Des dizaines d'habitants du village Béni- Slimane dans la commune de Béni- Amrane ont fermé, hier, le siège de l'APC pour protester contre la dégradation des conditions de vie dans leur localité. Les manifestants ont réclamé l'achèvement des travaux de la route reliant le village au chef-lieu communal dont le chantier est à l'arrêt depuis plusieurs mois. Un projet a été débloqué afin de revêtir ledit tronçon qui se trouvait dans un état dégradé. Des dizaines d'habitants du village Béni- Slimane dans la commune de Béni- Amrane ont fermé, hier, le siège de l'APC pour protester contre la dégradation des conditions de vie dans leur localité. Les manifestants ont réclamé l'achèvement des travaux de la route reliant le village au chef-lieu communal dont le chantier est à l'arrêt depuis plusieurs mois. Un projet a été débloqué afin de revêtir ledit tronçon qui se trouvait dans un état dégradé. A la surprise générale, une fois les travaux de la première tranche du projet achevé, la deuxième n'est toujours pas entamé ce qui a exacerbé le calvaire des villageois qui continuent à rouler sur une route en état de déliquescence. Les manifestants ne comprennent plus les raisons de non lancement de la 2e tranche de projet alors qu'ils avaient entamé une protestation similaire devant le siège de la mairie, par le passé. « Les autorités et élus locaux nous ont promis de venir à bout de nos problèmes et prendre en charge ladite doléance, mais en vain », regrette un manifestant. Notre interlocuteur ajoute que les villageois vivent une pénurie d'eau potable sans égale depuis des années. Le village n'est toujours pas assaini et les citoyens continuent à creuser des fosses septiques afin de dégager les eaux usées. La commune de Béni- Amrane compte près de 1.000 fosses septiques non encore éradiquées. A l'heure où nous mettons sous presse l'APC était encore fermée et plusieurs citoyens ont rebroussé chemin et n'ont pas pu se faire délivrer leurs documents administratifs. « Nous allons inscrire notre action dans la durée si aucune de nos revendications n'est satisfaite », ont menacé les protestataires. A la surprise générale, une fois les travaux de la première tranche du projet achevé, la deuxième n'est toujours pas entamé ce qui a exacerbé le calvaire des villageois qui continuent à rouler sur une route en état de déliquescence. Les manifestants ne comprennent plus les raisons de non lancement de la 2e tranche de projet alors qu'ils avaient entamé une protestation similaire devant le siège de la mairie, par le passé. « Les autorités et élus locaux nous ont promis de venir à bout de nos problèmes et prendre en charge ladite doléance, mais en vain », regrette un manifestant. Notre interlocuteur ajoute que les villageois vivent une pénurie d'eau potable sans égale depuis des années. Le village n'est toujours pas assaini et les citoyens continuent à creuser des fosses septiques afin de dégager les eaux usées. La commune de Béni- Amrane compte près de 1.000 fosses septiques non encore éradiquées. A l'heure où nous mettons sous presse l'APC était encore fermée et plusieurs citoyens ont rebroussé chemin et n'ont pas pu se faire délivrer leurs documents administratifs. « Nous allons inscrire notre action dans la durée si aucune de nos revendications n'est satisfaite », ont menacé les protestataires.