le groupe parlementaire du FLN. Un conflit qui a d'ailleurs été à l'origine du blocage de l'APNpuisque, mis à part celles relatives aux questions orales, aucune séance plénière ne s'est tenue depuis des semaines à cause de l'impossibilité pour Mohamed Larbi Ould Khelifa de réunir son bureau. Ainsi donc, à tout le moins c'est ce qui se murmure dans les couloirs de l'assemblée nationale à la veille de cette séance plénière, le député Mouad Bouchareb, va être « éjecté » du bureau de l'assemblée et remplacé par un de ses pairs lui aussi membre du groupe parlementaire du FLN. C'est cette question qui risque de provoquer des remous et susciter l'opposition d'une partie des députés du FLN. Mouad Bouchareb, élu pourtant au poste de vice président de l'assemblée au mois de septembre dernier lors de l'opération de renouvellement des instances de la chambre basse du Parlement, devait siéger au bureau de l'APN une année, soit jusqu'à la nouvelle opération de renouvellement des structures de l'assemblée qui s'effectue, pour rappel, une fois chaque année. Mais il se trouve que Mouad Bouchareb est un opposant déclaré au secrétaire général du vieux parti, Amar Saïdani. C'est cette opposition frontale de ce député de Sétif au secrétaire général du FLN qui a conduit ce dernier à vouloir l'évincer du bureau de l'APN. Amar Saïdani avait déjà exclu Mouad Bouchareb du groupe parlementaire du FLN, une opération qui n'était pas difficile, ce qui n'est pas le cas s'agissant du bureau de l'assemblée. En effet l'assemblée est une institution législative régie par un règlement intérieur. Elle n'est donc pas une simple dépendance du FLN où Amar Saïdani ne pourrait agir à sa guise. Pourtant Amar Saïdani a exercé une terrible pression sur Larbi Ould Khelifa afin de l'amener à se défaire de ce député frondeur du bureau de l'assemblée. « Il est au bureau de l'assemblée au nom du FLN » a déclaré Saïdani recemment ajoutant qu'il a été exclu du groupe parlementaire. Pour Saïdani donc il n'a aucun droit de continuer à siéger au bureau de l'assemblée au nom du FLN. Les amis de Mouad Bouchareb, et ils sont nombreux à l'APN au sein même du groupe FLN, ne l'entendent pas de cette oreille et promettent de s'opposer à cette « mascarade qui est illégale ». Ils mettent en garde le président de l'assemblée et promettent de faire entendre leurs voix si jamais Ould Khelifa cède aux pressions de Saidani et tente effectivement d'évincer Mouad Bouchareb. D'où les appréhensions qui pèsent sur la séance plénière d'aujourd'hui.