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Des cités AADL en pleine dégradation !
Construites depuis quelques années à peine
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 03 - 2015

Certaines cités AADL de la capitale se dégradent à vue d'oeil. Des déchets et détritus sont visibles à proximité de ces bâtisses. L'état d'insalubrité gagne également d'autres îlots qui ont à peine deux ou trois ans d'âge. La responsabilité reste partagée entre les autorités et les habitants de ces cités.
Certaines cités AADL de la capitale se dégradent à vue d'oeil. Des déchets et détritus sont visibles à proximité de ces bâtisses. L'état d'insalubrité gagne également d'autres îlots qui ont à peine deux ou trois ans d'âge. La responsabilité reste partagée entre les autorités et les habitants de ces cités.
Plusieurs témoins des cités AADL de Bab-Ezzouar, Ouled-Fayet et d'autres à la périphérie de la capitale déplorent l'état d'insalubrité et du manque d'hygiène de leurs nouveaux quartiers. L'entretien est presque absent, les espaces communs tels les cages d'escalier et les halls d'entrée sont totalement négligées et certains habitants y jettent leurs déchets. A la cité AADL 1 de Bab-Ezzouar, des résidants affirment que « les agents de l'AADL se sont complètement désengagés. Nous sommes réduits à nous occuper nous-mêmes des différentes réparations et effectuer toutes les tâches d'entretien ».
Et ils ne sont seuls à se plaindre puisque la dégradation gagne d'autres îots nouvellement attribués. Il est requis, selon la responsabilité de l'AADL et de l'OPGI, que « les nouvelles bâtisses soient prises en charge dans leur maintenance, réseaux d'assainissements et collecte de déchets solides ». Or, des habitants de ces cités regrettent que les travaux se fassent à leurs propres frais, dont notamment les pannes d'ascenseurs et le nettoyage des canaux de voierie. Mais c'est surtout le manque d'hygiène qui fait râler les locataires de ces nouvelles habitations qui ont du attendre longtemps pour les acquérir.
Certains dénoncent la lenteur « des femmes de ménage qui ne font pas leur travail. Elles nettoient uniquement le hall d'entrée et le rez-de-chaussée ». Selon ces locataires, il est exigé qu'il y ait plus de personnel pour le nettoyage des étages.
Certaines localités possèdent des bâtiments entre 10 et 12 étages qui se comptent parmi les anciens quotas de logements AADL. En matière de ramassage des ordures ménagères, il y a lieu de constater, selon les mêmes locataires, un « certain laxisme au point que certains déchets sont inutilement stockés pendant des jours ». D'autres dénoncent le fait que certains résidants aient fait des extensions non autorisées dans les espaces communs des immeubles.
Cette situation, qui semble perdurer, fait poser une foule de questions autour de la responsabilité que doivent partager les locataires et l'AADL laquelle est censée prendre en charge l'hygiène et la maintenance des habitations contre les charges acquittées par les propriétaires.
Dans les contrats engageant les deux parties, il est indiqué que l'AADL est dans l'obligation de faire « intervenir ses techniciens pour les multiples réparations ou assainissement surtout que ces habitations grouillent d'un nombre considérable de populations ». Cela devrait inciter les locataires à s'organiser en comitéS de quartiers pour sensibliser les autorités locales avec leurs multiples démembrements sur la gestion de ces cités qui risquent de devenir un « cauchemar urbain ».
Plusieurs témoins des cités AADL de Bab-Ezzouar, Ouled-Fayet et d'autres à la périphérie de la capitale déplorent l'état d'insalubrité et du manque d'hygiène de leurs nouveaux quartiers. L'entretien est presque absent, les espaces communs tels les cages d'escalier et les halls d'entrée sont totalement négligées et certains habitants y jettent leurs déchets. A la cité AADL 1 de Bab-Ezzouar, des résidants affirment que « les agents de l'AADL se sont complètement désengagés. Nous sommes réduits à nous occuper nous-mêmes des différentes réparations et effectuer toutes les tâches d'entretien ».
Et ils ne sont seuls à se plaindre puisque la dégradation gagne d'autres îots nouvellement attribués. Il est requis, selon la responsabilité de l'AADL et de l'OPGI, que « les nouvelles bâtisses soient prises en charge dans leur maintenance, réseaux d'assainissements et collecte de déchets solides ». Or, des habitants de ces cités regrettent que les travaux se fassent à leurs propres frais, dont notamment les pannes d'ascenseurs et le nettoyage des canaux de voierie. Mais c'est surtout le manque d'hygiène qui fait râler les locataires de ces nouvelles habitations qui ont du attendre longtemps pour les acquérir.
Certains dénoncent la lenteur « des femmes de ménage qui ne font pas leur travail. Elles nettoient uniquement le hall d'entrée et le rez-de-chaussée ». Selon ces locataires, il est exigé qu'il y ait plus de personnel pour le nettoyage des étages.
Certaines localités possèdent des bâtiments entre 10 et 12 étages qui se comptent parmi les anciens quotas de logements AADL. En matière de ramassage des ordures ménagères, il y a lieu de constater, selon les mêmes locataires, un « certain laxisme au point que certains déchets sont inutilement stockés pendant des jours ». D'autres dénoncent le fait que certains résidants aient fait des extensions non autorisées dans les espaces communs des immeubles.
Cette situation, qui semble perdurer, fait poser une foule de questions autour de la responsabilité que doivent partager les locataires et l'AADL laquelle est censée prendre en charge l'hygiène et la maintenance des habitations contre les charges acquittées par les propriétaires.
Dans les contrats engageant les deux parties, il est indiqué que l'AADL est dans l'obligation de faire « intervenir ses techniciens pour les multiples réparations ou assainissement surtout que ces habitations grouillent d'un nombre considérable de populations ». Cela devrait inciter les locataires à s'organiser en comitéS de quartiers pour sensibliser les autorités locales avec leurs multiples démembrements sur la gestion de ces cités qui risquent de devenir un « cauchemar urbain ».


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