Le projet de révision constitutionnelle suscite la polémique. Dans le camp des alliés du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, on n'arrive pas en effet à accorder ses violons tant chacun y va de sa version. Le FLN et le RND, les deux principaux partis qui soutiennent le chef de l'Etat, divergent sur la question. Le projet de révision constitutionnelle suscite la polémique. Dans le camp des alliés du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, on n'arrive pas en effet à accorder ses violons tant chacun y va de sa version. Le FLN et le RND, les deux principaux partis qui soutiennent le chef de l'Etat, divergent sur la question. L e projet de révision constitutionnelle suscite la polémique. Dans le camp des alliés du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, on n'arrive pas en effet à accorder ses violons tant chacun y va de sa version. Le FLN et le RND, les deux principaux partis qui soutiennent le chef de l'Etat, divergent sur la question. C'est en effet à propos du timing que les dirigeants des deux formations politiques ne s'entendent pas. Ainsi au moment où le secrétaire général du FLN, Amar Saidani, laisse clairement penser que le projet de révision constitutionnelle pourrait être carrément renvoyé aux calendes grecques, Abdelkader Bensalah , le secrétaire général du RND, considère, quant à lui, que la présentation du projet est plus proche que jamais et c'est peut être même juste une question de jours. Qui croire ? Sur un sujet aussi sensible que la révision constitutionnelle, le FLN et le RND font ainsi étalage, au grand jour, de leur éternelle animosité. Les propos du secrétaire général du FLN dans lesquels il a indiqué que le projet pourrait finalement être décalé a vite suscité la réaction de Abdelkader Bensalah. Avant-hier et à partir de Médéa il a apporté un ferme démenti. Il a en effet indiqué que le voile sur le projet en question sera levé dans les prochains jours Le secrétaire général du RND ne s'est pas juste contenté d'apporter cet éclairage qui contredit clairement les déclarations du chef de file du FLN, mais il n'a pas aussi manqué de critiquer son vis-àvis. Pour Abdelkader Bensalah ce ne sont que « des spéculations infondées». Le propos, destinés non seulement à Saidani mais aussi au président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, est fort. Le président de l'APN, qui est lui aussi un cadre du FLN, a, pour rappel, indiqué dans ses dernières déclarations avoir reçu une copie du projet de révision constitutionnelle et il a dévoilé quelques points de son contenu. Il a ainsi confirmé que le Parlement aura davantage de prérogatives et que le Premier ministre sera issu du parti vainqueur des élections législatives. C'est peut être cette dernière question qui a irrité le chef de file du RND. Le FLN, qui est le premier parti représenté à l'APN, a toujours revendiqué le poste de Premier ministre pour le parti majoritaire à l'assemblée. Il a fait et continue de faire le forcing pour que cette disposition soit énoncée dans la Constitution. Cette réplique sèche de Bensalah confirme une fois de plus la rivalité entre les deux partis. Une rivalité qui a atteint son paroxysme lorsque les deux partis étaient dirigés par Abdelaziz Belkhadem et Ahmed Ouyahia. On se rappelle des piques que s'adressaient Ouyahia et Belkhadem et la guerre de tranchées qu'ils se sont livrée durant de nombreuses années. Mais les propos de Bensalah et de Saidani ne font que rajouter à la confusion autour du projet de révision constitutionnelle. Un projet en gestation depuis des années et pour lequel des consultations ont été menées par Bensalah justement et Ouyahia avec la classe politique et le mouvement associatif, mais qui n'a toujours pas vu le jour. D'ailleurs même le secrétaire général du FLN, Amar Saidani, contribue à alimenter cette confusion. En effet Saidani dit, en l'espace de quelques jours voire même de quelque heures, une chose et son contraire. Mercredi dernier, lors d'une conférence de presse, il a clairement soutenu que le projet de la révision constitutionnelle sera présenté bientôt. Mais le lendemain, lors d'un entretien accordé à un journal éléctronique, il soutenait