Protestant contre les conditions de vie dégradées dans leur localité, des dizaines d'habitants du village Hadadda dans la commune de Béni Amrane à 35 km au sud-est du cheflieu de la wilaya de Boumerdès, ont observé, hier, un sit-in devant la placette faisant face au siège de l'APC. Protestant contre les conditions de vie dégradées dans leur localité, des dizaines d'habitants du village Hadadda dans la commune de Béni Amrane à 35 km au sud-est du cheflieu de la wilaya de Boumerdès, ont observé, hier, un sit-in devant la placette faisant face au siège de l'APC. Les villageois ont dénoncé la marginalisation dont fait l'objet leur localité et réclament de la considération. Ils réclament l'inscription d'un projet de revêtement de la route menant au village car ce chemin est dégradé et devenu impraticable. Ils trouvent d'énormes difficultés pour rejoindre leurs domiciles et cette situation pousse les transporteurs à bouder la région. «En hiver, nous marchons dans la boue et en été nous respirons de la poussière», disent-ils avec colère. Outre cela, les manifestants réclament une meilleure prise en charge du problème de rareté de l'eau potable rationnée ces derniers temps. La pénurie en eau potable fait craindre le pire surtout que nous sommes à la veille du mois de Ramadhan. Les manifestants ont réclamé, également, le raccordement des foyers au réseau d'assainissement afin d'en finir avec les fosses septiques qui menacent dores et déjà la santé des citoyens et les nappes phréatiques de la région. Par ailleurs, les villageois réclament l'aménagement de l'unique stade de la région afin de leur permettre de pratiquer de l'activité sportive. Notons que pratiquement les villages de la commune de Béni Amrane, une localité à vocation purement rurale, sont plongés dans des problèmes de développement insurmontables et les projets lancés pour y remédier n'ont pas apporté de changements notables dans la vie des villageois. Ces derniers sentent qu'ils sont marginalisés par les autorités locales et laissés à leur triste sort. Les villageois ont dénoncé la marginalisation dont fait l'objet leur localité et réclament de la considération. Ils réclament l'inscription d'un projet de revêtement de la route menant au village car ce chemin est dégradé et devenu impraticable. Ils trouvent d'énormes difficultés pour rejoindre leurs domiciles et cette situation pousse les transporteurs à bouder la région. «En hiver, nous marchons dans la boue et en été nous respirons de la poussière», disent-ils avec colère. Outre cela, les manifestants réclament une meilleure prise en charge du problème de rareté de l'eau potable rationnée ces derniers temps. La pénurie en eau potable fait craindre le pire surtout que nous sommes à la veille du mois de Ramadhan. Les manifestants ont réclamé, également, le raccordement des foyers au réseau d'assainissement afin d'en finir avec les fosses septiques qui menacent dores et déjà la santé des citoyens et les nappes phréatiques de la région. Par ailleurs, les villageois réclament l'aménagement de l'unique stade de la région afin de leur permettre de pratiquer de l'activité sportive. Notons que pratiquement les villages de la commune de Béni Amrane, une localité à vocation purement rurale, sont plongés dans des problèmes de développement insurmontables et les projets lancés pour y remédier n'ont pas apporté de changements notables dans la vie des villageois. Ces derniers sentent qu'ils sont marginalisés par les autorités locales et laissés à leur triste sort.