Un ferry transportant environ 200 passagers a coulé au large de la côte occidentale de la Birmanie, faisant au moins 33 morts et 12 disparus, a annoncé la police, samedi 14 mars. Jusqu'ici, 169 passagers ont pu être secourus. Un ferry transportant environ 200 passagers a coulé au large de la côte occidentale de la Birmanie, faisant au moins 33 morts et 12 disparus, a annoncé la police, samedi 14 mars. Jusqu'ici, 169 passagers ont pu être secourus. Des bateaux de la marine nationale, appuyés par des embarcations privées, ont été envoyés sur la zone peu après le drame. Le Aung Takon faisait la liaison entre Kyaukphyu et Sittwe, grande ville de l'Etat Rakhine, dans l'ouest de la Birmanie, quand il a coulé vendredi soir. « Nous soupçonnons que le bateau a coulé en raison d'une surcharge de bagages », a précisé le policier interrogé. Malgré les tensions inter-ethniques parfois meurtrières dans l'Etat Rakhine, entre la majorité bouddhiste et la minorité musulmane, cette région de Birmanie accueille de nombreux touristes, attirés par ses plages. Aucun touriste étranger n'était à bord, selon les autorités. Les naufrages dans cette zone sont habituellement le fait de petites embarcations de musulmans rohingyas, qui fuient par milliers la Birmanie chaque année. Selon l'Onu, les Rohingyas sont une des minorités les plus opprimées au monde, vivant dans des camps de fortune, sans accès à l'éducation et aux soins de santé. Des bateaux de la marine nationale, appuyés par des embarcations privées, ont été envoyés sur la zone peu après le drame. Le Aung Takon faisait la liaison entre Kyaukphyu et Sittwe, grande ville de l'Etat Rakhine, dans l'ouest de la Birmanie, quand il a coulé vendredi soir. « Nous soupçonnons que le bateau a coulé en raison d'une surcharge de bagages », a précisé le policier interrogé. Malgré les tensions inter-ethniques parfois meurtrières dans l'Etat Rakhine, entre la majorité bouddhiste et la minorité musulmane, cette région de Birmanie accueille de nombreux touristes, attirés par ses plages. Aucun touriste étranger n'était à bord, selon les autorités. Les naufrages dans cette zone sont habituellement le fait de petites embarcations de musulmans rohingyas, qui fuient par milliers la Birmanie chaque année. Selon l'Onu, les Rohingyas sont une des minorités les plus opprimées au monde, vivant dans des camps de fortune, sans accès à l'éducation et aux soins de santé.