Le 18e Salon international de l'automobile d'Alger, qui prendra fin samedi après dix jours d'exposition, a été marqué par un net recul de l'affluence des visiteurs comparativement aux éditions précédentes, ces derniers ne cachant pas leur déception face au renchérissement des prix. Le 18e Salon international de l'automobile d'Alger, qui prendra fin samedi après dix jours d'exposition, a été marqué par un net recul de l'affluence des visiteurs comparativement aux éditions précédentes, ces derniers ne cachant pas leur déception face au renchérissement des prix. Les coûts de cession de la plupart des véhicules ont augmenté de 3 % à 20 % par rapport à 2014, une hausse qui atteint même les 50 % en comparaison avec les prix de l'année 2013. Les remises "exceptionnelles" annoncées par les concessionnaires n'ont pas réussi à créer le même engouement enregistré lors des années passées qui ont connu une très forte fréquentation de ce salon qui avait enregistré, en 2014, près de 600.000 visiteurs, selon les chiffres avancés par les organisateurs. Même si les concessionnaires proposent des remises allant jusqu'à 30.000 DA, les prix des voitures neuves restent très élevés aux yeux des visiteurs appartenant à la classe moyenne. "Les réductions sont insignifiantes vu les prix exorbitants", a confié à l'APS un visiteur qui affirme que le choix est désormais "très limité " pour celui qui veut acheter un véhicule à moins de 1,2 million DA contrairement aux années précédentes. "J'attends depuis un an cet évènement pour acheter une voiture avec un prix abordable. Hélas, elles sont hors de ma portée. Je suis très déçu !", déplore un autre venu d'une wilaya de l'intérieur du pays. Seules les marques chinoises et indiennes proposent certains véhicules à moins de 900.000 DA, sauf que certains visiteurs ne sont pas intéressés par ces dernières du point de vue de la qualité. L'association nationale des concessionnaires automobiles (AC2A) explique cette flambée des prix par l'appréciation de l'euro et du dollar face à la monnaie nationale. "Les concessionnaires ont préféré, au début, maintenir le même niveau de prix, mais face à la hausse continue des monnaies américaine et européenne, ils ont fini par réviser leurs offres commerciales. Ce qui a conduit à une forte et brutale augmentation des prix des véhicules", à en croire un représentant commercial d'un concessionnaire. L'Association de protection et d'orientation du consommateur et de son environnement (Apoce) considère, elle, que la hausse des devises n'est pas proportionnelle à l'augmentation enregistrée des prix. Bon nombre de citoyens se sont rapprochés du stand de cette association pour se plaindre de la flambée des prix, affichant leur "déception" quant à l'éloignement de leur pouvoir d'achat d'un véhicule neuf par rapport aux prix proposés, fait savoir à l'APS son président, Mustapha Zebdi. Le recul du marché de l'automobile, explique-t-il, devrait se poursuivre sur les prochaines années "car les priorités des consommateurs ont changé" , faisant allusion aux programmes de logements. Selon lui, les grosses ventes enregistrées durant ces dernières années ne se reproduiront plus, celles-là étant essentiellement liées aux rappels des salaires et au retard accumulé à rattraper sur le marché de l'automobile. Lors de ce salon, les voitures ont, toutefois, connu une nette amélioration des normes en matière d'équipement de sécurité, mais la plupart des marques présentes ont exposé peu de nouveauté hormis les nouvelles versions restylées. Sur le plan technologique, le salon est "passé à côté" des dernières innovations du monde de l'automobile notamment en matière de nouvelles technologies d'information et de communication, contrairement aux autres salons de renommée internationale qui ouvrent leurs portes aux constructeurs pour présenter leurs nouveautés telle que "la voiture connectée" qui permet au conducteur de communiquer sans fil avec d'autres véhicules et avec les systèmes de gestion du trafic. Par ailleurs, les véhicules écologiques ont été, quelque peu, occultées durant cette exposition : Mis à part quelques modèles de véhicules roulant au GPL, les véhicules hybrides (essence/électrique, diesel/électrique). Les coûts de cession de la plupart des véhicules ont augmenté de 3 % à 20 % par rapport à 2014, une hausse qui atteint même les 50 % en comparaison avec les prix de l'année 2013. Les remises "exceptionnelles" annoncées par les concessionnaires n'ont pas réussi à créer le même engouement enregistré lors des années passées qui ont connu une très forte fréquentation de ce salon qui avait enregistré, en 2014, près de 600.000 visiteurs, selon les chiffres avancés par les organisateurs. Même si les concessionnaires proposent des remises allant jusqu'à 30.000 DA, les prix des voitures neuves restent très élevés aux yeux des visiteurs appartenant à la classe moyenne. "Les réductions sont insignifiantes vu les prix exorbitants", a confié à l'APS un visiteur qui affirme que le choix est désormais "très limité " pour celui qui veut acheter un véhicule à moins de 1,2 million DA contrairement aux années précédentes. "J'attends depuis un an cet évènement pour acheter une voiture avec un prix abordable. Hélas, elles sont hors de ma portée. Je suis très déçu !", déplore un autre venu d'une wilaya de l'intérieur du pays. Seules les marques chinoises et indiennes proposent certains véhicules à moins de 900.000 DA, sauf que certains visiteurs ne sont pas intéressés par ces dernières du point de vue de la qualité. L'association nationale des concessionnaires automobiles (AC2A) explique cette flambée des prix par l'appréciation de l'euro et du dollar face à la monnaie nationale. "Les concessionnaires ont préféré, au début, maintenir le même niveau de prix, mais face à la hausse continue des monnaies américaine et européenne, ils ont fini par réviser leurs offres commerciales. Ce qui a conduit à une forte et brutale augmentation des prix des véhicules", à en croire un représentant commercial d'un concessionnaire. L'Association de protection et d'orientation du consommateur et de son environnement (Apoce) considère, elle, que la hausse des devises n'est pas proportionnelle à l'augmentation enregistrée des prix. Bon nombre de citoyens se sont rapprochés du stand de cette association pour se plaindre de la flambée des prix, affichant leur "déception" quant à l'éloignement de leur pouvoir d'achat d'un véhicule neuf par rapport aux prix proposés, fait savoir à l'APS son président, Mustapha Zebdi. Le recul du marché de l'automobile, explique-t-il, devrait se poursuivre sur les prochaines années "car les priorités des consommateurs ont changé" , faisant allusion aux programmes de logements. Selon lui, les grosses ventes enregistrées durant ces dernières années ne se reproduiront plus, celles-là étant essentiellement liées aux rappels des salaires et au retard accumulé à rattraper sur le marché de l'automobile. Lors de ce salon, les voitures ont, toutefois, connu une nette amélioration des normes en matière d'équipement de sécurité, mais la plupart des marques présentes ont exposé peu de nouveauté hormis les nouvelles versions restylées. Sur le plan technologique, le salon est "passé à côté" des dernières innovations du monde de l'automobile notamment en matière de nouvelles technologies d'information et de communication, contrairement aux autres salons de renommée internationale qui ouvrent leurs portes aux constructeurs pour présenter leurs nouveautés telle que "la voiture connectée" qui permet au conducteur de communiquer sans fil avec d'autres véhicules et avec les systèmes de gestion du trafic. Par ailleurs, les véhicules écologiques ont été, quelque peu, occultées durant cette exposition : Mis à part quelques modèles de véhicules roulant au GPL, les véhicules hybrides (essence/électrique, diesel/électrique).