Le président du FCE appelle les universitaires à quitter leurs laboratoires pour aller au contact avec les entreprises et ne pas attendre seulement leurs sollicitations afin, a-t-il dit, que « la relation université-entreprise se construise durablement en Algérie ». Le président du FCE appelle les universitaires à quitter leurs laboratoires pour aller au contact avec les entreprises et ne pas attendre seulement leurs sollicitations afin, a-t-il dit, que « la relation université-entreprise se construise durablement en Algérie ». Intervenant hier lors de la 2e édition du Forum université-entreprises, organisé par le Club des entrepreneurs et des industriels de la Mitidja (CEIMI), conjointement avec l'université de Blida, Ali Haddad qui était invité d'honneur a mis en valeur l'importance de la recherche dans les progrès réalisés par les entreprises et s'est dit à cette occasion « honoré » d'assister à ces journées de rapprochement entre l'Université et l'Entreprise qui rapprochent, selon lui, le monde universitaire de l'entreprise et contribue également à accompagner les meilleurs « start up » dans leurs premiers pas en offrant des financements et un appui managérial de qualité. Relevant l'importance de créer des « passerelles » entre le monde universitaire et le secteur économique, ce qui est au passage, a-t-il précisé, l'un des objectifs de notre organisation. Il a affirmé être « conscient de l'inexistence de formule magique pour relier le monde de l'université à celui de l'entreprise » et souligné que « certaines mesures peuvent concourir à une jonction entre ces deux mondes ». « Il s'agit de placer les sciences, la connaissance et les compétences pratiques et technologiques au coeur de notre système productif en vue de rattraper le gap qui nous sépare des nations développées. Nous croyons qu'il est possible aujourd'hui de compter sur les capacités scientifiques nationales pour contribuer efficacement à l'effort national de développement et de proposer des solutions aux entreprises dans le cadre de la recherche-développement et de l'innovation », a-t-il déclaré en affirmant qu'il préfère d'abord parler de « la construction d'un partenariat, que de relations entreprise- université ». Le président du Forum des chefs d'entreprise a considéré que celleci devra se faire « à travers des stages, de projets de fin d'études en partenariat, l'insertion professionnelle des diplômés et à identifier des domaines où une collaboration en recherche est envisageable ». Il a estimé aussi que les chercheurs algériens « doivent saisir toutes les occasions pour renforcer l'intégration de l'université dans son milieu économique et social et consolider sa relation avec l'entreprise, en vue d'aboutir à une meilleure collaboration » et assuré que le FCE « encourage et participe actuellement à l'établissement de conventions avec les universités notamment dans le cadre des bureaux de liaison entreprise-université ». Pour lui, « l'encadrement des étudiants et des chercheurs ne doit souffrir d'aucune improvisation » pour aborder cette phase mais également l'entreprise devra définir explicitement sa demande. « Les nombreuses conventions signées ces dernières années avec les établissements universitaires sont très encourageantes même si elles sont encore insuffisantes car elles ne concernent en général que les grandes entreprises », a indiqué le président du FCE qui signale que la majorité de notre tissu industriel, soit 95 %, est constitué de très petites entreprises (TPE) dont la principale préoccupation n'est pas la recherche ou l'innovation. « Il faut que l'université fasse l'effort à travers des études pour connaitre leurs besoins et faire des propositions appropriées pour hisser leur niveau technologique. Il s'agit là d'un programme exaltant », a-t-il fait savoir. Intervenant hier lors de la 2e édition du Forum université-entreprises, organisé par le Club des entrepreneurs et des industriels de la Mitidja (CEIMI), conjointement avec l'université de Blida, Ali Haddad qui était invité d'honneur a mis en valeur l'importance de la recherche dans les progrès réalisés par les entreprises et s'est dit à cette occasion « honoré » d'assister à ces journées de rapprochement entre l'Université et l'Entreprise qui rapprochent, selon lui, le monde universitaire de l'entreprise et contribue également à accompagner les meilleurs « start up » dans leurs premiers pas en offrant des financements et un appui managérial de qualité. Relevant l'importance de créer des « passerelles » entre le monde universitaire et le secteur économique, ce qui est au passage, a-t-il précisé, l'un des objectifs de notre organisation. Il a affirmé être « conscient de l'inexistence de formule magique pour relier le monde de l'université à celui de l'entreprise » et souligné que « certaines mesures peuvent concourir à une jonction entre ces deux mondes ». « Il s'agit de placer les sciences, la connaissance et les compétences pratiques et technologiques au coeur de notre système productif en vue de rattraper le gap qui nous sépare des nations développées. Nous croyons qu'il est possible aujourd'hui de compter sur les capacités scientifiques nationales pour contribuer efficacement à l'effort national de développement et de proposer des solutions aux entreprises dans le cadre de la recherche-développement et de l'innovation », a-t-il déclaré en affirmant qu'il préfère d'abord parler de « la construction d'un partenariat, que de relations entreprise- université ». Le président du Forum des chefs d'entreprise a considéré que celleci devra se faire « à travers des stages, de projets de fin d'études en partenariat, l'insertion professionnelle des diplômés et à identifier des domaines où une collaboration en recherche est envisageable ». Il a estimé aussi que les chercheurs algériens « doivent saisir toutes les occasions pour renforcer l'intégration de l'université dans son milieu économique et social et consolider sa relation avec l'entreprise, en vue d'aboutir à une meilleure collaboration » et assuré que le FCE « encourage et participe actuellement à l'établissement de conventions avec les universités notamment dans le cadre des bureaux de liaison entreprise-université ». Pour lui, « l'encadrement des étudiants et des chercheurs ne doit souffrir d'aucune improvisation » pour aborder cette phase mais également l'entreprise devra définir explicitement sa demande. « Les nombreuses conventions signées ces dernières années avec les établissements universitaires sont très encourageantes même si elles sont encore insuffisantes car elles ne concernent en général que les grandes entreprises », a indiqué le président du FCE qui signale que la majorité de notre tissu industriel, soit 95 %, est constitué de très petites entreprises (TPE) dont la principale préoccupation n'est pas la recherche ou l'innovation. « Il faut que l'université fasse l'effort à travers des études pour connaitre leurs besoins et faire des propositions appropriées pour hisser leur niveau technologique. Il s'agit là d'un programme exaltant », a-t-il fait savoir.