La coopération entre l'université et l'entreprise est incontestablement un moteur pour le développement. La coopération entre l'université et l'entreprise est incontestablement un moteur pour le développement. En Algérie, cette coopération reste toujours à désirer. Preuve en est, le chômage fait encore des ravages au sein des universitaires et nouveaux diplômés qui souffrent terriblement du manque de collaboration entre l'institution universitaire algérienne et le monde de l'entreprise. Partant de ce constat amer, des experts participant à des journées d'études sur le développement de la sous-traitance et du partenariat, entamées lundi à Alger, ont vivement appelé au renforcement du rôle de l'université dans le développement de la PME algérienne, en général, et de la sous-traitance en particulier. Ainsi, M. Mourad Sadou, expert à la société allemande GTZ, a constaté, d'emblée, la faiblesse du nombre de stages qu'effectuent actuellement les étudiants dans les entreprises économiques, par rapport à il y a 15 ou 20 ans. Pour lui, il est temps de renforcer la coopération entre l'université et l'entreprise algérienne, dès lors qu'il s'agit d'une "relation stratégique", nécessaire entre les deux entités, notamment en matière de développement de la sous-traitance industrielle. "Il y a aujourd'hui urgence à ouvrir un chantier qui consiste à faire participer les universitaires, qu'ils soient chercheurs ou même étudiants, dans des projets de recherche, dont les résultats devront être exploités au profit des PME", a suggéré le conférencier. Sur un autre chapitre, le ministre de la PME-PMI et de l'Artisanat, M. Mustapha Benbada, a déclaré lundi à l'occasion de l'ouverture à Oran du premier forum "les PME-PMI et l'université" que plusieurs projets pilotes de coopération ont été retenus entre des entreprises et des universités suite à une concertation entre le ministère de la Petite et Moyenne entreprise et l'Artisanat et celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. M. Benbada a souligné par ailleurs, devant un parterre composé de chercheurs universitaires, de chefs d'entreprises et de représentants d'institutions spécialisées dans la protection de la propriété industrielle et de la métrologie, l'importance du "rapprochement stratégique entre l'université et les entreprises qui représentent un moyen de transformation de la production intellectuelle en produit économique". Il est à signaler également que cette rencontre, la première du genre à l'échelle nationale, a été marquée par la présentation de plusieurs contributions dont celle de M. Aït Habouche Madjid du Centre national de recherches en anthropologie sociale et culturelle (CRASC) qui a mis en exergue la relation de la recherche scientifique avec les entreprises et son importance dans le développement économique ainsi que l'importance de l'innovation et de la compétitivité au sein de l'entreprise, avant d'annoncer qu'il existe 5.000 PME-PMI innovantes parmi les 16.000 entreprises activant dans la wilaya d'Oran. Pour sa part, M. Arif Mourad, directeur des études des prospectives et d'innovation technologique au niveau du ministère de la PME-PMI , a annoncé dans le même cadre que le ministère est sur le pont de finaliser l'élaboration d'un texte instituant le prix de l'innovation qui sera organisé à partir de l'année prochaine. Enfin, à l'occasion de ce forum, les participants ont recommandé l'accompagnement et le soutien financier des chercheurs et des PME-PMI, à travers la mise en place d'un Fonds national destiné à l'innovation, la multiplication de rencontres et de voies de concertation entre l'université et les entreprises. En Algérie, cette coopération reste toujours à désirer. Preuve en est, le chômage fait encore des ravages au sein des universitaires et nouveaux diplômés qui souffrent terriblement du manque de collaboration entre l'institution universitaire algérienne et le monde de l'entreprise. Partant de ce constat amer, des experts participant à des journées d'études sur le développement de la sous-traitance et du partenariat, entamées lundi à Alger, ont vivement appelé au renforcement du rôle de l'université dans le développement de la PME algérienne, en général, et de la sous-traitance en particulier. Ainsi, M. Mourad Sadou, expert à la société allemande GTZ, a constaté, d'emblée, la faiblesse du nombre de stages qu'effectuent actuellement les étudiants dans les entreprises économiques, par rapport à il y a 15 ou 20 ans. Pour lui, il est temps de renforcer la coopération entre l'université et l'entreprise algérienne, dès lors qu'il s'agit d'une "relation stratégique", nécessaire entre les deux entités, notamment en matière de développement de la sous-traitance industrielle. "Il y a aujourd'hui urgence à ouvrir un chantier qui consiste à faire participer les universitaires, qu'ils soient chercheurs ou même étudiants, dans des projets de recherche, dont les résultats devront être exploités au profit des PME", a suggéré le conférencier. Sur un autre chapitre, le ministre de la PME-PMI et de l'Artisanat, M. Mustapha Benbada, a déclaré lundi à l'occasion de l'ouverture à Oran du premier forum "les PME-PMI et l'université" que plusieurs projets pilotes de coopération ont été retenus entre des entreprises et des universités suite à une concertation entre le ministère de la Petite et Moyenne entreprise et l'Artisanat et celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. M. Benbada a souligné par ailleurs, devant un parterre composé de chercheurs universitaires, de chefs d'entreprises et de représentants d'institutions spécialisées dans la protection de la propriété industrielle et de la métrologie, l'importance du "rapprochement stratégique entre l'université et les entreprises qui représentent un moyen de transformation de la production intellectuelle en produit économique". Il est à signaler également que cette rencontre, la première du genre à l'échelle nationale, a été marquée par la présentation de plusieurs contributions dont celle de M. Aït Habouche Madjid du Centre national de recherches en anthropologie sociale et culturelle (CRASC) qui a mis en exergue la relation de la recherche scientifique avec les entreprises et son importance dans le développement économique ainsi que l'importance de l'innovation et de la compétitivité au sein de l'entreprise, avant d'annoncer qu'il existe 5.000 PME-PMI innovantes parmi les 16.000 entreprises activant dans la wilaya d'Oran. Pour sa part, M. Arif Mourad, directeur des études des prospectives et d'innovation technologique au niveau du ministère de la PME-PMI , a annoncé dans le même cadre que le ministère est sur le pont de finaliser l'élaboration d'un texte instituant le prix de l'innovation qui sera organisé à partir de l'année prochaine. Enfin, à l'occasion de ce forum, les participants ont recommandé l'accompagnement et le soutien financier des chercheurs et des PME-PMI, à travers la mise en place d'un Fonds national destiné à l'innovation, la multiplication de rencontres et de voies de concertation entre l'université et les entreprises.