Un grand artiste disparait. Le comédien Sid-Ali Kouiret, grande figure du cinéma et du théâtre algériens, est décédé à l'âge de 82 ans dimanche dernier à l'hôpital des suites d'une longue maladie. Le défunt avait été admis il y a un mois à l'hôpital de Aïn-Naâdja où il a dû subir plusieurs interventions chirurgicales. Un grand artiste disparait. Le comédien Sid-Ali Kouiret, grande figure du cinéma et du théâtre algériens, est décédé à l'âge de 82 ans dimanche dernier à l'hôpital des suites d'une longue maladie. Le défunt avait été admis il y a un mois à l'hôpital de Aïn-Naâdja où il a dû subir plusieurs interventions chirurgicales. Le doyen des cinéastes, l'un des derniers des géants algériens qui restaient, qui avait commencé sa carrière dès les premiers moments de l'Indépendance nationale, nous a donc quittés, mais en laissant derrière lui une filmographie dense, fruit d'une riche carrière de plus de 60 ans mise au service de la culture algérienne. Si l'on évoque aujourd'hui la disparition de ce grand homme des 7e et 4e art, c'est qu'il était le doyen. Malgré son âge, il a continué à tourner jusqu'au bout même. Il a vécu toute sa vie par et pour le cinéma, sa passion. Comme il le répétait souvent : « Cesser de travailler, c'est mourir. Si on m'enlève le cinéma, je meurs ». On le lui a donc enlevé. Et il est parti. Né le 3 janvier 1933 à Alger, le défunt a marqué l'histoire du cinéma algérien dès les premiers moments de l'Indépendance nationale en se produisant dans plusieurs grandes oeuvres comme L'opium et le bâton, Chronique des années de braise ou encore Décembre. Sid-Ali Kouiret a fait ses débuts au théâtre dans les années 50 après avoir rencontré Mustapha Kateb qui dirigeait une troupe de comédiens. Entre 1951 et 1955, il a joué à Berlin avec la troupe EI-Mesrah EI-Djazairi puis dans des cafés parisiens, avant de prendre part au 2e Festival de la jeunesse et des étudiants pour la paix à Bucarest (Roumanie). En compagnie de Mohamed Boudia, Hadj Omar et Missoum Nourreddine Bouhired, il rejoint, en 1958, la troupe artistique créée par le FLN pour sensibiliser l'opinion internationale au combat du peuple algérien contre le colonialisme. Après l'Indépendance, il obtient le premier rôle à l'écran dans l'adaptation pour la télé par Mustapha Badie de la pièce Les Enfants de La Casbah de Abdelhalim Raïs (1963), mais c'est son rôle dans L'Opium et le Bâton (1970) de Ahmed Rachedi, où il campe un jeune maquisard, qui le consacrera au cinéma. Il a été également distribué dans Décembre (1971) de Mohamed Lakhdar Hamina, suivi de beaucoup d'autres films algériens et étrangers dont le Retour de l'enfant prodigue (1976) de Youssef Chahine et Destins sanglants (1980) de Kheiri Bichara. Le défunt a également joué dans deux adaptations de romans de l'écrivain Yasmina Khadra Morituri réalisé par Okicha Touita en 2007, et Llob and co, une série réalisée par Bachir Derrais en 2012. Sa dernière contribution au cinéma sera sa participation, en tant que producteur, au film Mista, un long métrage réalisé par Kamel Laïche, sorti en janvier dernier. Franchement la mort de Sid-Ali Kouiret était depuis longtemps crainte, conjurée, pressentie, annoncée, toujours repoussée. Elle aura fini par arriver, le cap des 82 ans franchi. Le monde du théâtre et du cinéma algériens déplore, dans diverses réactions le décès de Sid-Ali Kouiret, saluant le talent et les qualités humaines de ce "monstre sacré" du septième art, qui aura marqué de son empreinte la culture algérienne de ces 50 dernières années. Sid-Ali Kouiret a été inhumé hier, à la mi-journée, au cimetière de Oued-Erroumane à Alger au milieu d'une grande foule venue lui rendre un dernier hommage. Le doyen des cinéastes, l'un des derniers des géants algériens qui restaient, qui avait commencé sa carrière dès les premiers moments de l'Indépendance nationale, nous a donc quittés, mais en laissant derrière lui une filmographie dense, fruit d'une riche carrière de plus de 60 ans mise au service de la culture algérienne. Si l'on évoque aujourd'hui la disparition de ce grand homme des 7e et 4e art, c'est qu'il était le doyen. Malgré son âge, il a continué à tourner jusqu'au bout même. Il a vécu toute sa vie par et pour le cinéma, sa passion. Comme il le répétait souvent : « Cesser de travailler, c'est mourir. Si on m'enlève le cinéma, je meurs ». On le lui a donc enlevé. Et il est parti. Né le 3 janvier 1933 à Alger, le défunt a marqué l'histoire du cinéma algérien dès les premiers moments de l'Indépendance nationale en se produisant dans plusieurs grandes oeuvres comme L'opium et le bâton, Chronique des années de braise ou encore Décembre. Sid-Ali Kouiret a fait ses débuts au théâtre dans les années 50 après avoir rencontré Mustapha Kateb qui dirigeait une troupe de comédiens. Entre 1951 et 1955, il a joué à Berlin avec la troupe EI-Mesrah EI-Djazairi puis dans des cafés parisiens, avant de prendre part au 2e Festival de la jeunesse et des étudiants pour la paix à Bucarest (Roumanie). En compagnie de Mohamed Boudia, Hadj Omar et Missoum Nourreddine Bouhired, il rejoint, en 1958, la troupe artistique créée par le FLN pour sensibiliser l'opinion internationale au combat du peuple algérien contre le colonialisme. Après l'Indépendance, il obtient le premier rôle à l'écran dans l'adaptation pour la télé par Mustapha Badie de la pièce Les Enfants de La Casbah de Abdelhalim Raïs (1963), mais c'est son rôle dans L'Opium et le Bâton (1970) de Ahmed Rachedi, où il campe un jeune maquisard, qui le consacrera au cinéma. Il a été également distribué dans Décembre (1971) de Mohamed Lakhdar Hamina, suivi de beaucoup d'autres films algériens et étrangers dont le Retour de l'enfant prodigue (1976) de Youssef Chahine et Destins sanglants (1980) de Kheiri Bichara. Le défunt a également joué dans deux adaptations de romans de l'écrivain Yasmina Khadra Morituri réalisé par Okicha Touita en 2007, et Llob and co, une série réalisée par Bachir Derrais en 2012. Sa dernière contribution au cinéma sera sa participation, en tant que producteur, au film Mista, un long métrage réalisé par Kamel Laïche, sorti en janvier dernier. Franchement la mort de Sid-Ali Kouiret était depuis longtemps crainte, conjurée, pressentie, annoncée, toujours repoussée. Elle aura fini par arriver, le cap des 82 ans franchi. Le monde du théâtre et du cinéma algériens déplore, dans diverses réactions le décès de Sid-Ali Kouiret, saluant le talent et les qualités humaines de ce "monstre sacré" du septième art, qui aura marqué de son empreinte la culture algérienne de ces 50 dernières années. Sid-Ali Kouiret a été inhumé hier, à la mi-journée, au cimetière de Oued-Erroumane à Alger au milieu d'une grande foule venue lui rendre un dernier hommage.