Situé à quelque 10 km du chef-lieu de la commune de Tidjelabine, le village Lemrayel vit, à l'instar des treize villages de la commune, des problèmes d'une autre époque. La route reliant le village au chef-lieu de la commune est dans un état lamentable. Une partie seulement de cette route est revêtue. L'autre partie reste à ce jour impraticable. Les transporteurs trouvent d'énormes difficultés à assurer cette desserte. « Le prix du transport est exorbitant, nous rallions le chef-lieu à 25 DA pour 10 km », nous dit un villageois. Pourtant cette route est un chemin de wilaya. Le village vit aussi une pénurie d'eau. En effet, selon les villageois, la conduite d'AEP est ancienne. Elle date de 1987. Le village est alimenté par la chaîne du barrage de Béni Amrane. « La période des grandes chaleurs est la plus pénible car l'eau coule rarement dans nos robinets », fulmine un villageois. Et d'ajouter : « La conduite a été refaite trois fois, mais le problème persiste ». En outre le projet de réalisation d'un réseau d'assainissement, inscrit dans le cadre des PCD de 2008, accuse un grand retard. Une partie de ce projet a été réalisée, mais beaucoup reste à faire.Contacté, la P/APC de Tidjelabine précise que « le projet de l'assainissement du village sera achevé le mois de juillet prochain ». « Une fois les travaux de l'assainissement achevés, on procèdera au bitumage de la deuxième tranche de la route », enchaîne-t-il. Les villageois affirment avoir des difficultés pour se soigner au niveau des établissements de santé du chef-lieu. La salle de soins du village reste fermée depuis une quinzaine d'années.