Les acteurs politiques au niveau international ont, à maintes reprises, affirmé que le rôle de l'Algérie est "vital" dans la résolution du dossier libyen car celle-ci privilégiait le "dialogue politique". Les acteurs politiques au niveau international ont, à maintes reprises, affirmé que le rôle de l'Algérie est "vital" dans la résolution du dossier libyen car celle-ci privilégiait le "dialogue politique". Ainsi soutenu par les Nations-unies et la communauté internationale, la position de l'Algérie vis-à-vis de ce dossier est claire en soulignant et persistant être contre une confrontation entre les différents acteurs libyens et contre une intervention militaire étrangère. Forte de son succès dans le dialogue intermalien qui s'est conclu le 1er mars par un accord de paix, l'Algérie cherche à tout prix à éviter que l'option militaire favorisée par la France, l'Egypte, les EAU et l'Italie ne compromette le bon déroulement des premières discussions inter-libyennes qui se sont tenues à Alger le 10 mars sous l'égide de la Mission d'appui des Nations unies en Libye (UNSMIL) . Cette réunion de dialogue est le fruit de plusieurs mois d'efforts durant lesquels les autorités algériennes ont discrètement rencontré pas moins de deux cents interlocuteurs libyens. Mais aujourd'hui la donne politique est différentes, puisque le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel avait indiqué à Rome qu'il "n y avait pas mieux" que la coordination des efforts avec l'Italie et l'Egypte pour "accompagner les Libyens dans leur efforts de sortie de crise" par le dialogue inclusif permettant dans une première étape l'émergence d'un gouvernement d'union nationale tel que suggéré par les Nations unies. Ainsi petit à petit, la voix et la voie d'Alger se font de plus en plus entendre par les autres pays qui étaient auparavant favorables a une action militaire. Après la dernière réunion entamée par Alger les 10 et 11 mars dernier de ce dialogue entre les leaders politiques libyens, plusieurs rencontres avec les autres pays ont eu lieu et qui s'inscrivent dans le cadre des efforts notamment de l'Algérie visant à promouvoir une solution politique à travers un dialogue interlibyen inclusif, à l'exception des groupes terroristes reconnus comme tels, et une solution garantissant sa souveraineté et la cohésion de son peuple pour permettre de lutter plus efficacement contre le terrorisme. Après cette campagne menée par les différents chefs diplomatiques algériens (à l'instar de Messahel qui avait eu des rencontres de concertation le 8 mars au Caire avec M. Shoukry ainsi qu'avec M. Gentiloni le 18 mars à Rome)., il est annoncé par Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, que ce dialogue engagé entre les dirigeants des partis politiques et les militants politiques libyens, sous la conduite de la Mission d'appui des Nations unies en Libye (UNSMIL), se poursuivra demain à Alger. "Le dialogue entre les dirigeants des partis politiques et les militants politiques Libyens, sous la conduite de la Mission d'appui des Nations unies en Libye (UNSMIL), dirigée par le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, Bernardino Léon, chef de cette Mission, se poursuivra lundi prochain à Alger", a indiqué M. Messahel dans une déclaration à l'APS. Selon les Nations unies, cette réunion "focalisera sur la formation d'un gouvernement national uni ainsi que sur les arrangements sécuritaires". Lors de la premier réunion en mars dernier, les participants avaient rejeté toute forme d'ingérence étrangère et pris l'engagement de trouver une solution politique à la crise pour préserver la souveraineté de la Libye, son unité nationale et son intégrité territoriale. Ils avaient aussi condamné le terrorisme en Libye, notamment par les groupes terroristes appelés "Daesh, Ansar el Charia et El Qaïda". Les Etats-Unis, l'Allemagne, l'Espagne, la France, l'Italie et le Royaume Uni, se sont tous félicités des "progrès" enregistrés à l'issue de cette réunion indique un communiqué rendu public par le Département d'Etat américain. Les gouvernements, signataires du communiqué, notent "la résolution des participants à envoyer un message ferme, clair et uni sur leur total engagement en faveur du dialogue en tant qu'unique solution à la crise en Libye, et leur refus de recourir à la violence pour résoudre les divergences politiques, leur rejet total de toutes les formes d'escalade militaire et leur appel pour un arrêt immédiat des opérations militaires afin de permettre au dialogue de continuer dans un environnement favorable". Ces Etats invitent les parties libyennes à "discuter de bonne foi et de manière constructive, en vue d'un accord sur la constitution d'un gouvernement d'unité nationale et sur l'établissement d'un cessez-le-feu aussi rapidement que possible". Ces pays se sont, par ailleurs, déclarés "profondément préoccupés par la menace croissante des groupes terroristes en Libye, y compris par l'organisation terroriste dite +Daesh+, qui ont pu élargir leur présence en Libye à cause de l'absence d'un gouvernement central, uni et fort". Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a salué dernièrement à Washington le rôle très important et constructif» de l'Algérie et son «leadership» dans la région du Maghreb et du Moyen-Orient. «L'Algérie joue un rôle très important et tout à fait constructif dans la région du Maghreb et du Moyen-Orient. Mustafa Fetouri, analyste et journaliste libyen, explique à Middle East Eye : " l'Algérie connaît mieux que personne la société libyenne. En ce sens, elle est bien plus qualifiée que la France pour comprendre la complexité de la situation et convaincre les nombreux acteurs libyens de la nécessité d'un dialogue national. La majorité des Libyens est d'ailleurs favorable à une médiation algérienne ". C'est aussi l'avis de Jean- Marie Géhénno, président de l'International Crisis Group, pour qui " l'Algérie a une profonde connaissance de la région [...], une bonne base pour une action politique ". Ainsi soutenu par les Nations-unies et la communauté internationale, la position de l'Algérie vis-à-vis de ce dossier est claire en soulignant et persistant être contre une confrontation entre les différents acteurs libyens et contre une intervention militaire étrangère. Forte de son succès dans le dialogue intermalien qui s'est conclu le 1er mars par un accord de paix, l'Algérie cherche à tout prix à éviter que l'option militaire favorisée par la France, l'Egypte, les EAU et l'Italie ne compromette le bon déroulement des premières discussions inter-libyennes qui se sont tenues à Alger le 10 mars sous l'égide de la Mission d'appui des Nations unies en Libye (UNSMIL) . Cette réunion de dialogue est le fruit de plusieurs mois d'efforts durant lesquels les autorités algériennes ont discrètement rencontré pas moins de deux cents interlocuteurs libyens. Mais aujourd'hui la donne politique est différentes, puisque le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel avait indiqué à Rome qu'il "n y avait pas mieux" que la coordination des efforts avec l'Italie et l'Egypte pour "accompagner les Libyens dans leur efforts de sortie de crise" par le dialogue inclusif permettant dans une première étape l'émergence d'un gouvernement d'union nationale tel que suggéré par les Nations unies. Ainsi petit à petit, la voix et la voie d'Alger se font de plus en plus entendre par les autres pays qui étaient auparavant favorables a une action militaire. Après la dernière réunion entamée par Alger les 10 et 11 mars dernier de ce dialogue entre les leaders politiques libyens, plusieurs rencontres avec les autres pays ont eu lieu et qui s'inscrivent dans le cadre des efforts notamment de l'Algérie visant à promouvoir une solution politique à travers un dialogue interlibyen inclusif, à l'exception des groupes terroristes reconnus comme tels, et une solution garantissant sa souveraineté et la cohésion de son peuple pour permettre de lutter plus efficacement contre le terrorisme. Après cette campagne menée par les différents chefs diplomatiques algériens (à l'instar de Messahel qui avait eu des rencontres de concertation le 8 mars au Caire avec M. Shoukry ainsi qu'avec M. Gentiloni le 18 mars à Rome)., il est annoncé par Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, que ce dialogue engagé entre les dirigeants des partis politiques et les militants politiques libyens, sous la conduite de la Mission d'appui des Nations unies en Libye (UNSMIL), se poursuivra demain à Alger. "Le dialogue entre les dirigeants des partis politiques et les militants politiques Libyens, sous la conduite de la Mission d'appui des Nations unies en Libye (UNSMIL), dirigée par le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, Bernardino Léon, chef de cette Mission, se poursuivra lundi prochain à Alger", a indiqué M. Messahel dans une déclaration à l'APS. Selon les Nations unies, cette réunion "focalisera sur la formation d'un gouvernement national uni ainsi que sur les arrangements sécuritaires". Lors de la premier réunion en mars dernier, les participants avaient rejeté toute forme d'ingérence étrangère et pris l'engagement de trouver une solution politique à la crise pour préserver la souveraineté de la Libye, son unité nationale et son intégrité territoriale. Ils avaient aussi condamné le terrorisme en Libye, notamment par les groupes terroristes appelés "Daesh, Ansar el Charia et El Qaïda". Les Etats-Unis, l'Allemagne, l'Espagne, la France, l'Italie et le Royaume Uni, se sont tous félicités des "progrès" enregistrés à l'issue de cette réunion indique un communiqué rendu public par le Département d'Etat américain. Les gouvernements, signataires du communiqué, notent "la résolution des participants à envoyer un message ferme, clair et uni sur leur total engagement en faveur du dialogue en tant qu'unique solution à la crise en Libye, et leur refus de recourir à la violence pour résoudre les divergences politiques, leur rejet total de toutes les formes d'escalade militaire et leur appel pour un arrêt immédiat des opérations militaires afin de permettre au dialogue de continuer dans un environnement favorable". Ces Etats invitent les parties libyennes à "discuter de bonne foi et de manière constructive, en vue d'un accord sur la constitution d'un gouvernement d'unité nationale et sur l'établissement d'un cessez-le-feu aussi rapidement que possible". Ces pays se sont, par ailleurs, déclarés "profondément préoccupés par la menace croissante des groupes terroristes en Libye, y compris par l'organisation terroriste dite +Daesh+, qui ont pu élargir leur présence en Libye à cause de l'absence d'un gouvernement central, uni et fort". Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a salué dernièrement à Washington le rôle très important et constructif» de l'Algérie et son «leadership» dans la région du Maghreb et du Moyen-Orient. «L'Algérie joue un rôle très important et tout à fait constructif dans la région du Maghreb et du Moyen-Orient. Mustafa Fetouri, analyste et journaliste libyen, explique à Middle East Eye : " l'Algérie connaît mieux que personne la société libyenne. En ce sens, elle est bien plus qualifiée que la France pour comprendre la complexité de la situation et convaincre les nombreux acteurs libyens de la nécessité d'un dialogue national. La majorité des Libyens est d'ailleurs favorable à une médiation algérienne ". C'est aussi l'avis de Jean- Marie Géhénno, président de l'International Crisis Group, pour qui " l'Algérie a une profonde connaissance de la région [...], une bonne base pour une action politique ".