Se lma est un film puissant sur une page clé de l'histoire des Noirs américains et sur l'un de ses héros, Martin Luther King. Se lma est un film puissant sur une page clé de l'histoire des Noirs américains et sur l'un de ses héros, Martin Luther King. Le film d'Ava DuVernay, coproduit par Pathé, la maison de production de Brad Pitt (Plan B) et par Oprah Winfrey, milliardaire de l'audiovisuel, est l'un des films rares jamais tournés sur l'apôtre de la non-violence. Selma se focalise sur une courte période de la vie de King, après son prix Nobel de la Paix (1964) et l'attentat à la bombe contre une église de Birmingham (Alabama, sud des Etats-Unis), qui causa la mort de quatre fillettes noires en 1963. Le temps fort du film se passe à Selma, petite ville d'Alabama où King et les militants des droits civiques ont mené plusieurs marches vers Montgomery, capitale de l'Etat. Le film a été à l'origine d'une polémique aux Etats- Unis car, malgré des critiques dithyrambiques, aucun acteur ou actrice noirs du film, parmi lesquels l'étoile montante David Oyelowo et Oprah Winfrey, n'ont été retenus comme finalistes pour l'Oscar. Cela a scandalisé certains, au cours d'une année marquée par des violences policières contre des Noirs américains à Ferguson, New York et ailleurs, qui ont entraîné des manifestations monstres dans tous les Etats-Unis. La chanson principale du film, Glory, interprétée par John Legend et Common, a cependant remporté l'Oscar de la meilleure chanson, un prix qui a été l'occasion d'un plaidoyer contre la discrimination raciale aujourd'hui. "Les droits pour lesquels se sont battus il y a 50 ans" les héros du film Selma "sont compromis aujourd'hui", a lancé John Legend, en recevant l'Oscar. La ville de Selma sera encore sur le devant de la scène ce samedi : Barack Obama va y prononcer un discours commémoratif, au cours duquel il appellera une nouvelle génération d'Américains à reprendre le flambeau allumé par les leaders pour les droits civiques il y a 50 ans. Selma, en salles depuis mercredi dernier, contribue au débat sur les discriminations dont font encore l'objet les Afro- Américains aux Etats-Unis. Le film d'Ava DuVernay, coproduit par Pathé, la maison de production de Brad Pitt (Plan B) et par Oprah Winfrey, milliardaire de l'audiovisuel, est l'un des films rares jamais tournés sur l'apôtre de la non-violence. Selma se focalise sur une courte période de la vie de King, après son prix Nobel de la Paix (1964) et l'attentat à la bombe contre une église de Birmingham (Alabama, sud des Etats-Unis), qui causa la mort de quatre fillettes noires en 1963. Le temps fort du film se passe à Selma, petite ville d'Alabama où King et les militants des droits civiques ont mené plusieurs marches vers Montgomery, capitale de l'Etat. Le film a été à l'origine d'une polémique aux Etats- Unis car, malgré des critiques dithyrambiques, aucun acteur ou actrice noirs du film, parmi lesquels l'étoile montante David Oyelowo et Oprah Winfrey, n'ont été retenus comme finalistes pour l'Oscar. Cela a scandalisé certains, au cours d'une année marquée par des violences policières contre des Noirs américains à Ferguson, New York et ailleurs, qui ont entraîné des manifestations monstres dans tous les Etats-Unis. La chanson principale du film, Glory, interprétée par John Legend et Common, a cependant remporté l'Oscar de la meilleure chanson, un prix qui a été l'occasion d'un plaidoyer contre la discrimination raciale aujourd'hui. "Les droits pour lesquels se sont battus il y a 50 ans" les héros du film Selma "sont compromis aujourd'hui", a lancé John Legend, en recevant l'Oscar. La ville de Selma sera encore sur le devant de la scène ce samedi : Barack Obama va y prononcer un discours commémoratif, au cours duquel il appellera une nouvelle génération d'Américains à reprendre le flambeau allumé par les leaders pour les droits civiques il y a 50 ans. Selma, en salles depuis mercredi dernier, contribue au débat sur les discriminations dont font encore l'objet les Afro- Américains aux Etats-Unis.