Le secrétaire d'Etat français chargé des Anciens combattants et de la mémoire, Jean-Marc Todeschini, a déclaré dimanche à Sétif qu'il était venu en Algérie "joindre le geste à la parole présidentielle" (président français François Hollande, ndlr). Le secrétaire d'Etat français chargé des Anciens combattants et de la mémoire, Jean-Marc Todeschini, a déclaré dimanche à Sétif qu'il était venu en Algérie "joindre le geste à la parole présidentielle" (président français François Hollande, ndlr). M. Todeschni, accompagné du ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, de l'ambassadeur de France à Alger et du consul général de France à Annaba, s'était auparavant recueilli devant la stèle érigée au centre de Sétif à la mémoire de Bouzid Saâl, premier martyr des massacres du 8 mai 1945, au pied de laquelle il a déposé une gerbe de fleurs. Après cette cérémonie qui a vu pour la première fois un membre du gouvernement français se recueillir en ce lieu, et en réponse à une question relative à la signification de sa présence à Sétif, dix années après que l'ex-ambassadeur de France, Hubert Colin de Verdière, qui y avait également déposé une gerbe de fleurs, eut déclaré que les événements du 8 mai 1945 étaient une "tragédie inexcusable", le secrétaire d'Etat français a estimé que "le plus important, ce ne sont pas les propos de nos ambassadeurs". M. Todeschni, accompagné du ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, de l'ambassadeur de France à Alger et du consul général de France à Annaba, s'était auparavant recueilli devant la stèle érigée au centre de Sétif à la mémoire de Bouzid Saâl, premier martyr des massacres du 8 mai 1945, au pied de laquelle il a déposé une gerbe de fleurs. Après cette cérémonie qui a vu pour la première fois un membre du gouvernement français se recueillir en ce lieu, et en réponse à une question relative à la signification de sa présence à Sétif, dix années après que l'ex-ambassadeur de France, Hubert Colin de Verdière, qui y avait également déposé une gerbe de fleurs, eut déclaré que les événements du 8 mai 1945 étaient une "tragédie inexcusable", le secrétaire d'Etat français a estimé que "le plus important, ce ne sont pas les propos de nos ambassadeurs".