Le commerce mondial en 2015 ne devrait progresser que de 3,3%, soit moins que ce qui était prévu, "en raison de la croissance du PIB toujours faible après la crise financière", a estimé mardi l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève. Le commerce mondial en 2015 ne devrait progresser que de 3,3%, soit moins que ce qui était prévu, "en raison de la croissance du PIB toujours faible après la crise financière", a estimé mardi l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève. Pour 2014, les prévisions annuelles du mois d'avril de l'OMC font état d'une estimation préliminaire, en hausse de 2,8%, soit aussi moins que les 3,1% prévus en septembre 2014. "2014 a été la 3ème année consécutive avec une croissance mondiale du commerce inférieure à 3%", a déclaré Roberto Azevedo, directeur général de l'OMC. C'est la 2ème fois que cela arrive dans le monde depuis la 2ème guerre mondiale, la première fois étant la période 1982-1984, a-t-il ajouté. En 2014, les pays en développement ont été plus performants que les pays développés sur le plan du commerce. Leurs exportations ont augmenté de 3,3%, au lieu de 2,2% pour les pays développés. En revanche, leurs importations ont augmenté plus lentement, soit 2,0% contre 3,2% pour les pays développés. La baisse de 50% du prix du pétrole depuis juillet 2014 devrait profiter aux économies consommant beaucoup d'énergie, comme les pays développés et la Chine. L'organisation mondiale prévoit une croissance de 4% du commerce mondial en 2016 L'OMC avertit par ailleurs que ces prévisions risquent d'être révisées à la baisse, en raison de nombreux facteurs tels que "les tensions géopolitiques, les politiques monétaires divergentes, les fluctuations des taux de change, et le ralentissement de la croissance des économies émergentes". "La croissance du commerce mondial a été décevante ces dernières années, en raison principalement de la faiblesse prolongée de la croissance du PIB après la crise financière. On peut s'attendre à ce que le commerce poursuive sa lente reprise, mais avec une croissance économique encore fragile et des tensions géopolitiques persistantes, cette tendance pourrait être facilement remise en cause", a déclaré le directeur général de l'OMC. Pour lui, "le commerce mondial a besoin de stabilité et de prévisibilité", et ces deux éléments ne "sont pas présents" actuellement, souligne-t-il Pour 2014, les prévisions annuelles du mois d'avril de l'OMC font état d'une estimation préliminaire, en hausse de 2,8%, soit aussi moins que les 3,1% prévus en septembre 2014. "2014 a été la 3ème année consécutive avec une croissance mondiale du commerce inférieure à 3%", a déclaré Roberto Azevedo, directeur général de l'OMC. C'est la 2ème fois que cela arrive dans le monde depuis la 2ème guerre mondiale, la première fois étant la période 1982-1984, a-t-il ajouté. En 2014, les pays en développement ont été plus performants que les pays développés sur le plan du commerce. Leurs exportations ont augmenté de 3,3%, au lieu de 2,2% pour les pays développés. En revanche, leurs importations ont augmenté plus lentement, soit 2,0% contre 3,2% pour les pays développés. La baisse de 50% du prix du pétrole depuis juillet 2014 devrait profiter aux économies consommant beaucoup d'énergie, comme les pays développés et la Chine. L'organisation mondiale prévoit une croissance de 4% du commerce mondial en 2016 L'OMC avertit par ailleurs que ces prévisions risquent d'être révisées à la baisse, en raison de nombreux facteurs tels que "les tensions géopolitiques, les politiques monétaires divergentes, les fluctuations des taux de change, et le ralentissement de la croissance des économies émergentes". "La croissance du commerce mondial a été décevante ces dernières années, en raison principalement de la faiblesse prolongée de la croissance du PIB après la crise financière. On peut s'attendre à ce que le commerce poursuive sa lente reprise, mais avec une croissance économique encore fragile et des tensions géopolitiques persistantes, cette tendance pourrait être facilement remise en cause", a déclaré le directeur général de l'OMC. Pour lui, "le commerce mondial a besoin de stabilité et de prévisibilité", et ces deux éléments ne "sont pas présents" actuellement, souligne-t-il