le contraire en affirmant que le projet en question risque tout simplement d'être ajourné. Saidani a alors accusé l'opposition d'en être la principale responsable de cette situation car, en boycottant les consultations, elle empêche l'aboutissement à «une Constitution consensuelle » comme le voulait le président de la République. L e projet de révision constitutionnelle suscite la polémique. Dans le camp des alliés du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, on n'arrive pas en effet à accorder ses violons tant chacun y va de sa version. Le FLN et le RND, les deux principaux partis qui soutiennent le chef de l'Etat, divergent sur la question. C'est en effet à propos du timing que les dirigeants des deux formations politiques ne s'entendent pas. Ainsi au moment où le secrétaire général du FLN, Amar Saidani, laisse clairement penser que le projet de révision constitutionnelle pourrait être carrément renvoyé aux calendes grecques, Abdelkader Bensalah , le secrétaire général du RND, considère, quant à lui, que la présentation du projet est plus proche que jamais et c'est peut être même juste une question de jours. Qui croire ? Sur un sujet aussi sensible que la révision constitutionnelle, le FLN et le RND font ainsi étalage, au grand jour, de leur éternelle animosité. Les propos du secrétaire général du FLN dans lesquels il a indiqué que le projet pourrait finalement être décalé a vite suscité la réaction de Abdelkader Bensalah. Avant-hier et à partir de Médéa il a apporté un ferme démenti. Il a en effet indiqué que le voile sur le projet en question sera levé dans les prochains jours Le secrétaire général du RND ne s'est pas juste contenté d'apporter cet éclairage qui contredit clairement les déclarations du chef de file du FLN, mais il n'a pas aussi manqué de critiquer son vis-àvis. Pour Abdelkader Bensalah ce ne sont que « des spéculations infondées». Le propos, destinés non seulement à Saidani mais aussi au président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, est fort. Le président de l'APN, qui est lui aussi un cadre du FLN, a, pour rappel, indiqué dans ses dernières déclarations avoir reçu une copie du projet de révision constitutionnelle et il a dévoilé quelques points de son contenu. Il a ainsi confirmé que le Parlement aura davantage de prérogatives et que le Premier ministre sera issu du parti vainqueur des élections législatives. C'est peut être cette dernière question qui a irrité le chef de file du RND. Le FLN, qui est le premier parti représenté à l'APN, a toujours revendiqué le poste de Premier ministre pour le parti majoritaire à l'assemblée. Il a fait et continue de faire le forcing pour que cette disposition soit énoncée dans la Constitution. Cette réplique sèche de Bensalah confirme une fois de plus la rivalité entre les deux partis. Une rivalité qui a atteint son paroxysme lorsque les deux partis étaient dirigés par Abdelaziz Belkhadem et Ahmed Ouyahia. On se rappelle des piques que s'adressaient Ouyahia et Belkhadem et la guerre de tranchées qu'ils se sont livrée durant de nombreuses années. Mais les propos de Bensalah et de Saidani ne font que rajouter à la confusion autour du projet de révision constitutionnelle. Un projet en gestation depuis des années et pour lequel des consultations ont été menées par Bensalah justement et Ouyahia avec la classe politique et le mouvement associatif, mais qui n'a toujours pas vu le jour. D'ailleurs même le secrétaire général du FLN, Amar Saidani, contribue à alimenter cette confusion. En effet Saidani dit, en l'espace de quelques jours voire même de quelque heures, une chose et son contraire. Mercredi dernier, lors d'une conférence de presse, il a clairement soutenu que le projet de la révision constitutionnelle sera présenté bientôt. Mais le lendemain, lors d'un entretien accordé à un journal éléctronique, il soutenait le contraire en affirmant que le projet en question risque tout simplement d'être ajourné. Saidani a alors accusé l'opposition d'en être la principale responsable de cette situation car, en boycottant les consultations, elle empêche l'aboutissement à «une Constitution consensuelle » comme le voulait le président de la République.