«Plan Emergence » pour Ali Haddad, « comité de crise » pour l'association de développement de l'économie de marché présidée par le professeur Abderrahmane Mebtoul ou encore partenariat public-privé pour le Cercle de réflexion autour de l'entreprise (CARE), ce ne sont pas les initiatives qui manquent pour sortir de l'économie de rente. «Plan Emergence » pour Ali Haddad, « comité de crise » pour l'association de développement de l'économie de marché présidée par le professeur Abderrahmane Mebtoul ou encore partenariat public-privé pour le Cercle de réflexion autour de l'entreprise (CARE), ce ne sont pas les initiatives qui manquent pour sortir de l'économie de rente. Ainsi, le professeur Abderrahmane Mebtoul, a indiqué craindre que la chute du cours des hydrocarbures continue pour aboutir au retour du scénario de 1986. Afin d'éviter de perpétuer des comportements rentiers périmés qui risquent le conduire le pays à l'impasse, il a proposé de créer un comité de crise associant l'ensemble des forces sociales sans exclusive par un dialogue productif. Le professeur Abderrahmane Mebtoul, a indiqué également dans une contribution que la chute du cours des hydrocarbures (gaz et pétrole) a eu un impact très lourd au moment où les besoins de l'Algérie étaient beaucoup moindres qu'en 2015, et ce vers les années 1990/1991. Mais pour 2015, il ajoute qu'il faut éviter la vision de tutelle paternaliste « d'assimiler la population algérienne à un tube digestif grâce à une redistribution passive de la rente des hydrocarbures pour une paix sociale éphémère ». D'un autre côté, le Cercle de réflexion autour de l'entreprise (CARE), par la voie de Slim Othmani, son président, souligne que l'Algérie d'aujourd'hui subit de plein fouet la chute de ses revenus par l'effondrement des recettes des hydrocarbures et que c'est donc le moment d'optimiser l'utilisation des ressources pour ne pas interrompre la croissance économique du pays et ses besoins en infrastructures et industries qui sont de gros pourvoyeurs d'emplois. Le partenariat public-privé paraît alors une solution que « nous devons exploiter loin de tous dogmes politiques, en ces temps difficiles pour ne pas hypothéquer l'avenir du pays », ajoute Slim Othmani. Quant à Ali Haddad, qui préside le FCE, il préconise un plan qui vise à porter la croissance économique à 8% et la part de l'industrie dans le PIB à 15%, la création de nouvelles entreprises à une cadence de 60 000 entités par an et la création de deux millions d'emplois dans l'industrie. Un plan baptisé « Plan Emergence » cible les entrepreneurs du secteur informel pour les amener dans le giron de l'économie formelle et l'organisation suggère une amnistie fiscale en faveur de ces entrepreneurs afin de les encourager à s'identifier auprès de l'administration fiscale. Un dispositif, a-t-il indiqué, qui prévoit le paiement d'une taxe forfaitaire de 10% sur le chiffre d'affaires déclaré au moment de l'identification. Ainsi les organisations sont nombreuses à émettre des suggestions, et ce un an après le début du quatrième mandat du président dont le bilan ne semble pas les convaincre notamment dans un contexte de recul des revenus des hydrocarbures. Ainsi, le professeur Abderrahmane Mebtoul, a indiqué craindre que la chute du cours des hydrocarbures continue pour aboutir au retour du scénario de 1986. Afin d'éviter de perpétuer des comportements rentiers périmés qui risquent le conduire le pays à l'impasse, il a proposé de créer un comité de crise associant l'ensemble des forces sociales sans exclusive par un dialogue productif. Le professeur Abderrahmane Mebtoul, a indiqué également dans une contribution que la chute du cours des hydrocarbures (gaz et pétrole) a eu un impact très lourd au moment où les besoins de l'Algérie étaient beaucoup moindres qu'en 2015, et ce vers les années 1990/1991. Mais pour 2015, il ajoute qu'il faut éviter la vision de tutelle paternaliste « d'assimiler la population algérienne à un tube digestif grâce à une redistribution passive de la rente des hydrocarbures pour une paix sociale éphémère ». D'un autre côté, le Cercle de réflexion autour de l'entreprise (CARE), par la voie de Slim Othmani, son président, souligne que l'Algérie d'aujourd'hui subit de plein fouet la chute de ses revenus par l'effondrement des recettes des hydrocarbures et que c'est donc le moment d'optimiser l'utilisation des ressources pour ne pas interrompre la croissance économique du pays et ses besoins en infrastructures et industries qui sont de gros pourvoyeurs d'emplois. Le partenariat public-privé paraît alors une solution que « nous devons exploiter loin de tous dogmes politiques, en ces temps difficiles pour ne pas hypothéquer l'avenir du pays », ajoute Slim Othmani. Quant à Ali Haddad, qui préside le FCE, il préconise un plan qui vise à porter la croissance économique à 8% et la part de l'industrie dans le PIB à 15%, la création de nouvelles entreprises à une cadence de 60 000 entités par an et la création de deux millions d'emplois dans l'industrie. Un plan baptisé « Plan Emergence » cible les entrepreneurs du secteur informel pour les amener dans le giron de l'économie formelle et l'organisation suggère une amnistie fiscale en faveur de ces entrepreneurs afin de les encourager à s'identifier auprès de l'administration fiscale. Un dispositif, a-t-il indiqué, qui prévoit le paiement d'une taxe forfaitaire de 10% sur le chiffre d'affaires déclaré au moment de l'identification. Ainsi les organisations sont nombreuses à émettre des suggestions, et ce un an après le début du quatrième mandat du président dont le bilan ne semble pas les convaincre notamment dans un contexte de recul des revenus des hydrocarbures.